Voici la deuxième partie du dossier que Le Figaro Magazine a consacré à l’endoctrinement de nos enfants dans les écoles de la République.
Après avoir mis en évidence la complicité active de certains enseignants se comportant en véritables militants de l’idéologie woke (dans le premier et dans le deuxième article), le dossier aborde ensuite les dégâts entrainés par la promotion de la théorie du genre dans nos écoles.
Les intérêts de l’enfant
La même volonté d’endoctrinement est à l’œuvre autour d’un sujet ô combien à la mode, celui du genre et du sexe. Le lycée Fénelon, établissement réputé du 6 ème arrondissement parisien, se veut à la pointe du combat contre les discriminations dans ce domaine. En mai dernier, dans le cadre de sa « semaine contre les discriminations », il a accueilli une série de conférences organisées sous l’égide de l’Observatoire académique des LGBT + phobies. Outre l’exposé de Marie de la Chenelière, « consultante en transidentité », sur « Théorie et pratique de la transidentité » (voir Le Figaro
du 29 octobre), était programmée une session sur le « sexe neutre » au cours de laquelle Marie Mesnil, maîtresse de conférences en droit privé à l’université de Rennes-I, s’est livrée à un long plaidoyer en faveur de la disparition de la mention du sexe à l’état civil.
L’exemple de Fénelon n’est pas isolé. Les associations de lutte contre les discriminations sexistes multiplient les contacts avec l’Éducation nationale sur tout le territoire. SOS Homophobie est agréé par l’Éducation nationale, comme le Planning familial, qui fait lui aussi de la « lutte contre les stéréotypes de genre » une priorité. Ou comme Contact, dont le représentant a expliqué lors d’une table ronde organisée par l’académie de Dijon
qu’il concevait ses interventions « avec les services de vie scolaire » qui les « intègrent dans les emplois du temps des collèges et des lycées ». Ces services, ce sont essentiellement les conseillers principaux d’éducation (CPE) et les conseils de vie collégienne ou lycéenne, présidés par le chef d’établissement et composés de représentants des élèves, des personnels, enseignants ou non-enseignants, et des parents d’élèves.
Pour cet enseignant à Nanterre, « par le biais de ces CPE notamment, mais aussi par celui des inspecteurs d’académie, le système encourage la pénétration idéologique. Les profs qui s’impliquent dans les initiatives des CPE sont les mieux notés et nous, qui voulons juste faire notre boulot sur le terrain, on avance dans le métier avec un sac à dos lesté de pierres ! »
Nous avons interrogé le ministère sur la confusion entre le travail, utile, de certaines associations auprès des jeunes victimes qu’elles aident et l’endoctrinement auquel elles se livrent avec la bénédiction de la Rue de Grenelle. Directeur général de l’enseignement scolaire (Dgesco dans le jargon maison), Edouard Geffray relativise la notion de militantisme : « Par définition, une association milite pour ce qui est son objet », observe-t-il. Les associations de niveau national qui souhaitent intervenir en milieu scolaire doivent au préalable faire une demande d’agrément au Dgesco. Le numéro 2 du ministère de l’Education vérifie en particulier que la requérante souhaite bien s’inscrire dans le cadre pédagogique défini par l’institution et « évidemment qu’elle n’est pas susceptible de porter atteinte aux intérêts de l’enfant ». Et selon lui, « lutter contre l’homophobie participe à la protection de l’enfance ». Si l’agrément est accordé, chaque projet d’intervention doit ensuite faire l’objet d’une autorisation spécifique du chef d’établissement concerné. « Il prend sa décision en accord avec les équipes pédagogiques, en fonction notamment du respect de l’équilibre des arguments et de la pondération dans l’expression », explique Edouard Geffray, en insistant sur ce qu’il appelle les « garde-fous ». On ne dit pas à ces associations « tout ce que vous faites est génial » et l’agrément ne vaut pas un blanc-seing pour toutes les interventions qu’elles souhaitent faire en milieu scolaire. »
La Ligue de l’enseignement a un agrément. Confédération de quelque 25 000 associations locales, elle est même la première bénéficiaire des subventions de l’Education nationale. Elle s’est pourtant bien éloignée de la conception républicaine de la laïcité qu’elle cultivait lors de sa fondation, en 1866. Elle fait dorénavant encore mieux que les associations spécialisées dans les discriminations sexistes en assurant des séances ponctuelles de « sensibilisation aux LGBT + phobies » dès le primaire, jusqu’au lycée, et mène aussi des projets qui peuvent s’étendre tout au long de l’année avec des groupes d’élèves.
Les associations qui promeuvent la « déconstruction » du sexe et du genre devraient voir leurs ressources et leur influence augmenter considérablement grâce au plan gouvernemental 2020-2023 pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ . préparé par la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah). Dans le titre 5, « Promouvoir une éducation inclusive et faire reculer les préjugés », plusieurs de leurs revendications sont reprises, dont la création d’un site dédié à l’éducation contre les LGTB + phobies, d’un « observatoire de la haine anti-LGTB+ dans chaque académie » et le développement tous azimuts de « formations » des personels sur ces sujets. Par les associations dédiées, bien sûr.
Et les parents, dans tout cela ? La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), de gauche et très largement majoritaire, a choisi son camp depuis longtemps. En 2019, elle a franchi un pas supplémentaire dans l’« intersectionnalité » en menant une campagne d’affichage montrant une mère de famille voilée avec légende : « Oui, je vais en sortie scolaire, et alors ? » En ce qui concerne la sexualité et le genre, elle n’est pas en reste. Pour Isabel Amis, présidente de la FCPE en Côte-d’Or, « l’école doit être ce point de solidité qui va permettre aux jeunes de s’émanciper des croyances familiales, (…) des parents qui sont dans le rejet, qui refuse d’accueillir et de prendre leur enfant en compte dans tout ce qu’il est et dans tout ce qu’il veut ». On ne saurait être plus clair.
Judith Waintraub pour Le Figaro Magazine.
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3 Réponses à “Comment on endoctrine nos enfants (3/4)”
Fenelon doit se retourner dans sa tombe, lui qui a dit à l’usage des gouvernants “Quiconque est capable de mentir est indigne d’être compté au nombre des hommes, et quiconque ne sait pas se taire est indigne de gouverner.”
Le pseudo professeurs se cache derriere leur metier pour faire de la politique, et imposer de l’ideologie.
La debilités de la goche descend aussi dans ces sphere du savoir en train de disparaitre.
Si tous ces buts étaient atteind, on aurait une generation sans conscience morale, a la merci du premier ennemie venu pour l’attaquer psychologiquement et le manipuler a volonté et le tenir dans une culpabilisation permanente jusqu’a la destruction par suicide des blancs et bien sur, aucune reaction du gouvernement pour les proteger, comme d’habitude…
Ceux qui propages ces endoctrinements ne sont pas moins que des ennemis mortel des blancs ou la vie humaine ne pese rien, ni celle des enfants.