C’est ce qu’on peut déduire de l’utilisation intensive de cabinets de conseils extérieurs par Emmanuel Macron.
Ce dernier ne trouve donc pas, parmi les millions de fonctionnaires, dont ces hauts fonctionnaires payés à prix d’or, les compétences requises pour sa Start-up nation !
Parmi ces cabinets, on trouve le prestigieux cabinet McKinsey dont Emmanuel Macron fit un usage intensif quand il était ministre de l’économie de Hollande, puis comme candidat à la présidentielle et enfin comme président de la République.
Quand on voit la calamiteuse gestion de la pandémie par le gouvernement, on peut se demander quel était le rapport/prix qualité des conseils fournis par le cabinet McKinsey !
Voici un article du site Lanceur d’alerte.info qui nous décrit cette relation très particulière entre Macron et McKinsey :
Qui est le cabinet McKinsey, qui conseille
Macron pour la vaccination contre le Covid ?
Installé sur les Champs-Elysées au-dessus d’une galerie commerciale, avec une vue imprenable sur Paris, le cabinet de conseil américain McKinsey est surnommé “la Firme”. Une société qui cultive le secret, 100 ans après sa création aux Etats-Unis. Son métier : du conseil en stratégie pour les patrons du Cac 40, les chefs d’Etat ou les ministres.
Les liens entre Emmanuel Macron et le cabinet McKinsey remontent à 2007. Emmanuel Macron, alors inspecteur des finances, a 29 ans. Il devient rapporteur général adjoint de la commission Attali, dont le rôle était de proposer des réformes économiques au président Nicolas Sarkozy. Emmanuel Macron impressionne l’assistance. Parmi les membres présents : Eric Labaye, alors dirigeant de McKinsey en France.
« On se réunissait le soir jusqu’à minuit dans une salle du Sénat avec Attali et Macron », raconte un ancien membre de la commission au Monde. Dans les sièges du public, il y avait trois ou quatre jeunes de McKinsey. Ils faisaient des simulations sur Excel. Leur chef, Karim Tadjeddine, était si brillant qu’on l’écoutait comme s’il était membre à part entière ».
Alors ministre de l’Economie de François Hollande, Emmanuel Macron ambitionne de devenir président de la République. En avril 2016, il crée En marche. Au cours de l’été, des groupes de travail sont déjà sur pied. Une dizaine de salariés de McKinsey réfléchissent à des propositions sur l’économie ou les grands dossiers régaliens, raconte Le Monde. Dans le même temps, Emmanuel Macron organise une “grande marche” en France pour recueillir les doléances des Français. Un ex de McKinsey, Guillaume Liegey, est chargé de collecter et de traiter les data. McKinsey a ensuite mis en forme le rapport.
De McKinsey aux ministères
Une fois Emmanuel Macron élu en 2017, de jeunes consultants de McKinsey rejoignent le pouvoir : directeur adjoint du cabinet du secrétaire d’Etat au Numérique, chef du “pôle projets” de la République en Marche, directeur général de la République en Marche. Éric Labaye, le dirigeant de McKinsey qu’Emmanuel Macron avait rencontré en 2007, a été nommé président de Polytechnique par Emmanuel Macron en août 2018. De son côté, l’ancien patron des Jeunes avec Macron, Martin Bohmert, a rejoint le cabinet McKinsey en 2020.
La confusion des genres
Pendant la campagne présidentielle de 2017, Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de la Caisse nationale d’assurance maladie, pilote l’élaboration du volet santé du programme du candidat Macron. Une confusion des genres qui suscite l’« émotion » de la CFDT, à qui le directeur de la Caisse nationale répond que son adjointe « est libre de ses activités sur son temps libre ».
Des contrats à gogo !
Vingt-huit contrats sur onze mois, cela représente un contrat tous les quinze jours et près de 1 million d’euros par mois, soit près de 50 000 euros de conseil par jour ouvré.
Rien que pour la mission vaccination à rallonge entre fin décembre 2020 et avril 2021 – plusieurs fois prorogée : McKinsey a empoché quelques 10 millions d’euros, selon les calculs de Consultor (ici).
Ce qu’en pense le Sénat
Au Sénat, les élus n’ont pas manqué de s’alarmer. La sénatrice LR Valérie Boyer a interrogé le gouvernement par question écrite, tout comme son collègue communiste Éric Bocquet. Ce dernier, vice-président de la commission des Finances, estime que l’on « peut s’interroger sur l’efficacité des prestations de ces cabinets privés… », des « ingénieurs qui ne raisonnent qu’en faisant des équations ».
Pour l’élu communiste du Nord, « c’est la confirmation que depuis de nombreuses années, ces cabinets interviennent dans la stratégie de l’Etat ». Déjà lors des quinquennats Sarkozy et Hollande, Éric Bocquet se souvient de l’intervention du fameux cabinet McKinsey. « En 2014, la Cour des comptes avait donné un rapport au Sénat sur l’activité de ces cabinets : il relevait que les compétences des ministères n’étaient pas assez sollicitées et estimait que ces cabinets faisaient office de ‘caution technique’ », rappelle-t-il. Finalement, « on se rend compte que l’Etat est devenu consulto-dépendant ».
D’autant que l’expertise de ces cabinets est remise en cause. « Aux Etats-Unis, McKinsey a payé une indemnité de 573 millions de dollars pour régler un contentieux sur les opiacés. Les autorités américaines reprochent au cabinet de conseil d’avoir contribué à la crise des opiacés. Et le gouvernement français les sollicite pour être conseillé sur les vaccins ? », s’étrangle Bocquet.
Pour terminer voici une vidéo qui décrit la main-mise de McKinsey sur la politique sanitaire de la France :
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4 Réponses à “En France, nous n’aurions pas assez de fonctionnaires !”
François Leclerc du Tremblay, en religion le père Joseph, capucin de son état était surnommé l’éminence grise de Richelieu. Tous les hommes de pouvoir ont recours à ce genre de personne. Des fois, l’éminence grise est de bon conseil, comme dans le cas de ce moine, des fois c’est catastrophique. Il semble que nous soyons dans le second cas.
Cela demontre que le gouvernement, une fois de plus, n’a pas le niveau et se tourne vers d’autres professionnel.
ça montre bien les limites de l’énarchie, voire son incapacité à réfléchir et innover. Ce qui est anormal, c’est alors de conserver tous ces dir cab et autres conseillers de toutes sortes, quand ce sont des privés qui font le boulot !
Mac Kinsey ne serait il pas dans le même temps en train de travailler « au black » pour la campagne de celui qui a envie encore de nous emmerder 5 ans?