Depuis des années, les pays du nord, majoritairement gouvernés par les sociaux-démocrates, se voulaient les meilleurs élèves de l’Europe avec une politique migratoire très accueillante, pour ne pas dire laxiste.
Mais, les conséquences d’une immigration incontrôlée et surtout le constat de l’impossibilité d’assimiler les populations africaines, a fait revenir ces gouvernements à la triste réalité.
En juin dernier, au Danemark, une loi votée à une écrasante majorité permettait d’expulser tous les demandeurs d’asile vers des pays hors de l’Union européenne durant l’examen de leur demande !
Cela évite que, comme en France, les migrants dont la demande d’asile est refusée (environ 90 % des cas) restent en France après la notification du refus !
Dans l’article suivant, l’IREF nous rapporte le brutal retournement de la politique migratoire suédoise. En voici des extraits :
Pour la Suède, les immigrés ne sont plus les bienvenus
En 2015, le gouvernement suédois a répondu à la crise des réfugiés en leur ouvrant largement la porte du pays. Six ans plus tard, le parti au pouvoir a changé de ton.
Immigration : un petit tremblement de terre
Fidèle à ses prétentions d’être une superpuissance morale, le gouvernement suédois a donc généreusement accueilli les réfugiés en 2015. Six ans plus tard, l’ambiance générale n’est plus au « bienvenus les réfugiés ! ». La combinaison d’une politique migratoire laxiste et d’une politique d’intégration totalement ratée a contribué à la formation de ghettos de banlieue, qui à leur tour ont servi d’incubateurs à des gangs violents. Les pays voisins sont maintenant terrifiés à l’idée de se retrouver dans ce que l’on appelle au Danemark « la condition suédoise ». Le Bild allemand a même qualifié la Suède de pays plus dangereux d’Europe.
Tremblement de terre, le terme peut paraître excessif, mais il trouve sa justification dans le discours de la présidente Andersson. Elle s’est directement attaquée aux causes profondes de l’échec de l’intégration, affirmant que pour lutter contre la violence des gangs, son gouvernement ne négligerait aucun effort. Ce qu’elle a dit montrait une détermination qui, jusqu’à très récemment, l’auraient cataloguée parmi les partisans de l’extrême-droite.
Une nette majorité de la population suédoise est convaincue depuis longtemps que le pays doit accueillir moins de migrants. Selon une étude récente de l’université de Göteborg, 58 % des personnes interrogées pensent que ce serait une bonne chose, seule une sur cinq n’est pas d’accord.
Ceux qui souhaiteraient que la criminalité soit plus sévèrement punie bénéficient d’un soutien populaire écrasant. Pas moins de 90 % des Suédois consultés approuveraient des sanctions plus dures pour les crimes liés aux gangs, contre un maigre 3 %. Pourtant, la majorité au Parlement a très habilement fait en sorte d’éviter la remise en cause d’un des credo du système juridique suédois, à savoir que la prison doit être un dernier recours et que la peine doit être clémente.
Ce système a jusqu’ici résisté parce que la plupart des crimes violents sont commis par des immigrés d’origine non européenne. Durcir les peines aurait de ce fait été considéré comme du racisme. Le gouvernement a qualifié les partis d’opposition de « bleu-brun », suggérant des liens avec les nazis.
Pourtant le parti social-démocrate danois a montré qu’il est tout à fait possible de conserver le pouvoir avec une position ferme sur l’immigration et l’intégration. Suivre l’exemple danois en matière d’immigration serait une solution pour le gouvernement suédois.
A condition de pouvoir l’appliquer !
Lire l’article original (en anglais) sur le site du GIS
Pr. Stefan Hedlund pour le GIS et l’IREF.
Suivre @ChrisBalboa78
3 Réponses à “Immigration : les pays du nord font machine arrière”
Bild n’est pas vraiment une référence en matière de journal. Il a souvent des titres racoleurs avec des articles indigents, mais c’est le canard le plus lu (y compris par moi). Pour les journaux plutôt conservateurs, je préfère Die Welt ou Focus.
Ils se sont reveillés, il n’y a que les « elites » qui font encore les cons !
L’immigration, une chance pour l’europe.
On voit le resultat, que les politiciens refusenr d’accepter puisqu’ils veulent le grand remplacement confirmé par melanchon.
Mais bien sur, le peuple ne compte pas, et sa ce dit representant du peuple et de ses interets.
Ont assiste a une veritable trahison des peuples des soi disant élites qui iront jusqu’au bout si le peuple n’agit pas.