Pour la justice, une mosquée est plus sacrée
que la cathédrale Notre-Dame de Paris !

Publié par le 15 Déc, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Pour la justice, une mosquée est plus sacrée que la cathédrale Notre-Dame de Paris !

Notre justice est malade !

Depuis que le « mur des cons » du Syndicat de la magistrature a jeté une lumière crue sur la partialité d’une partie des magistrats, on ne compte plus les décisions qui semblent conforter les soupçons d’une justice partiale, penchant à gauche, et délivrant des jugements à contre-courant du bon sens populaire.

Il est souvent très instructif de comparer les jugements rendus pour des faits similaires reprochés à des justiciables suivant qu’ils sont de droite ou de gauche.

C’est ce qu’a fait Valeurs actuelles, cette semaine, en comparant les peines infligées aux identitaires qui avaient occupé pendant quelques heures une mosquée en construction à Poitiers et celles  délivrées contre des Femen qui avaient envahi Notre-Dame de Paris et endommagé des cloches.

Prison pour les identitaires

Le 20 octobre 2012, 73 militants du mouvement Génération identitaire grimpent sur le toit de la mosquée, en chantier, de Poitiers. En passant, ils déplacent des tapis de prière et déploient à l’extérieur du bâtiment une banderole réclamant un référendum sur la construction des mosquées et sur l’immigration massive. Deux autres affichent le nom du mouvement et le nombre « 732 », en référence à la bataille de Poitiers. L’UOIF, proche des Frères musulmans, porte plainte. Cinq militants identifiés comme les organisateurs de l’action sont poursuivis pour provocation « à la discrimination, à la haine ou à la violence » et « dégradations en réunion« .

La sentence est tombée : quatre des cinq hommes ont été condamnés à un an de prison avec sursis et cinq ans de privation de droits civiques, et l’association à 40 000 euros d’amende. lls font appel de cette condamnation qu’ils jugent « scandaleuse ».

Relaxe pour les Femen

Le 12 février 2013 , le lendemain de l’annonce du renoncement de Benoît XVI, neuf Femen pénètrent dans la cathédrale de Paris. Devant des fidèles et des touristes présents ce jour-là, elles exhibent leurs torses maculés d’inscriptions moquant la religion catholique, singent le signe de croix et scandent des « pope no more » (« plus de pape »). Puis, armées de bâtons, elles s’attaquent à des cloches exposées provisoirement dans la nef. Les vigiles interviennent fermement pour expulser les militantes.

Mgr Jacquin, alors recteur de la cathédrale, dépose plainte contre les neuf Femen pour « dégradations« . En septembre 2014, le tribunal correctionnel de Paris les relaxe et condamne … les vigiles à des amendes de 300, 500 et 1 000 euros avec sursis. Le 29 octobre 2015, la cour d’appel confirme la relaxe des Femen et les condamnations de deux des vigiles.

Que conclure ?

Provocation ? Vous avez dit : provocation ? Comment peut-on justifier ces deux jugements à l’opposé pour des faits similaires ?

Les musulmans, au nom du vivrensemble et de la repentance qui sévit à gauche, seraient-ils devenus intouchables ?

Sachez-le, s’il est admis qu’on puisse entrer dans le plus grand symbole de la religion en France, la cathédrale de la capitale, que l’on puisse insulter la religion, et dégrader ses symboles, il est manifestement interdit de manifester dans une mosquée, fut-elle encore en chantier !

Combien de temps encore les élites médiatiques, politiques et judiciaires pourront-elles humilier le peuple ? Faudra t-il attendre l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite pour que cela cesse ?

Mais, à ce moment-là, il sera trop tard !

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