Voici la deuxième partie du dossier que Le Figaro Magazine a consacré à l’endoctrinement de nos enfants dans les écoles de la République.
Après avoir mis en évidence la complicité active de certains enseignants, véritables militants de l’idéologie woke (voir ici le premier article), le dossier approfondie encore leur rôle néfaste. Certains victimisent les enfants issus des quartiers et les coupent de la culture française.
« Idéologues du bien »
Un professeur de lettres qui a choisi d’enseigner dans des établissements difficiles, est motivé, dit-il par « l’envie d’être utile et de tirer vers le haut les élèves issus des quartiers les plus défavorisés ». Ses nobles convictions s’érodent chaque jour un peu plus au contact de la rugosité du quotidien dans le lycée des Hauts-de-Seine où il exerce. Le communautarisme, la radicalité voire la violence sont des difficultés avec lesquelles il a appris à composer pour continuer à faire son métier, « pour les élèves qui s’accrochent ». Son intransigeance, il la réserve à ceux de ses collègues qu’il qualifie :
d’idéologues du bien », « en général syndiqués et affiliés à l’extrême gauche »: « Ils sont majoritaires en salle de profs et c’est une plaie. Ils contribuent à faire de ce lycée un établissement poubelle. Ce sont des militants indigénistes, woke ou communautaristes. Ils font de l’entrisme pour détruire de l’intérieur le système scolaire. Ça me rend malade ! Après l’assassinat de Samuel Paty, j’ai assisté à un grand moment de folie collective durant lequel ils essayaient de comprendre et de justifier cet acte abominable. J’avais envie de hurler.
Il nous a demandé de ne pas faire apparaître son nom :
Mon attachement viscéral aux valeurs républicaines m’oblige à raser les murs à l’école.
Il décrit des collègues « militants », qui considèrent l’enseignement, la rigueur et l’exigence comme autant de formes de violence. « A leurs yeux, un prof qui fait bien son boulot est un salaud, soupire-t-il. Pour ma part, je suis critiqué car je fais de la littérature considérée comme de la « culture blanche ». On ne doit surtout pas confronter nos élèves à de grands auteurs car, selon eux, ces sujets ne les intéressent pas. Ils leur proposent de la sous-culture. Ils sont convaincus de faire preuve de bienveillance, mais pour moi, ce n’est que du mépris. Ces jeunes ont aussi le droit d’apprendre, de nourrir leurs esprits et leur curiosité. Ces militants veulent surtout les empêcher de progresser et les laisser dans leur merde.
Leila, prof dans un lycée de Seine-Saint-Denis, confirme : « Nos élèves cumulent beaucoup de difficultés et je suis ulcérée de voir comment certains profs, par idéologie, les maintiennent dans un statut de victimes de la société, de la police. Ils entretiennent l’idée que ce pays, qui est le leur, ne les aime pas, et ils alimentent la haine dans le cœur de cette jeunesse. Assa Traoré est même venue dans son établissement, au titre de son comité La vérité pour Adama. Sujet de l’intervention : les violences policières.
L’islam politique profite de ce terrain pour avancer ses pions. Philippe a démarré sa carrière dans un établissement difficile de la région du Grand Est. Il y a vu progresser le communautarisme religieux. « Avant, seuls un ou deux élèves avaient des difficultés à faire la différence entre science et croyance, se souvient-il. Puis, de plus en plus, des élèves se sont mis à fermer ostensiblement leurs cahiers quand je parlais par exemple de darwinisme. Lui-même avoue avoir été surpris par le nombre croissant d’élèves demandant à quitter la classe dès la nuit tombée pour pouvoir manger plus tôt en période de ramadan. « J’ai honte de le dire, soupire-t-il, mais au début je trouvais ça amusant. »
Le sujet devient encore plus grave lorsque l’école relaie les injonctions religieuses. En 2019. l’administration d’un collège public du Val-de-Marne a envoyé un formulaire aux familles pour les inviter à se signaler si leurs enfants faisaient le ramadan. Ils auraient droit à une remise exceptionnelle au titre de « la pratique du jeune cultuel ». Quelques parents s’étant émus de cette forme d’assignation à résidence identitaire, on s’est aperçu que la pratique existait ailleurs. En Essonne, le président du conseil départemental François Durovray l’a purement et simplement interdite, mais ailleurs, elle est toujours en vigueur, plus discrètement.
Propos recueillis par Judith Waintraub.
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2 Réponses à “Comment on endoctrine nos enfants (2/4)”
Il s’agit du vieux schéma marxiste revisité. Comme la classe ouvrière n’existe plus car elle s’est embourgeoisée, il fallait trouver un autre opprimé et un autre oppresseur, l’immigré a joué le rôle de damné de la terre et le blanc l’affreux buveur de sang. Il est curieux que cela marche encore, c’est pourtant usé jusqu’à la corde.
La methode de tranformtion s’appuie essentiellement sur les tout jeunes inexperimentés, qui n’ont encore aucune notions precise.
Ce sera la generation qui remplacera petit a petit les anciens, et transformaera la société, pour le moment les ancien qui s’accroche a la civilisation, l’education, la culture, le respect, sont les damnés a abbatre pour ces dingos qui veulent vivre tout leurs fantasme.