Il n’y a que la France et principalement Emmanuel Macron pour croire encore à la réalité du couple franco-allemand. Et si l’on croit à cette réalité, force est de constater que, dans ce couple, c’est bien l’Allemagne qui porte la culotte ! Depuis plusieurs années déjà, la parole de la France dans les instances européennes ne compte plus. Jamais un président français n’aura accepté avant Macron que la France soit humiliée autant par l’Europe.
Mais pour Macron, il n’y a pas de France, donc pas d’humiliation !
Dans le domaine de l’énergie, la France se fait rouler dans la farine par les écolos allemands depuis des années. La France bénéficie, avec le nucléaire, d’une énergie indépendante et peu chère. Comment se fait-il qu’à cause d’un accord européen, les consommateurs français payent leur électricité selon un prix établi par l’Europe en fonction du prix du gaz ?
Quel président, quel gouvernement ont signé ce marché de dupe ?
Un autre coup bas contre la France se prépare à Bruxelles, concernant l’énergie nucléaire dont on rappelle qu’elle ne produit pas de CO2, problème numéro 1 de la planète, nous répète t-on ! L’énergie nucléaire va être bannie des énergies de transition (énergies dites vertes) ce qui la privera de toute subvention européenne ! Décision scélérate contre la France néanmoins célébrée par les écolos français ! C’est ce que nous rapporte cet article de Boulevard Voltaire :
L’Union européenne en croisade contre le nucléaire : vers un massacre de la politique énergétique à la française
La nouvelle fut tranchante comme une pale d’éolienne en pleine vitesse. Hier soir, les résultats de deux enquêtes parlementaires diligentées par le Parlement européen ont exclu le nucléaire de la liste des énergies vertes de l’Union. Cette décision a fait crier de joie les écologistes promoteurs du renouvelable. Ainsi, Yannick Jadot s’est empressé de publier sur son compte Twitter : « Yes ! Les énergies renouvelables sont les seules énergies d’avenir pour le climat et pour la paix ! »
Victoire pour le climat : Les Commissions environnement et économie du Parlement européen rejettent l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la #taxonomie européenne ! Yes ! Les énergies renouvelables sont les seules énergies d’avenir pour le climat et pour la paix !
— Yannick Jadot (@yjadot) June 14, 2022
Qu’elle semble loin, l’époque où le monde entier lorgnait sur la France et son gigantesque parc nucléaire. Une énergie décarbonée, efficace et à bas prix, qui ravissait et rendait fiers tous les Français. Un soir de printemps 1974, Pierre Messmer, alors Premier ministre sous Pompidou, présentait à la nation un grand plan énergétique qui sortirait le pays de sa dépendance aux énergies fossiles importées du Moyen-Orient. C’était un pas de géant vers l’indépendance énergétique. Le « plan Messmer » était aussi une révolution écologique avant-gardiste, expression du génie français dans la recherche scientifique. Cinquante ans plus tard, la France continue d’être l’un des pays qui émet le moins de gaz carbonique au monde. Et alors que l’on bassine chaque jour les Français avec l’injonction du « réduisez votre empreinte carbone », nos dirigeants semblent avoir oublié qu’il fut un temps où la France dominait le monde par sa production d’énergie. Les grandes décisions stratégiques se prenaient alors à Matignon et à l’Élysée. Aujourd’hui, c’est à Bruxelles que tout se joue. Chasse gardée des lobbyistes du renouvelable, l’Union européenne s’affirme désormais comme la némésis du secteur nucléaire hexagonal. Et pour cause, les « commissions environnement et économie » du Parlement européen, largement encouragées par des organisations lobbyistes du renouvelable comme ClientEarth ou l’allemande Agora, sont appuyées par des pays farouchement opposés au nucléaire, comme le Luxembourg ou l’Allemagne. Pour Fabien Bouglé, expert en politique énergétique et lanceur d’alerte sur l’avenir du secteur nucléaire français, cette nouvelle cache une réalité inconnue des Français :
Il s’agit d’une véritable déclaration de guerre de l’Allemagne au nucléaire français, explique-t-il à Boulevard Voltaire, […] aux conséquences terribles si la France ne réagit pas rapidement.
Avec un mix énergétique faisant la part belle au charbon et aux renouvelables, l’Allemagne a décidé, sous l’impulsion de Merkel, de s’affranchir du nucléaire. Le parti écologiste actuellement au pouvoir cherche à continuer cette politique et a ouvert la voie à de larges importations de gaz. Couverte d’éoliennes et de panneaux solaires, l’Allemagne désire exporter son modèle aux autres pays européens, France comprise. Fabien Bouglé rappelle à cet égard qu’il est « suicidaire » pour la France d’adopter une telle politique énergétique alors même que notre approvisionnement électrique provient à 40 % de notre parc nucléaire, permettant aux Français de s’offrir une électricité relativement bon marché quand les Allemands payent l’électricité au tarif le plus cher d’Europe. En juillet, le Parlement européen votera définitivement l’exclusion ou non du nucléaire de la liste des énergies vertes admises par l’Union européenne. Prise d’assaut par les associations écologistes, le tout-puissant lobby du renouvelable et le gouvernement allemand, la France devra monter au créneau si elle veut maintenir un parc nucléaire puissant, apte à alimenter les Français en électricité et, pourquoi pas, comme ce fut jadis le cas, exporter de l’énergie vers ses voisins. Geoffroy Antoine, journaliste, pour Boulevard Voltaire.
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Une réponse à “Nucléaire : l’Europe joue contre la France !”
L’eneregie nucleaire 177 fois moins pollutante que les centrale a charbon qui seront reutulisé en france quand les ecolos auront fermés les centrales nucleaire, l’energie la plus propre.