Certes mon titre est un peu provocateur … Il faut bien attirer le chaland ! Je voulais seulement vous parler des écoles catholiques et il y a bien longtemps qu’elles ne sont plus dirigées par des ecclésiastiques !
Je souhaitais juste relayer un article paru dans Le Club de Valeurs actuelles et consacré à la dérive wokiste observée même dans ces écoles catholiques qu’on croyait un peu protégée de ces idéologies perverses.
L’école apparaissait jusqu’à récemment comme un refuge pour échapper à la déchéance de l’école publique française, mais il semble bien que le wokisme parvienne à infiltrer même ces sanctuaires encore épargnés !
Lors de l’université d’été de Reconquête!, Eric Zemmour a annoncé la création d’une association Parents vigilants dédiée à combattre toutes les dérives de la propagande dans le milieu scolaire.
Quelques jours seulement après, 25 000 parents s’étaient déjà inscrits à cette association !
Voici l’article du Club de Valeurs actuelles :
Texte érotique, pronoms inclusifs, transidentité …
la stupéfiante dérive woke
des écoles catholiques de Bordeaux
Anecdotiques ou plus inquiétantes, de nombreuses dérives progressistes ont été portées à la connaissance de Valeurs actuelles. Des faits qui ne sont pas circonscrits aux écoles bordelaises ni à l’enseignement privé catholique, mais révèlent la face cachée d’un entrisme politique, insidieux ou plus prosélyte, qui gangrène aussi l’instruction publique à l’échelle nationale. Enquête.
Les mots sont crus, et l’esprit qui les reçoit pas encore mûr. Une scène de sexe, décrite dans le détail à des collégiens de 4ème : c’est la mauvaise surprise qu’ont eu des parents d’élèves, en ouvrant le cartable de leurs enfants, il y a quelques jours à Bordeaux. Écrivain d’envergure internationale, le japonais Haruki Murakami n’a pourtant pas fait des nouvelles torrides sa spécialité. La professeur du collège de l’Assomption Sainte Clotilde, qui plaide l’oubli malheureux, n’avait d’ailleurs pas imposé à tous ses élèves la lecture de « Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil » (éditions Belfond), fiction classique proposée parmi d’autres. Saisie, la direction de l’établissement s’est dite émue du choix de l’auteur. L’enseignante s’en est par la suite ouverte en cours, auprès des élèves, pour s’excuser. Un signalement a été transmis au rectorat. Après la polémique soulevée sur les réseaux sociaux par la révélation de ce texte, de nombreux parents d’élèves se sont épanchés, auprès de Valeurs actuelles, sur des faits qui ne seraient pas si isolés. « Pendant la campagne présidentielle, une professeur a dit aux enfants qu’elle ne voterait pas pour Zemmour », confie Guillaume, père d’une élève scolarisée dans le même établissement, où l’emoji « homme enceint », introduit par Apple, aurait aussi fait débat, comme la question de l’euthanasie, à laquelle une enseignante s’est dite favorable. L’école est-elle seulement le lieu de ces considérations politiques ?
Si au lycée Sainte-Marie Grand Lebrun, d’obédience marianiste, les crucifix ont été bannis des salles de classes, à l’école primaire du Bon Pasteur, les élèves de CP chantent à l’unisson « Pour un monde nouveau », sorte d’hymne écologiste aux accents pour le mieux mièvres, pour le pire très doctrinaires : « Laissons toutes nos autos et prenons l’air à bicyclette ; économisons l’eau, recyclons tout ce que l’on jette ; cultivons, mangeons bio ; plus de nucléaire comme avant ; L’énergie qu’il nous faut viendra du soleil et du vent ». Ou encore : « Ouvrons une autre voix (sic), prenons bien soin de la planète ; plus de chacun pour soi, pour la conserver bleue et verte ; soutenons d’une seule voix le projet révolutionnaire ; la nature sera loi de ce troisième millénaire » Le catéchisme catho remplacé par un catéchisme écolo ? C’est en tout cas la crainte, souvent même le constat factuel, dressé par plusieurs familles sollicitées.
Les écoles catho de plus en plus laïques
Au-delà de l’immixtion du politique dans une enceinte qui devrait en être préservée, c’est « un programme souvent contraire à la doctrine de l’Eglise catholique que l’on enseigne. Souvent, mes enfants rentrent à la maison en demandant des choses comme « c’est quoi une GPA ? » », s’inquiète Guillaume, qui se dit non seulement opposé sur le plan éthique à cette pratique, mais déplore avant tout que l’école, lieu de formation intellectuelle, devienne celui d’une formation politique. Jean*, lui, s’est ému de l’enseignement de pronoms dit « inclusifs » à l’école Saint Gabriel. « Iel, iels », les néo-pronoms de la troisième personne, qui servent à décrire des personnes non binaires, selon les tenants de la propagande woke, étaient inscrits dans le cahier de ses enfants, scolarisés en CM2. Alertée là aussi par les parents, la direction de l’établissement a reçu des explications de l’enseignante, qui croyait bien faire en s’appuyant sur le dictionnaire, vraisemblablement Le Petit Robert, seul à ce jour à en proposer une définition : « Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (iel) et du pluriel (iels), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre. Iel se définit comme non binaire. Exemple : Les stagiaires ont reçu les documents qu’iels doivent signer. »
« La maitresse a expliqué à la directrice qu’elle l’utilisait pour désigner une personne dont on est incapable de percevoir le sexe à distance, alors que son origine, pourtant, n’est pas du tout là », relate le père de famille. Préférer l’hypothèse de la naïveté à celle de la revendication ? La première est courante, la seconde « exige un esprit rare » aurait dit Michel Rocard… « Le iel en soi n’est pas grave, mais c’est une série de petites choses qui finissent par habituer les enfants à un nouvel ordre social », déplore Jean.
L’école Saint-Gabriel n’en est pourtant pas à sa première polémique. Il y a quelques années, une petite fille musulmane, qui refusait légitimement d’assister à un cours de catéchisme, s’en était vue écarter par la bénévole qui l’animait, sans esclandre. Ses parents, pourtant, qui avaient exigé des excuses en menaçant l’établissement d’une mauvaise publicité médiatique, l’accusant d’islamophobie, avaient été entendus par la direction. La bénévole, elle, avait écartée pendant plusieurs mois.
Si l’école Saint Genès La Salle a déjà reçu la visite de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), d’autres parents déplorent que l’institution qu’ils ont choisi ne promeuvent plus leurs valeurs chrétiennes. Pour de plus en plus de parents non croyants, scolariser ses enfants dans une école catholique est souvent gage de qualité et de prestige. Au grand dam des parents catholiques, qui devenant minoritaires, n’y trouvent plus ce qu’ils y cherchaient. C’est le cas de Jean-Baptiste Fayet, père d’une petite fille, scolarisée il y a quelques années à l’école privée Saint-Michel, dans le cœur historique de Bordeaux. Un imam, un rabbin et un prêtre : le trio avait rendu visite à une classe de CP au nom du dialogue des religions. « Passons sur le fait que pour des enfants aussi jeunes, se soit trop tôt. Mais n’établir aucune hiérarchie entre ces trois rencontres, mettre sur un pied d’égalité les deux autres religions avec celle que l’on veut transmettre à nos enfants, et pour laquelle on les scolarise en école catho, quand même… », s’étrangle Jean-Baptiste. Là encore interpellée, la directrice de l’établissement semblait à peine effleurée par la problématique.
Le récit cauchemardesque d’un changement de sexe
Tout juste arrivée à Bordeaux, Françoise*, elle, promet aujourd’hui qu’elle scolariserait ses enfants dans le public. Une mauvaise expérience, vécue dans un lycée catholique d’une grande métropole, l’en a convaincu. Proposée aux élèves, une bande dessinée au titre éloquent : Appelez-moi Nathan (édition Payot Graphic), et aux images encore plus parlantes, les avaient particulièrement choqués. Les parents avaient en vain interpellé la direction. Le bouquin décrit l’histoire de Lila, une adolescente qui décide de changer de sexe, dont l’opération est décrite par le menu : « masectomie bilatérale » (ablation des seins) et « hystérectomie » (retrait de l’utérus) y sont illustrées dans le détail de cases ensanglantées, alternant avec des dialogues indigents et vulgaires, pensés comme représentatifs d’adolescents ici caricaturés et essentialisés. La coalition de parents en colère réunie contre l’enseignante « lui a servi à se victimiser et à se conforter dans son choix », déplore Françoise, qui n’a reçu aucun soutien de la direction.
Un précédent similaire, concernant cette-fois une école publique, en région parisienne, avait provoqué un émoi médiatique autrement plus considérable, en pleine campagne présidentielle de 2012. L’histoire de Betty Coton, contée à des élèves de CM1, âgés de 9 à 11 ans, décrivait dans des termes brutaux le viol et la mutilation, avec un coupe-papier, d’une petite fille arrachée à son village africain.
Les enfants de Françoise sont maintenant grands, et n’auront pas à étudier, comme cela a été rapporté à Valeurs actuelles, le premier roman de l’écrivain controversé Virginie Despentes, King Kong Théorie (éditions Grasset), proposé aux élèves de première du lycée catholique de La Sauque, à La Brède, au sud de Bordeaux. Les parents auraient préféré des classiques …
Ce que dit la loi
Vent debout contre ces phénomènes, qui relèvent plus d’une véritable lame de fond que de l’anecdote selon eux, plusieurs parents d’élèves consultés disent vouloir préparer l’avenir. Pour ne plus que ces évènements se reproduisent. L’association familiale catholique de Bordeaux veut mener la contre-offensive : projet de bibliothèque « aux lectures saines », sensibilisation des directeurs d’établissement et des familles, conférence du philosophe Fabrice Hadjadj en novembre sur le thème du wokisme, travail en lien avec la Direction diocésaine de l’enseignement catholique (DDEC) de Gironde… La structure n’aurait d’ailleurs que peu de marge de manœuvre, sur le choix des enseignants, nommés par le rectorat, et des contenus, dont la responsabilité incombe aux chefs d’établissements. Néanmoins, les textes de lois sont clairs. Le Conseil constitutionnel, sur décision du 23 novembre 1977, stipule ainsi que « les maîtres, auxquels est confiée la mission d’enseigner dans un établissement privé lié à l’État par contrat d’association, sont tenus de respecter le caractère propre de ce établissement ». Si elle ne proscrit pas l’enseignement de certaines notions à l’école catholique sous contrat, cette disposition autoriserait, néanmoins, les autorités religieuses à demander le respect de leurs valeurs, veulent croire certains observateurs. Encore faut-il que celles-ci fassent l’objet d’un consensus… La loi du 5 janvier 2005, dite loi Censi (article L442-5 du Code de l’éducation), semble renforcer cette notion : « Les enseignants, dans le cadre du projet éducatif de l’établissement dans lequel ils exercent, ont la liberté d’adopter des attitudes qui vont du respect (devoir de réserve) jusqu’à l’engagement dans la mise en œuvre de la proposition chrétienne. »
En attendant, l’obsession du “pas de vague” dans ces établissements, malgré les remous provoqués par l’entrisme du politique, toujours à sens unique, celui du wokisme, fait toujours loi. Aux dires des sources consultées et de l’actualité qui ne les dément jamais, celui-ci ne fait pas seulement des ravages dans l’enseignement catholique bordelais, mais aussi dans l’enseignement public français, qui poursuit chaque année sa dégringolade dans les classements internationaux. Quand les fondamentaux décroissent, l’idéologie, elle, s’installe. Le ministère de l’Éducation Nationale, qui a publié en septembre 2021 une circulaire Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire, semble hélas peu concerné par la question. Charité bien ordonnée commence pourtant par soi-même.
*Les prénoms ont été changés.
Quentin Hoster pour le Club de Valeurs actuelles.
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2 Réponses à “Même les curés virent wokistes ?”
Certes c’est vend-de-la-haine et la-crotte tout craché.
Maintenant, vu que c’est catholique, il ne faut pas oublier notre faux pape, nommé là par on ne sait qui (qu’a fait en réalité le conclave?) après la mise en retraite (première fois!) d’un pape toujours vivant en ce moment.
Faux pape préférant les musulmans aux chrétiens orientaux, adorant les rituels païens et j’en passe et des meilleures!
Je préfère, de loin, le discours de notre représentant mondial de la chrétienté (qui est orthodoxe) depuis mai 2016 :
Répondons à quelques questions très simples pour nous-mêmes. Je veux maintenant revenir sur ce que j’ai dit, et je veux aussi m’adresser à tous nos citoyens, pas seulement aux collègues présents dans le public, mais à tous les citoyens russes :
voulons-nous avoir « parent numéro un », « numéro deux », « numéro trois » au lieu de « maman et papa » dans notre pays, en Russie – sommes-nous devenus complètement fous ?
Voulons-nous que les enfants dans nos écoles, dès l’école primaire, soient exposés à des perversions qui conduisent à la dégradation et à l’extinction ?
Voulons-nous qu’on leur apprenne qu’il existe d’autres genres que les hommes et les femmes et qu’on leur propose une opération de changement de sexe ?
Est-ce cela que nous voulons pour notre pays et nos enfants ? Tout cela est inacceptable pour nous, nous avons notre propre avenir.
Je le répète, la dictature des élites occidentales est dirigée contre toutes les sociétés, y compris les peuples des pays occidentaux eux-mêmes.
C’est un défi pour tous.
Cette négation totale de l’homme, la subversion de la foi et des valeurs traditionnelles, la suppression de la liberté prennent les caractéristiques d’une “religion à l’envers” – le satanisme pur et simple.
Dans le Sermon sur la montagne, Jésus-Christ, dénonçant les faux prophètes, dit que c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Et ces fruits empoisonnés sont déjà évidents pour les gens – non seulement dans notre pays, mais dans tous les pays, y compris de nombreuses personnes en Occident même.
C’est tellemet vrai :
la dictature des élites occidentales est dirigée contre toutes les sociétés, y compris les peuples des pays occidentaux eux-mêmes.