Je suis effaré que, dans le pays de Descartes et de Pascal, on ait perdu toutes les qualités intellectuelles qui ont fait la renommée internationale de la France et qui faisaient que la voix de la France pesait plus que sa puissance économique et militaire modeste.
Emmanuel Macron aura tout ruiné en cinq ans et sa dernière mise en scène dévoilant des conversations privées et confidentielles entre Vladimir Poutine et lui a mis un point final à la nullité de son influence dans le conflit ukrainien.
Nos « élites » ont perdu tout sens de la mesure et de la réflexion approfondie avant de décider toute action. Elles ne sont plus guidées par l’esprit d’analyse et de synthèse mais par une moraline qui s’applique de manière manichéenne.
Avec le covid, on avait d’un côté la vérité de la vaccination massive et de l’autre le mensonge et le complotisme. Avec l’Ukraine, c’est la même chose ! Il y a le diable Poutine et l’ange Zelenski !
Quand on voit les résultats des mesures de rétorsion prises par l’Union européenne et la France contre la Russie, mesures qui pénalisent plus les peuples européen et français que la Russie, on peut s’étonner du peu d’esprit critique des médias occidentaux.
Devant l’unanimité anti-russe et pro-zelenski de la presse française, il est légitime d’aller prendre ses informations en dehors de la France et de ses médias aux ordres du pouvoir.
C’est ce que je vous propose en relayant ici une analyse publiée par le ministre des Affaires étrangères de la Russie, Sergueï Lavrov, et reprise dans le média Marcel D. en 4-4-2 .
Dans cette analyse, Sergueï Lavrov, dénonce les mises en scène organisées par l’Occident pour se rallier les médias et les opinions publiques à ses projets de guerre.
J’assume totalement de relayer un point de vue partisan exprimé par un responsable éminent de Russie qui s’oppose à la pensée dominante française. Chacun fera la part des choses et restera juge de sa propre opinion. Je ne fais que contribuer au pluralisme de l’information.
Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de Russie analyse les mises en scène de la politique occidentale
La méthode de la propagande politique occidentale : concocter une infox, attiser son ampleur jusqu’à une catastrophe planétaire pendant deux ou trois jours, en bloquant l’accès de la population aux informations et avis alternatifs, et quand les faits font surface, ils sont simplement ignorés, dans le meilleur des cas ils sont mentionnés dans les derniers fils d’actualité en caractères réduits. De telles mises en scène servent de prétexte à des sanctions, des agressions barbares, avec des centaines de milliers de victimes civiles, tant en Irak, en Libye qu’en Ukraine, où se déroule la guerre de l’Occident contre la Russie.
Les forces armées russes et les milices des Républiques populaires de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL) remplissent leurs missions dans le cadre de l’opération militaire spéciale en faisant cesser la discrimination scandaleuse et le génocide des Russes et éradiquant les menaces directes à la sécurité de la Fédération de Russie créées pendant des années par les États-Unis et leurs satellites sur le territoire de l’Ukraine.
Essuyant une défaite sur le champ de bataille, le régime de Kiev et ses parrains occidentaux n’hésitent pas à organiser des mises en scène sanglantes afin de diaboliser notre pays dans l’opinion publique internationale. Il y a déjà eu Boutcha, Marioupol, Kramatorsk, Krementchoug. Le ministère russe de la Défense avertit régulièrement avec des faits de la préparation de nouvelles mises en scène.
Les mises en scène des « crimes » de la milice du Donbass et des forces armées russes : un simple fait témoigne de la valeur de ces accusations. En montrant au monde entier la « tragédie de Boutcha » début avril 2022 (on soupçonne que les Anglo-Saxons sont impliqués dans la décoration de la mise en scène), l’Occident et Kiev ne répondent toujours pas aux questions élémentaires pour savoir si les noms des victimes ont été établis et quels sont les résultats des autopsies. Ils noient le poisson et refusent de répondre, parce qu’il n’y a rien à dire.
Les mises en scène provocatrices organisées par l’Occident ont commencé bien avant 2022
1999, région serbe du Kosovo-et-Métochie, village de Racak. Un groupe d’inspecteurs de l’OSCE arrive sur le lieu de découverte de plusieurs dizaines de corps portant des vêtements civils. Le chef de la mission annonce immédiatement, sans mener d’enquête, un acte de génocide, alors que des conclusions de ce genre ne relèvent pas du mandat du fonctionnaire international. L’Otan entame tout de suite une agression armée contre la Yougoslavie en détruisant sciemment le centre télévisuel, des ponts, des trains de passagers et d’autres sites civils. Par la suite, il s’avère qu’il ne s’agissait pas de corps de civils, mais de combattants de l’Armée de libération du Kosovo déguisés en civils. Cependant, la mise en scène avait déjà servi de prétexte pour le premier usage de la force contre un État membre de l’OSCE depuis la signature en 1975 de l’Acte final d’Helsinki. À noter que c’est l’Américain William Walker qui était chef de la mission de l’OSCE dont la déclaration a servi de « détente » pour déclencher les bombardements. L’agression a eu pour résultat principal le détachement forcé du Kosovo de la Serbie et l’installation de la plus grande base américaine Bondsteel dans les Balkans.
2003, la prestation tristement célèbre du secrétaire d’État Colin Powell au Conseil de sécurité des Nations unies avec une fiole contenant une poudre blanche qu’il avait présenté comme des spores d’anthrax soi-disant fabriqué en Irak. Et une nouvelle fois la mise en scène avait porté ses fruits: les Anglo-Saxons et leurs alliés ont bombardé l’Irak, qui n’arrive toujours pas à rétablir sa structure étatique. Le fake a été rapidement percé à jour: tout le monde a reconnu qu’il n’y avait pas d’armes biologiques ni de destruction massive en Irak. Par la suite, l’un des instigateurs de l’agression, le premier ministre britannique Tony Blair, a reconnu le fake en disant que c’était une erreur, cela peut arriver à tout le monde. Alors que Colin Powell se justifiait plus tard en disant qu’il avait été trahi par les renseignements. Quoi qu’il en soit, une nouvelle provocation avait servi de prétexte pour mettre en œuvre leur plan de destruction d’un pays souverain.
2011, la Libye. Il y avait une dramaturgie spécifique. Cela n’est pas allé jusqu’à un mensonge direct, comme au Kosovo ou en Irak, mais l’Otan avait grossièrement déformé une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. Cette résolution établissait une zone d’exclusion aérienne en Libye pour maintenir au sol l’aviation militaire de Mouammar Kadhafi. Et elle ne décollait pas. Cependant, l’Otan a commencé à simplement bombarder les unités de l’armée libyenne qui luttaient contre les terroristes. Mouammar Kadhafi a été cruellement tué, il n’en reste rien de la Libye, on tente à ce jour de la recoller, sachant que ce processus est supervisé une nouvelle fois par une représentante américaine nommée par une décision personnelle du Secrétaire général de l’ONU sans aucune consultation avec le Conseil de sécurité. Dans le cadre de ce processus, les collègues occidentaux ont mis en scène plusieurs fois des accords interlibyens sur des élections qui ne menaient à rien. La Libye demeure un territoire où sévissent des groupes armés illégaux. La plupart d’entre eux collaborent étroitement avec l’Occident.
Février 2014, l’Ukraine. L’Occident en la personne des ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France et de la Pologne forcent le président Viktor Ianoukovitch à signer avec l’opposition un accord pour cesser la confrontation et régler pacifiquement la crise ukrainienne en créant un gouvernement intérimaire d’union nationale et en organisant en l’espace de quelques mois des élections anticipées. Mais c’était une mise en scène: le lendemain matin l’opposition a organisé un coup d’État sous des slogans russophobes et racistes, les garants occidentaux des accords n’avaient même pas tenté de les raisonner. Plus encore, ils ont immédiatement commencé à encourager les putschistes dans leur politique antirusse, le déclenchement d’une guerre contre leur propre population, le bombardement des villes du Donbass seulement parce que sa population avait refusé de reconnaître le coup d’État anticonstitutionnel. Les habitants du Donbass ont été proclamé pour cela « terroristes », encore une fois avec l’encouragement de l’Occident.
Il est à noter que l’assassinat de manifestants sur le Maïdan, dont l’Occident accusait tantôt les forces de l’ordre loyales envers Viktor Ianoukovitch, tantôt les renseignements russes, était également une mise en scène. En réalité, la provocation a été organisée par des radicaux de l’opposition qui collaboraient étroitement avec les renseignements occidentaux. Les faits ont rapidement fait surface, mais la mise en scène avait déjà rempli son rôle.
L’article complet peut être consulté sur le site du ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie.
Marcel D. Le média en 4-4-2.
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6 Réponses à “Ukraine : l’Occident représente t-il vraiment le « Bien » ?”
Nous arrivons à la fin d’une domination initiée au XVème siècle dont le déclin commença avec la Grande Guerre. Nous sommes à bout de souffle et tout le monde s’en rend compte.
Il n’y a guère de solution, quand une civilisation est touchée à mort, elle disparaît ou se transforme. La nôtre disparaîtra, les valeurs qui nous sont prônées révulsent beaucoup de peuples.
macron a été d’une nullité et d’une arrogance inouïe face à Poutine, et avoir rendu publiques ces conversations est un manque total de respect envers la Russie. Tout cela témoigne d’une ignorance totale des peuples concernés, et de leur histoire. Une fois de plus l’arrogance des européens qui voient le reste du monde à travers leur prisme !
https://ripostelaique.com/wp-content/uploads/2022/07/video_202
2-07-21_00-31-59.mp4
Discours d’un fou isolé?
Je cite :
La méthode de la propagande politique occidentale : concocter une infox, attiser son ampleur jusqu’à une catastrophe planétaire pendant deux ou trois jours, en bloquant l’accès de la population aux informations et avis alternatifs, et quand les faits font surface, ils sont simplement ignorés, dans le meilleur des cas ils sont mentionnés dans les derniers fils d’actualité en caractères réduits. De telles mises en scène servent de prétexte à des sanctions, des agressions barbares, avec des centaines de milliers de victimes civiles, tant en Irak, en Libye qu’en Ukraine, où se déroule la guerre de l’Occident contre la Russie.
C’est une des methodes habituelles des merdias et des pseudo politiciens.
Pour chaque situation ils emloient la methode la plus adaptée.
L’occident est devenue l’empire du mensonge.
LCI est devenue le relais de la propagande ukrainienne.
A quand une Marseillaise avec autant de cœur, de chœurs et de ferveur???
https://www.youtube.com/watch?v=J7dreKYHY3U