Aux Etats-Unis, on l’appelle la Grande Démission !
On parle d’un phénomène massif puisque depuis deux ans, le nombre d’Américains ayant démissionné de leur poste serait de 48 millions !
C’est un phénomène inédit aux États-Unis. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le pays connaît un taux de démissions croissant. Au mois de novembre, plus de 4,5 millions d’Américains ont ainsi quitté leur emploi, selon les chiffres publiés par le Bureau américain des statistiques du travail. Du jamais vu en deux décennies. La puissance américaine est ainsi passée de « You’re Fired » (« Vous êtes virés »), à « I quit » (« Je démissionne »). Ce phénomène est même devenu viral sur les réseaux sociaux (source Novethic).
Le mouvement a été lancé par Shana Blackwell, jeune employée d’un supermarché Walmart qui a publiquement annoncé – dans le haut-parleur du magasin – qu’elle démissionnait. Sur TikTok, la vidéo est devenue virale, générant des dizaines de millions de vues et un hashtag qui reflète une vraie tendance « #quitmyjob ». « Il y a un aspect sociétal, social, voire psychologique », décrypte l’économiste Philippe Crevel. « Pendant la pandémie, certains salariés ont pris conscience que leurs conditions de vie n’étaient pas bonnes et qu’ils souhaitaient avoir un travail en phase avec leurs envies et leurs valeurs », ajoute-t-il.
Voici une analyse de ce phénomène proposée par Judikael Hirel dans les colonnes de la Sélection du Jour :
C’est à se demander si continuer de travailler a encore vraiment un sens … La pandémie et ses conséquences sur l’organisation du quotidien professionnel, entre confinement et télétravail, ont chamboulé la notion même de travail. À tel point que nombre d’emplois supposant d’être présent et de travailler dur pendant que les autres se distraient (hôtellerie, restauration…) sont actuellement confrontés à une véritable pénurie de main d’œuvre. Une nouvelle forme d’inégalité professionnelle a par ailleurs vu le jour, creusant un fossé entre ceux qui peuvent télétravailler, et organiser leur vie personnelle en conséquence, et ceux qui ne le peuvent pas. Pourtant, une majorité de Français (54%) estime que leur activité ne leur permet tout simplement pas de travailler à distance.
En entreprise, les recruteurs ressentent de plus en plus la pression imposée par une nouvelle génération de salariés. Quand les uns disent vouloir donner du sens à leurs choix professionnels, les autres montrent surtout une absence totale d’engagement au service de leur employeur. Plus largement, de la vie du couple au fait d’avoir des enfants, en passant par la vie professionnelle, c’est le fait même de s’engager qui semble – parfois – rebuter cette génération. Si le lien salarial la lie encore à son employeur du moment, le sentiment d’appartenance à une entreprise, lui, n’a apparemment pas survécu à la pandémie. Pas question de perdre sa vie à la gagner, comme disaient les manifestants bien souvent d’origine bourgeoise de Mai 1968… Certains vont même jusqu’à écarter toute offre d’emploi ne proposant pas de télétravail. Ainsi, selon une récente étude de l’Adp Research Institute, 71% des jeunes de 18 à 24 ans estiment qu’ils pourraient quitter leur job si leur employeur leur demandait de revenir à 100% en présentiel. Les mots clés du quotidien professionnel sont désormais « autonomie » et « flexibilité », au grand dam du management intermédiaire, qui perd au passage sa raison d’être dans cette nouvelle hiérarchie professionnelle aplatie. Le travail distant se fait désormais en solitaire, les outils connectés permettant en soi de mesurer la productivité réelle de chacun.
Serait-ce comme si la vie ne devait plus qu’être une adolescence sans fin ? La philosophe Fanny Lederlin, auteur de l’ouvrage Les Dépossédés de l’open space. Une critique écologique du travail (PUF, 2020), constate « l’installation, dans les rapports de travail, d’une alternative satisfaction/démission, qui semble avoir succédé à l’alternative satisfaction/revendication, qui prévalait jusqu’alors. » Elle s’apparente selon elle à « une relation consumériste : si les conditions de travail sont satisfaisantes, je reste, sinon, je pars. La dimension collective du travail semble avoir disparu. »
Pour autant, après deux ans d’essor, le télétravail ne fait plus rêver comme aux premiers jours. Une forme de lassitude semble poindre chez de nombreux Français, Allemands et Italiens, si l’on en croit l’étude tout juste réalisée par Allianz-Trade auprès plus de 3000 employés. Si la baisse des temps de trajet et une certaine flexibilité des horaires constituent de vrais plus, la disparition de toute barrière entre vie professionnelle et vie privée pose question. Sans oublier la quasi absence de relations humaines avec ses collègues, de vie d’entreprise, si la répartition du télétravail sur la semaine n’est pas bien gérée.
2 Réponses à “La pandémie a t-elle tué le sens du travail ?”
Eh bien si je n’avais pas été en retraite au début de la covidémence, (j’ai eu très peur car prise de retraite encore pas assez lointaine et en âge d’être réquisitionnée), j’aurais démissionné, bien qu’adorant mon métier!
Pourquoi?
Parce que ma morale, ma croyance, mon éthique, ma déontologie n’auraient pas accepter de faire ce que l’n m’imposait sur un plan à la fois professionnel et personnel!
Nombre de mes collègues ont choisi la porte de sortie de la démission.
Ceux qui ont tenté de rester pour combattre Satan, ont été suspendus!!!!
Merci, Judikael Hirel, de ne pas tout mélanger.
C’est à se demander si continuer de travailler a encore vraiment un sens
Non se suicider et/ou se rendre malade pour continuer à martyriser les malades, voire les tuer (allons, les euthanasier…), martyriser les familles, nos anciens, nos enfants (notamment en leur injectant de produits dangereux, en les muselant…).
Ce n’est en tout cas pour nombre d’entre nous le sens que nous donnons à notre vie
A ce sujet, je félicite ceux qui ont donné leur vie (au propre, hélas et au figuré) pour continuer à vraiment soigner et à respecter la vie des autres, dans l’ombre… jusqu’à ce que des collabos les dénoncent…
Oui, même dans la médecine, nous arrivons aux consultes en vidéo..
C’est mieux que rien et encore… Rien ne vaut un vrai examen clinique…
Mais nos gouvernants satanistes s’en fichent…
L’important est ce qu’ils vont recevoir des labos afin de les placer dans des paradis fiscaux…
Chez moi, j’ai la totale, un fils policier, une fille infirmière et un petit fils pompier et tous dans le neuf trois, pas de télétravail pour eux.
Donc je sais ce qu’ils endurent actuellement, hier ma fille est rentrée chez elle crevée, après les 12 heures imposées à l’hôpital, elle n’a pris qu’une pose que de 15 minutes.
Elle a commencé à 7 heures, levée à 6 elle habite pas loin de l’hôpital une chance ; Elle a fini à 19 h, le temps de se changer et de passer le relais, sortie 19 h 15, ensuite elle est allé récupéré mon petit fils pompier qui effectuait une garde, elle l’a récupéré à 20 heures, et aujourd’hui rebelote, Bien sûr elle aura 3 jours de repos consécutifs, comme elle dit le 1er jour elle est tellement HS qu’elle va faire grand chose, le 2ème il faudra rattrapé tout ce qui n’a pas été fait.
Le cadre infirmier, lui dit vous n’avez plus de transmission (c’est évident puisque sur 12 heures c’est elle même qui prend le relais) profitez en pour vous posez, dans les dires c’est facile, dans les faits rarement possible.
Mon fils policier je vous en parle pas il suffit de lire actu 17 pour avoir un aperçu. Les menaces sont légion, chaque intervention finie en rébellion etc…
Pour mon petit fils pompier, (18 ans) tout nouveau tout beau.
Je comprends qu’il y ait des métiers qui n’attirent plus.
Le covid avec l’interdiction de travailler pour les non vacc, le confinement … à fait que les gens n’ont plus envie de bosser, bien payer ou pas.