J’ai dénoncé dans plusieurs articles les actions antidémocratiques des Sleeping Giants, cette association qui fait pression sur les annonceurs pour assécher les recettes publicitaires des médias de droite :
– La riposte contre les Sleeping Giants
– CNews, le doigt d’honneur aux “Sleeping Giants“ !
– Le danger des Sleeping Giants
Un article paru dans l’Observatoire du journalisme nous apprend que la riposte contre les Sleeping Giants s’organise avec la création d’un collectif de citoyens : les Corsaires :
Les Corsaires à l’assaut des ennemis de la liberté d’expression
Les campagnes de pression des Sleeping Giants, organisées principalement sur Twitter, ont abouti à réduire très fortement les ressources publicitaires de médias comme Breitbart, Valeurs actuelles et Boulevard Voltaire. La riposte s’organise avec un collectif nouvellement apparu appelé « les Corsaires » (www.corsairesdefrance.com), qui propose aux citoyens de contrer les actions liberticides des Sleeping giants.
Les Sleeping giants, des ennemis de la liberté d’expression
Les Sleeping Giants sont apparus dès le lendemain de l’élection de Donald Trump dans le but de ruiner les sites d’information ayant concouru à cette élection, tels que Breitbart et autres. Ils y ont réussi au-delà de leurs espérances. Il n’est pas exagéré de qualifier les « Sleeping Giants » de véritable milice privée de contrôle de la pensée sur l’internet, qui assume pleinement son caractère répressif. L’Observatoire du journalisme y a consacré plusieurs articles :
En septembre 2019, nous présentions dans un article « les Sleeping Giants ou le totalitarisme « soft » qui veut tuer, sur le plan social et économique en tout cas, en s’attaquant au portefeuille, car tel est l’objectif des Sleeping Giants, lancé aux Etats-Unis dans la foulée de l’élection de Donald Trump. L’opération de délation de toute pensée autre, visant en même temps à asphyxier les lieux d’expression de cette pensée, et donc la liberté d’expression, a ensuite essaimé en Europe et s’est installée en France ».
En décembre 2019, nous présentions le début d’une riposte aux actions nuisibles pour la liberté d’expression, des Sleeping Giants.
En janvier 2020, nous publions un article de l’excellent site suisse Antipresse, sous la signature d’Arnaud Dotézac consacré aux « géants endormis ».
D’autres articles ont évoqué la bienveillance dont bénéficient les Sleeping giants, notamment auprès de France inter, la perte par Valeurs actuelles de sa principale régie publicitaire en ligne, etc.
Sleeping giants, intouchables ?
Force est de constater que les Sleeping Giants semblent bénéficier d’une étrange impunité dans leurs intimidations des annonceurs et leur volonté de faire disparaitre les médias qu’ils estiment politiquement incorrects :
- La plainte déposée par Valeurs actuelles et CNews en juin 2021 contre les Sleeping giants n’a à ce jour pas abouti.
- L’initiative d’un député LREM, Florent Bachelier, à la même période, d’en finir avec les milices du politiquement correct n’a pas trouvé de concrétisation dans une nouvelle loi prohibant les actions des Sleeping giants tant contre la liberté d’expression que la libre entreprise.
Les Corsaires à l’abordage
Loin de se laisser au défaitisme, un collectif pour contrer l’action liberticide des Sleeping giants a vu le jour récemment : les Corsaires. Le collectif a comme objectif de se lever contre la censure et de constituer une armada pour mettre un terme aux agissements des Sleeping giants.
Le site et le compte Twitter des Corsaires offrent des munitions pour contrer les tentatives d’intimidation des annonceurs par les Sleeping giants. Il s’agit de lancer des contre feux aux initiatives visant à supprimer les publicités de certains annonceurs, en leur écrivant notamment des posts pour les convaincre qu’ils ont beaucoup à perdre en déréférençant le média attaqué (perte d’audience, etc.).
Un simple « Like » sur les Tweets publiés par les Corsaires et envoyés aux annonceurs intimidés par les Sleeping giants donne du poids à leurs démarches. Nous ne pouvons que vous encourager à participer à leurs actions.
Depuis la mise en sommeil de l’activité des Watching giants, les volontaires peuvent désormais de nouveau chasser les flibustiers ennemis de la liberté d’expression en rejoignant la flotte des Corsaires.
À l’abordage et vive les libertés !
L’Observatoire du journalisme.
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2 Réponses à “Les Corsaires à l’assaut des Sleeping Giants !”
Bon, eh bien moi, je n’ai pas eu besoin des Sleeping-giants pour renoncer à acheter et lire Valeurs Actuelles.
Je ne supporte plus la majorité de ses articles, qui rejoignent la pensée « profonde » au sens premier du terme, à savoir qu’il faut creuser profond pour trouver un soupçon de pensée non conforme à ce que désirent nos gouvernants, comme le Figaro, le Point, voire même maintenant Marianne, Causeur….
Donc, il faudra autre chose que les Corsaires pour redorer leur blason.
Par contre Bld Voltaire continue à faire d’excellents articles, même si on se demande pourquoi (humour!) certains articles ne peuvent être commentés (sleeping-giants??).
Dommage, car si je n’y commente pas, je me réjouis à la lecture des commentaires qui y sont déposés.
Les corsaires sont au service des gouvernants, les flibustiers ou les forbans agissent pour leur compte.
Après tant de trahisons de l’élite française, il va falloir nous prouver que « corsaire » est pour le peuple, près à contourner les pouvoirs jacobins européen et national (ce qu’il en reste) pour que les pirates se joignent à eux.
On peut tromper une personne mille fois. On peut tromper mille personnes une fois. Mais on ne peut pas tromper mille personnes mille fois.
Ces gens là trompent le peuple depuis près d’un demi siècle, se demandent pourquoi l’électorat se detourne des urnes, opte pour le vote de rupture ou contestataire.
Ils osent qualifier de factieux ou séditieux des énergumènes arborant un bonnet rouge ou un gilet jaune prenant d’assaut des rond-points ou des boulevards de grandes villes.
Il serait plus simple de s’attaquer aux problèmes des électeurs, de faire appel à lui pour légitimer par voie référendaire le traitement de sujets essentiels et non utiliser le rejet de son adversaire du second tour pour valider l’intégralité d’un programme et de quelques surprises supplémentaires.
Seule une majorité absolue dès le premier tour peut valider un programme et uniquement ce qui y figure, pour le reste, en cas de forte contestation, il faut se tourner à nouveau vers le référendum.