« Tout changement est salutaire et positif ! »
C’est la devise que semblent avoir adoptée les progressistes. Ils ne parlent pas de changement mais de progrès, prétandant ainsi que tout changement ou tout progrès est, par définition, positif.
Un autre principe propre aux progressistes est plus dévastateur. C’est celui qui veut qu’on puisse réinventer le monde de demain en faisant table rase du passé.
Les conservateurs, quant à eux, considèrent que les choses peuvent – et même doivent – évoluer mais que tout changement doit tenir compte de l’acquis du passé. En corrigeant les erreurs passées mais en en « conservant » les avancées.
Ces derniers croient en outre que les Hommes ont la mission de transmettre à leurs descendants le monde que leur a légué leurs anciens, si possible en l’ayant amélioré.
Les progressistes, eux, rêvent de recréer le monde chaque matin à partir d’une feuille blanche. Du coup la transmission n’a plus aucun sens pour eux.
Je décèle aussi chez les progressistes la tendance, voire la détermination, à la déconstruction du passé qui va jusqu’à la négation ou la dégradation des valeurs et des traditions françaises.
Prenez par exemple le mariage pour tous !
Pendant des décennies les gauchistes, bouffeurs de curé, ont dénigré le mariage, le traitant de tradition bourgeoise. Et, malgré ça, ils se sont battus comme un seul homme pour que les homosexuels puissent en bénéficier !
Où est la logique sinon la volonté de dénaturer le mariage ?
Je parle d’arrogance des progressistes quand je les vois s’attaquer à des traditions ancrées chez les Français, quand ils débaptisent les fêtes de Noël pour en faire les fêtes d’hiver, etc …
Voici un excellent article de Gabrielle Cluzel paru sur Boulevard Voltaire dans laquelle elle dénonce l’attaque dont est victime une nouvelle fois la fête des mères.
Là aussi il s’agit de déconstruire la famille et les liens mère-enfants.
Dissoudre la fête des mères : la cancel culture, c’est aussi ça
La Dernière Fête, c’est le nom d’un roman un peu nostalgique de La Varende. 2022 sera-t-elle l’année de la dernière fête des mères ? Si, du côté de l’Éducation nationale, aucune consigne n’a été donnée, les médias ne parlent que de ça : « Pour rendre cette fête traditionnelle plus inclusive et représentative des différentes situations familiales, ces professeur.es des écoles ont décidé de célébrer la fête des gens qu’on aime, voire de ne pas marquer le coup du tout », peut-on ainsi lire sur le site de Elle. Le magazine manie l’indigeste écriture inclusive pour faire montre de son grand féminisme mais ne s’insurge aucunement de la suppression d’une reconnaissance proprement féminine, de ce privilège exorbitant d’enfanter, comme disait Françoise Héritier.
Le procédé est toujours le même, la déconstruction plutôt que la destruction, entre lesquelles il n’y a qu’une différence de chronomètre : elle suscite moins d’opposition parce que progressive, mais le résultat est le même. Ce n’est pas une suppression qui est initiée, mais une dissolution dans un grand tout : comme François Hollande avait créé le ministère des Familles qui était en fait un ministère « défamille », avec un « dé » privatif (si tout est famille, rien n’est famille), d’aucuns proposent que la « fête des gens qu’on aime » remplace « la fête des mères ». Comme si l’amour que l’on porte à une mère était comparable à l’affection que l’on peut éprouver pour son camarade de classe, son instituteur ou son chien (qui, au train où l’on va, fera bientôt partie des « gens »). Comme si le dévouement de l’une ne méritait pas plus de reconnaissance que les marques d’intérêt superficielles des autres.
Comme pour Noël, on emballe le déboulonnage dans le papier de soie de l’inclusion et de la délicatesse. Selon Le Parisien, « de plus en plus d’écoles décident de l’adapter pour les petits ayant perdu un parent ou issus de familles monoparentales ou homoparentales ». Mais aucun de ces enfants n’est né par parthénogenèse. Tous ont au fond du cœur une maman, à laquelle ils pensent même si les adultes évitent le sujet. Les maîtresses d’autrefois, en un temps où les orphelins étaient plus nombreux, savaient comment, délicatement, aider à fabriquer malgré tout un petit présent qui serait déposé dans un lieu dédié (sur un oratoire, devant une photo), c’était même l’occasion salvatrice pour l’enfant, une fois dans l’année, d’en parler. Dans le même Parisien, une pédopsychiatre s’émeut, d’ailleurs, de cette disparition programmée : « Les rituels sont importants, ils sont vecteurs de transmission de valeurs pour un groupe, ils servent à définir la place de chacun. Le jour de la Fête des mères, les mamans sont sacralisées. »
A-t-on le droit de penser que des institutrices déguisent en tact ce qui n’est qu’un mélange de flemme et d’idéologie ? Il faut trouver une idée et suppléer aux doigts maladroits des enfants sans complètement les remplacer. Quelle corvée ! Les maîtresses n’en imaginent pas la portée. Les mères non plus, d’ailleurs, qui ne savent parfois que faire de ces petits objets bricolés. Et pourtant… Que l’on me permette une anecdote : j’ai visité, il y a longtemps, un appartement venant d’être mis à la location parce que la vieille dame qui y vivait depuis cinquante ans venait de décéder. Le propriétaire – son fils – ne cessait d’en parler, y compris aux potentiels locataires, un peu surpris. Sa sœur et lui n’étaient pas en meilleurs termes avec leur mère. Celle-ci avait divorcé et leur reprochait à mots couverts d’être restés en contact avec leur père. L’âge n’avait rien arrangé, elle était devenue tellement acariâtre qu’il n’osaient guère l’appeler et passaient peu la voir. Elle était morte seule.
Mais c’était à eux, les enfants, de vider l’appartement. Et sous le lit, il avait trouvé une boîte à chaussures et, dans la boîte, une collection de cadeaux de fête des mères. Elle avait tout conservé, précautionneusement. Et lui, le sexagénaire grisonnant, en pleurait. Tout était pardonné. Je ne sais dans quel cimetière ni quel coin du ciel sont ces institutrices d’après-guerre, mais elles mériteraient d’être bénies, plus d’un demi-siècle plus tard, pour leurs deux heures de bricolage laborieux.
Comme Joyeux Noël, bonne fête Maman, de souhait innocent, deviendra bientôt marqueur politique suspect. Il est des moments où c’est à ces gens qui ne nous aiment pas que l’on aimerait faire leur fête.
Gabrielle Cluzel pour Boulevard Voltaire.
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2 Réponses à “L’arrogance inouïe des progressistes”
« Tout changement est salutaire et positif ! »
La destructions des valeurs et bonnes traditions qui maintiennent une certaine humanité est salutaire ?
Pour permettre la voie a l’inversion des valeurs qui ce prepare a tout les niveau de la société.
Ceci explique l’extreme lascisme envers la delinquance et la dureté envers le peuple, ainsi que le grand remplacement et le refus d’écouter le peuple.
C’est le mal qui avance déguisé a nos portes pour mieux detruire.
« Tout changement est salutaire et positif ! »
La guerre est aussi un changement, donc c’est positif d’après eux, cela doit expliquer pourquoi macron et une partie de l’europe recherche la guerre en mettant l’huile sur le feux pour un conflit qui ne nous concerne pas.
Oui, plus le temps passe, plus le mal apparait a la surface, il est là ou on ne l’attendait pas, parmis « l’elite » qui ne font rien pour le combattre.
Ce sont tres souvent les jeunes qui sont sensible a la deconstruction car on leur promet tout et n’importe quoi, alors que les plus agées se rendent mieux compte de la portée de ces actes.
Les deconstructeurs savent a qui s’adresser pour detruire la société,
comme dans les pays communistes se sont les jeunes qui ont la parole, parce que tres influencable .
Souvenez vus de ces gosses qui brandissait le petit livre rouge de mao censé contenir la verité…
Dans tout pays c’est a eux que s’adresse les decostructeurs et pas aux personnes agées.
Quand a ceux qui sont qui sont agés, se sont soient des politicards vendus ou des imbeciles.