Les militants pro-zemmour sont agressés.
Le pouvoir et la presse regardent ailleurs !

Rappelez-vous le meeting de lancement de la campagne d’Eric Zemmour tenu à Villepinte. Des militants de SOS Racisme avaient perturber le meeting.

Il s’en était suivi une bagarre musclée entre les activistes de SOS Racisme, le service d’ordre et quelques militants.

La presse en avait fait des tonnes, une semaine durant !

BFMTV, reportant la faute sur Eric Zemmour, avait titré :

Meeting d’Eric Zemmour à Villepinte :
des militants de SOS Racisme agressés lors d’une action.

Depuis, le service d’ordre des meeting d’Eric Zemmour a été largement renforcé mais aujourd’hui, ce sont les militants de Reconquête ! qui sont en permanence agressés par les antifas et des racailles de banlieue !

Et ceci, dans l’indifférence générale et la censure des médias !

Par exemple l’agression de Stanislas Rigaud, le président de Génération Z :

Après le meeting de @ZemmourEric à Metz, @stanislasrig et @DenisCieslik ont été agressés à la gare par une dizaine de “jeunes” : “fils de pute”, “sale pd”, “on lui baise sa mère”pic.twitter.com/b3Co1X4B3d

— Jules Torres (@JulesTorres17) March 19, 2022

On se rappelle aussi de Tanguy David, militant pro-Zemmour, agressé à cause de sa couleur de peau :

Du côté des autorités, l’impunité dont jouissent les antifas de la part du pouvoir macronien est un scandale absolu qui prouve, s’il en était encore besoin, que la Macronie roule à gauche !

Voici l’édito d’Ange Appino paru dans le Magazine L’Incorrect :

Violer une zemmourienne est-il Charlie ?

Attachées à suivre l’exemple de la mère de Raphaël Arnault, les vidéos tournent. La même histoire depuis des mois. Une poignée de jeunes gens habillés comme un dimanche midi sur le parvis de Notre-Dame-d’Auteuil. Pantalons chino saumon, chemises immaculées, pulls noués autour des épaules. Serait-ce exagérer que d’évoquer les chaussures bateaux ? A peine. Bon, en face, une autre ambiance. Des survêtements outrageusement inélégants en lycra, ou une matière très très relou approchante. Cet accent rocailleux de racailleux dont nous parlons souvent dans L’Incotidien. Parfois des matraques, parfois des gazeuses, toujours des coups. Parfois des antifas, parfois des vrais mecs de cités, toujours des fumeurs de shit qui se glissent la main dans le caleçon tard le soir en pensant aux pectoraux de Booba. Les exemples sont légions, et se multiplient à mesure que l’échéance électorale se rapproche. Stanislas Rigault menacé et traité d’homosexuel, mais dans des termes plus fleuris, samedi à Metz où se tenait un meeting du Z (et que ça soit vrai ne change rien les gars, ok ?), deux militants qui déployaient vendredi une banderole dans l’Essonne aspergés d’essence, et même s’il n’y a pas eu de suites vous voyez un peu la violence de la symbolique. A Metz, quelques moments avant l’agression de Rigault, à la sortie du meeting, a eu lieu peut-être la plus significative de ces agressions.

Un jeune couple de nazis, enfin de militants de Reconquête!, était pris à parti par une petite dizaine d’antifas à grosse voix et survêt comme nous disions plus haut. Alors que les insultes pleuvent sur le couple qui recule face à la horde, plusieurs de ses membres hurlent « on va violer ta meuf » au jeune homme. A plusieurs reprises. Finalement, il sera touché par quelques coups qu’il rendra non sans courage. Alors, évidemment, comme pour les aspergés d’essence, la symbolique de viol en est précisément restée au stade symbolique. Et vous pourrez balayer l’inquiétude d’un revers de main en disant qu’il ne s’agit que de mots, de menaces de torses bombés. Mais puisque nous en sommes aux mots, regardons-les de plus près. Chacune de ces agressions des militants de Reconquête, notamment celle de Metz, commence par la prononciation de la sentence suivante : « Racistes ! » Et le mot échauffe les âmes. Une fois qu’il est prononcé, la chasse est ouverte. Et ses chiens cruels.

Vous avez tous écouté en cours d’histoire. Vous connaissez votre vingtième siècle sur le bout des doigts, et ces six années en son cœur où l’humanité s’acharna contre elle-même comme jamais en trois cent mille ans sur cette sympathique planète. Vous savez que le massacre commence par les mots, c’est-à-dire par la déshumanisation. On assène « raciste » comme avant « juif » ou « fasciste. » Toute entreprise d’extermination est en premier lieu une entreprise conceptuelle de déconstruction de l’humanité de la future victime. Mais penserez-vous, vous adorez penser des choses, il ne s’agit en l’occurrence que d’enfants qui jouent aux durs. Mais si vous lisiez plus souvent Marc Obregon ou Jean Baudrillard, vous sauriez que la réalité se joue bien plus qu’elle ne se vit. Les SS jouaient à exterminer les juifs polonais, se regardaient remplir les fours crématoires sans trop y croire, émerveillés et terrifiés de leur puissance d’enfants monstrueux qui du rêve macabre faisait cette puanteur bien réelle dans les narines, bien âcre des chairs calcinées. Les pires meurtriers ne se recrutent pas chez les soldats aguerris mais chez ces gosses malingres et rêveurs, quand leur imagination surchargée trouve une victime expiatoire sur laquelle se soulager.

Alors, puisqu’il faut bien tirer des enseignements des analyses, je prescrirais à tout militant d’Eric Zemmour de se préparer à éviter le pire. Ce n’est qu’un jeu jusqu’à ce que ça n’en soit plus un. Ces jeunes gens un peu idéalistes et très bourgeois fantasment la virilité toute la journée, sans comprendre qu’ils fantasment en fait le trouble des yeux inégalables de Guenièvre qui contemplent de leur donjon Lancelot abattre Méléagant. Mais la virilité n’émeut les reines et les petites responsables locales de Reconquête que parce qu’elle est utile. Il s’agit de protéger sa femme et sa terre, pas de frissonner sur le crâne luisant de Papacito. Le droit d’occuper des rues pleines d’antifascistes se paie de sueur sur le tapis des salles de boxe, ou se paiera de sang sur l’asphalte.

Ange Appino pour le Magazine L’Incorrect.