Les deux font la paire … de traitres !
On apprend que Renaud Muselier, ancien des Républicains et président de la région PACA, vient de rejoindre le parti d’Emmanuel Macron, Renaissance !
Il rejoint ainsi son compère Christian Estrosi qui a fait les yeux doux à Emmanuel Macron pendant des années avant de rejoindre la République en marche.
Je ne peux m’empêcher de les considérer comme des traitres ! Si je peux comprendre que les hommes politiques évoluent dans leurs opinions, je considère avant tout qu’ils sont redevables à leurs électeurs qui les ont placés où ils sont.
Selon moi, lorsqu’on tient un mandat de ses électeurs, une mairie pour Estrosi, une région pour Muselier, on doit respecter ses électeurs et donc on a deux choix :
- Soit on attend que le mandat se termine pour changer de parti,
- Soit on démissionne avant de changer de parti.
Voici quelques extraits d’un article de Marc Baudriller paru dans Boulevard Voltaire :
Muselier rejoint Renaissance : « Bon débarras ! »
Lundi soir, Renaud Muselier siégeait donc au bureau exécutif de Renaissance à Paris, présidé par Richard Ferrand, aux côtés de Stéphane Séjourné, Aurore Bergé, Darmanin, Montchalin, Dussopt, Keller, Riester et autres macroniens passionnés et fidèles depuis des années. Il a plongé après une longue carrière consacrée à la droite, des déclarations à l’emporte-pièce comme s’il en pleuvait, des protestations de fidélité innombrables… Mais, pour le carriériste aveugle, tout passe. Et comme disait le regretté Edgar Faure, « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ». Le vent a tourné. Renaissance, l’ex-LREM ? « C’est le seul parti raisonnable », explique Muselier à Nice-Matin.
Le choix de Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, n’aura surpris personne. C’est l’aboutissement d’un cheminement, comme on le dit des grandes conversions. En l’occurrence, l’aboutissement de l’abandon des dernières convictions du personnage au profit de son intérêt personnel et électoral. Il avait à peine surpris, Renaud Muselier, lorsqu’il avait quitté les Républicains en novembre 2021. Il avait surpris moins encore lorsqu’il avait appelé à voter Macron lors de l’élection présidentielle en février. Comme la candidate LR au soir du premier tour.
Sa décision n’a de quoi sidérer personne, et pourtant, ses anciens amis LR ne le ménagent pas. À l’image de Retailleau :
Et d’Eric Ciotti :
Les deux hommes ont pourtant été proches longtemps. Ciotti a contribué à faire élire Muselier à la tête de la région. Une nouvelle fois confronté à ses démons tentateurs, ceux de la gamelle macroniste, LR veut tourner la page. « Bon débarras », exécute l’ancien député Bernard Carayon, homme de droite et soutien de Ciotti, qui connaît Muselier depuis plusieurs décennies. À BV, Carayon confie :
C’était un jeune homme sympathique et doué qui a grandi dans l’ombre de Jean-Claude Gaudin l’ancien maire de Marseille, mais il aime trop le confort et pas assez le combat. C’était prévisible. À chaque fois qu’il recevait le président de la République, c’était en grande pompe. Il a voulu sauver sa peau et ménager sa clientèle. Mais la politique, ce n’est pas le commerce.
Mais voilà, Muselier fait ce choix honteux à un drôle de moment. Précisément au moment où le macronisme faiblit, perd son assiette. Les Français ouvrent les yeux, le Président n’est plus soutenu que par un Français sur trois. Les mécontents culminent à 62 %.
Muselier rejoint le confort du navire amiral au moment précis où il commence à prendre l’eau, quand la réalité des faits, la réalité de la crise migratoire, énergétique, scolaire, crise de la dette, du pouvoir d’achat, crise sanitaire, crise sociale, crise industrielle, crise agricole, où cette réalité déchire le voile de baratin, d’assurance et de mondialisme aveugle qui font la colonne vertébrale du macronisme.
Marc Baudriller pour Boulevard Voltaire.
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Une réponse à “Estrosi-Muselier, les deux font la paire !”
Beaucoup de politicien naviguent a vue, pret a se vendre, comme la goche et la pseudo justice.