L’acceptation moutonnière, par une majorité des Français, du pass vaccinal a constitué, à mes yeux, une profonde révolution dans la soumission du peuple au pouvoir et une régression des libertés individuelles sans précédent.
Victime d’une myocardite après les deux premières injections du vaccin Pfizer, et refusant la troisième dose, j’ai pu ressentir personnellement cette frustration d’être privé de droit élémentaire d’aller au cinéma, au restaurant et de prendre les transports en commun.
Un sentiment d’injustice était d’autant plus fort que je ne violais aucune loi puisque le vaccin n’était pas obligatoire !
Un sentiment aussi de colère et une perte de confiance dans les Institutions, en voyant tous les contre-pouvoirs – presse, députés, Conseil d’état et Conseil constitutionnel – se coucher devant un pouvoir brutal prenant des mesures illégales, selon moi.
C’est donc avec une grande inquiétude que j’ai entendu parler, au niveau français et aussi européen, d’un portefeuille d’identité numérique qui est pour moi la porte ouverte vers le crédit social dont on peut mesurer le danger et l’inhumanité en Chine.
Voici une interview de Virginie Joron, eurodéputée RN paru sur Boulevard Voltaire, et dans laquelle elle fait part de son inquiétude vis-à-vis de ce portefeuille européen :
« Portefeuille européen d’identité numérique : contrôler,
tracer, censurer, noter, sanctionner pour et par qui ? »
À l’heure où le monde occidental prend conscience de la manière inhumaine avec laquelle les autorités chinoises gèrent l’épidémie de Covid, Virginie Joron, eurodéputée RN et membre du groupe Identité et Démocratie, a interpellé le commissaire européen Thierry Breton sur le projet européen de création d’un « portefeuille d’identité numérique » à l’horizon 2030. Elle alerte sur les risques de la mise en place d’un véritable contrôle social « à la chinoise » en Europe. Et répond aux questions de Boulevard Voltaire.
Boulevard Voltaire : En quoi la création d’un portefeuille européen d’identité numérique conçu pour le bien des citoyens serait-elle une menace pour nos libertés ?
Virginie Joron : Le sujet de l’identité numérique européen avec le fameux « portefeuille européen d’identité numérique » est un sujet passionnant et effrayant en même temps. Il peut nous faciliter la vie, c’est vrai : dans une application, on aura notre carte d’identité, notre carte bancaire, notre carte de Sécurité sociale et notre carte d’embarquement. De plus, comme l’évoque la Commission, tout cela reste encore facultatif.
Mais la menace pour nos libertés est aussi multiforme. C’est pourquoi plus ce projet de décennie numérique pour l’horizon 2030 avance et plus les craintes se font jour. On a découvert, avec le passe vaccinal et son code QR relié à la caisse de Sécurité sociale, que le pouvoir pouvait nous interdire de restaurants, de discothèques, de salles de cinéma, de salles de sport. Pire : des médecins, infirmiers ou encore pompiers ont été interdits d’exercer leur profession. Des professionnels pourtant d’utilité publique.
Cette dérive autoritaire a été inattendue et excessive au regard de l’évolution de la pandémie. Son seul but était/est-il uniquement la vaccination de masse ? Assurément Machiavel aurait intégré cette expérience dans ses écrits s’il avait vécu à notre époque. Voilà pourquoi certains s’interrogent sur la portée de cette dérive de la conduite de l’État. Assistons-nous à un test grandeur nature pour tester notre aptitude à nous soumettre à un système de contrôle sous couvert d’urgence pandémique ?
À Bruxelles, cette expérience est vue comme un tremplin pour nous faire accepter ce portefeuille européen d’identité numérique. La pandémie ayant provisoirement disparu, l’extension du Certificat Covid européen jusqu’en juin 2023 sera voté sous prétexte de nouvelle pandémie ou de nouveaux variants. Le vote en Commission LIBE (libertés civiles) au Parlement européen a eu lieu la semaine dernière. Le vote final aura lieu en juin et je voterai, bien sûr, contre avec les élus du Rassemblement national.
Sous prétexte de lutte contre la pandémie, on nous fait entrer petit à petit dans un système de contrôle, de traçage, de frontières intérieures voire d’exclusion pourtant contraire au sacro-saint principe bruxellois de la liberté de circulation. Pour rappel, la liberté de circulation et de séjour des personnes dans l’Union a été instaurée par l’article 48 du traité de Rome en 1957. C’est, depuis 70 ans, une pierre angulaire de la citoyenneté de l’Union.
J’ai visité récemment, avec des collègues eurodéputés, des professionnels du secteur de la technologie biométrique. L’avancement de ces technologies est effectivement impressionnant. Tout est prêt, comme le code QR associé avec la photo et le vaccin. Il n’y a plus qu’à choisir le support : implantation de puce ou application ?
Nous avons eu de belles démonstrations de reconnaissance faciale et de reconnaissance vocale et ces experts se sont voulus rassurants. Mais qui va gérer nos données ? Microsoft ? Qui va décider de ces exclusions ? McKinsey ? Aujourd’hui encore, malgré une communication sur un besoin de souveraineté dans le numérique, aucune entreprise européenne n’obtient les faveurs de la Commission dans les marchés publics. Au contraire, depuis vingt ans, la Commission a décidé, par trois fois, d’autoriser le transfert des données des Européens aux États-Unis à l’encontre de la jurisprudence de la Cour de justice (affaire Schrems contre Facebook).
Contrôler, tracer, censurer, noter, sanctionner pour et par qui ? Ce seront aussi des enjeux majeurs pour demain.
Boulevard Voltaire : Quelle a été la réponse du commissaire européen Thierry Breton ? Vous a-t-il rassurée ?
Virginie Joron : En tant que membre de la Commission du marché intérieur, j’ai l’opportunité d’interroger régulièrement son commissaire, qui est Thierry Breton, choisi par Emmanuel Macron en remplacement de Sylvie Goulard. La dernière fois, ma question tournait autour de ce portefeuille numérique européen et la crainte d’une dérive à la chinoise car la Commission souhaite la mise en place rapide de cet outil dans l’Union européenne. Se voulant rassurant, il m’a répondu qu’évidemment, ils ne voulaient surtout pas revenir à du confinement strict, comme on peut le voir, ces derniers jours, à Shanghai, et que ce portefeuille nous protégera donc du confinement et de la quarantaine. Mais – et c’est une intéressante nuance – il a souligné qu’une majorité de citoyens français ou européens ont très bien accepté ce passe vaccinal. À l’entendre, comme ce sera un outil facultatif, il n’y aura aucune difficulté pour que nos compatriotes acceptent ce nouvel outil. Je ne suis donc aucunement rassurée, notamment au regard de la chasse aux non-vaccinés qui va bientôt s’ouvrir.
Boulevard Voltaire : Revenons à l’actualité immédiate : vous nous apprenez que, dans le contexte de la pandémie de Covid, le passe sanitaire européen vient d’être reconduit jusqu’en juin 2023 : quelles conséquences concrètes pour nos vies ?
Virginie Joron : Comme indiqué en préambule, le passe sanitaire est un tremplin afin de nous faire entrer dans ce Portefeuille européen d’identité numérique grâce au Certificat Covid européen qui a été obligatoire et « bien suivi » par tous les États membres.
Il aurait dû s’achever en juin 2022. Or, pandémie il y a ou doses de rappel il y a, ce Certificat Covid européen va être étendu jusqu’en juin 2023. La communication aux États membres de la Commission européenne du 27 avril est d’ailleurs très claire à ce sujet : « Il nous faut intensifier encore la vaccination et l’administration de doses de rappel », nous dit Ursula von der Leyen, sa présidente non élue, car « nous entrons dans une autre phase de la pandémie ».
Compte tenu des dernières élections en France et de la déclaration d’Emmanuel Macron sur la vaccination obligatoire, bon élève, il suivra la feuille de route de Mme von der Leyen. Le passe sanitaire perdurera. Et, tout porte à le croire, avec une amélioration du produit comme l’intégration du dossier médical. La suite, nous la connaissons : nos vies seront rythmées par le rappel des doses, et pour faciliter nos déplacements, la carte d’embarquement y sera également intégrée, comme la SNCF l’avait déjà proposé cet hiver. La participation des entreprises privées sera un développement à suivre.
Au niveau public, d’autres déclinaisons de ce passe sont à l’essai, comme avec l’exemple de la ville de Bologne, en Italie, avec le « Smart Citizen Wallet », qui est une autre dérive de ce système de portefeuille où l’on peut intégrer de nouvelles règles dites vertueuses ou de bons comportements citoyens. Une espèce de passe vert où c’est le volet écologique qui entre en jeu. Rouler au diesel, ne pas prendre les transports publics, oublier de faire le tri des déchets et payer des amendes pour dépassement d’horodateur engendreront de mauvais points qui se traduiront par quoi ? Par un refus de place dans une crèche ? Par une amende prélevée automatiquement sur le compte ? Tout est permis selon la couleur politique de la municipalité.
La Chine, avec son crédit social que l’on a souvent moqué, est devenue un modèle pour certains comme Justin Trudeau, le Premier ministre du Canada. Espérons que Macron ne suivra pas Justin.
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3 Réponses à “Le portefeuille d’identité numérique est-il une menace ?”
I est visible que l’europe des salauds veut imposer les doses, malgres leurs inefficacité sur la transmissions, et la contamination,
du jamais vu pour un vaccin normal…
Quand au portefeuille numerique un nom moderne bien choisis pour nous eloigner du nom de credit social de la chine,
ca sera la meme chose.
Quand on voit les interdiction qui se multiplient pour rien,
qui sont imposé malgres l’evidence du covid bien moins mauvais qu’une grippe dans la plupart du temps,
On devine la feuille de route de ces zozos, supprimer apres avoir testé le comportement de la population face a la trouille imposé jour apres jour par les gouvernement de l’europe et du monde,
qui se fichent completement de la population,
de leur insecurité, de la violence qui les touches,
la tactique employé par ces zozos est clairement d’imposer toutes les restrictions ( comme en chine ) pour interdire tout comportement deviants pour les gouvenements.
Ainsi la deconstruction de l’humanité commencera,
sur la sexualité,
sur les comportement aux quotidiens, dans les relations envers tout le monde….
Ca sera comme en union sovietique..
Le meilleur pour ceux qui aimeront ca :
AU temps de l’union sovietique, il etait interdit de depasser minutes d’amor avec sa compagne,
en chine c’est 2 minutes,
cela veut dire que si une personne veut bien vous denoncer vous aurez enfrein une pseudo loi qui pourra vous mener loin dans les problemes.
Lire le pouvoir confisqué de Helene Carrere D’encausse, qui decrit bien l’etat dans lequel sont ces societés absurde.
Evidement tout ceci n’est qu’une inquietude, vraiment ?
avez vous remarqués
dans les documentaires sur la chine, que lorsque un couple se marie, ceux ci sont vite séparé de leur conjoints car l’etat leur impose un travail si eloigné de l’un de l’autre, qu’ils ne se voient que toutes les 5 semaines environ…
On peut imaginer que touts les rapports entre humains soient aussi restreints, 5 mn pour les soviets, et 2 mn pour les chinois, les veinnards…
Le communisme n’aime pas ce qui est humain, et essais d’introduire dans leurs vie l’inhumain.
AU temps de l’union sovietique, il etait interdit de depasser 5minutes d’amour avec sa compagne,
au dela c’etait un delit.
Curieux de se poser la question est ce une menace…c’est évident il suffit d’aller lire le Great Reset de Schwab…c’est le retour du nazisme piloté par les ultra-riches !!
Ils ne s’en cachent même pas depuis 2020 !!!
Cela fait 2 ans qu’on le crie à travers la fausse pandémie
mais le réveil des mougeons est long long…