Tous contre Wauquiez !
L’offensive médiatique se poursuit contre le favori le l’élection prochaine du président des Républicains.
Ce matin encore, Nicolas Domenach, sur RTL, s’est déchainé dans une chronique au vitriol contre Laurent Wauquiez. Il se gaussait du refus de ce dernier d’un débat télévisé entre les 3 candidats à l’élection.
Laurent Wauquiez sait très bien qu’il aura les deux autres candidats contre lui, ce qui est bien normal, mais surtout que les médias feront un compte rendu partisan du débat, ce qui l’est moins. L’acharnement des médias contre François Fillon reste encore douloureusement dans nos mémoires !
Dans cette convergence des attaques contre le tenant d’une droite affirmée et décomplexée – ce que les médias ne peuvent supporter – j’ai trouvé sur Boulevard Voltaire un billet de Michel Prade, qui va à contre-courant. Un billet par ailleurs très intéressant, que je vous soumets maintenant :
Pour une droite plus forte,
laissons une chance à Laurent Wauquiez
Son action à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes
donne du sens à cette réflexion.
L’enjeu de l’élection, concernant la présidence des Républicains, n’est pas de sélectionner le vainqueur d’une course à l’échalote – en l’occurrence la campagne électorale – où le plus à droite l’emporterait. Il est plutôt de faire ressortir celui qui aura la force de créer une dynamique, un élan susceptible d’entraîner une majorité de Français sur un projet de redressement de notre pays.
Une droite plus forte, cela ne signifie pas que son leader ait le curseur idéologique de son discours le plus à droite possible, mais que son projet assume pleinement la rupture avec des années de socialisme.
Le futur patron des Républicains doit nous convaincre d’une espérance pour demain, nous rendre plus forts, plus courageux, pour lutter contre les idéologies qui ont mis notre pays à plat.
« N’ayez pas peur » devrait être le message fondateur.
Mitterrand confiait que, lors de dîners officiels dans feu l’URSS, à la veille de son implosion, les dirigeants communistes ne se cachaient guère pour faire le procès du système en place. En France, nous sommes aujourd’hui très près de la fin de l’ère post-1968, et en coulisses les langues se délient.
Notre ami Pascal Célérier a raison de comparer Macron à Gorbatchev. Le président de la République française sera probablement le dernier président « socialiste ». Ses réformes cosmétiques et son inféodation à des conseillers, gardiens du temple de l’idéologie soixante-huitarde, n’offrent pour seule alternative crédible qu’un changement de cap réel.
Pour le moment, nous sommes totalement sous l’emprise des médias visibles. Ils sont les cerbères du domaine de la pensée unique qui entrave durement le débat démocratique. Et le lucide combat d’Emmanuelle Duverger, dénonçant le scandale des aides publiques à la presse, nous ouvre les yeux sur les raisons qui empêchent l’émergence d’une information libre et indépendante.
Comme le soulignait Laurent Obertone dans son livre La France Orange mécanique,
les plateaux télévisés, lors des émissions politiques, se résument à un parterre composé de socialistes, crypto-socialistes, et de personnes appartenant à la fausse droite.
Il y a quelquefois un invité conservateur bon teint. Mais celui-ci devient inaudible, tant le déséquilibre est important. Et il est rapidement mis en difficulté par un animateur partial.
Mais bon sang de bonsoir ! Ne plus vouloir d’une Europe technocratique, de ce « machin » qui uniformise de Madrid à Stockholm, n’a rien d’anti-européen.
Contrôler, avec le plus de rigueur possible, combien de migrants nous pouvons recevoir, et définir qui nous ne voulons pas, n’est pas contraire à l’esprit d’hospitalité. C’est du bon sens.
Bref, être de droite ne conduit pas à la « peste brune ».
Être plus forts, plus courageux individuellement pour combattre les maux qui rongent notre société depuis des décennies donne du sens à l’idée d’homme providentiel. Si nous comptons régler nos problèmes collectifs, en commentant les infos télévisées assis confortablement sur le canapé de notre salon, alors aucun homme politique ne pourra conduire notre pays sur le chemin du redressement. Seule une droite plus forte de l’énergie et de l’engagement des hommes qui la composent peut remettre la France sur les rails.
Laissons à Laurent Wauquiez une chance de nous prouver qu’il peut nous servir de guide et entraîner au-delà de la droite forte. Son action à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes donne du sens à cette réflexion.
Michel Prade pour Boulevard Voltaire
Quelques autres articles publiés par Michel Prade sur Boulevard Voltaire :
- Ils osent tout…
- Les Constructifs ? Ils veulent « pourrir »…
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