La repentance à géométrie variable de la gauche

A gauche, il ya la repentance nécessaire
et la repentance qui est interdite !

La « bonne repentance » est celle que doit la France à son passé colonial, scandaleusement qualifié de crime contre l’Humanité par Emmanuel Macron !

Jusqu’à la fin des temps, les Français devront battre leur coulpe, accepter l’immigration en guise de rédemption et toutes les humiliations du gouvernements algérien.

La gauche oublie juste qu’elle fut partie prenante dans la guerre d’Algérie ! 

Rappelons-lui que le 12 mars 1956, le gouvernement du socialiste Guy Mollet dans lequel figuraient Pierre Mendès-France et François Mitterrand, obtient de l’Assemblée nationale les « pouvoirs spéciaux » avec la création d’une procédure de justice militaire de traduction directe sans instruction, de la légalisation de camps d’internement et des pouvoirs de police donnés aux militaires. Toutes mesures à utiliser contre la rébellion algérienne !

Mais la gauche ne supporte pas une autre repentance !

Une repentance, selon moi, plus légitime que la précédente : celle que l’on devrait respecter après les horreurs perpétrées durant la Révolution française !

La gauche ne conserve de la Révolution française que la date de 1789 mais oublie l’année 1793 et ses débordements meurtriers durant cette période que l’on nomme la Terreur !

Alors quand le Puy du Fou, cette « pustule » d’extrême droite dont le succès populaire rend la gauche fou-furieuse, « commet » un film à la gloire des Vendéens victimes d’un génocide, la presse de gauche se mobilise pour descendre en flammes le film Vaincre ou mourir.

Voici l’édito d’Arthur de Watrigant paru dans le dernier numéro de l’Incorrect et consacré aux réactions de la presse à ce film :

Ah la gauche et son monopole autoproclamé du vrai, du beau et de la culture !

Dès que quelqu’un ose marcher sur leurs plates-bandes, la machine se met en branle et l’artillerie lourde est de sortie. La dernière en date ? Le Puy du Fou qui ose se lancer dans la production cinématographique. Son crime ? Mettre en scène l’épopée de Charrette. Crime de lèse- majesté, pour Libé et d’autres. On ne touche pas à la République, et qu’importe son musée des horreurs de 1793.

« Scène de conscription sur la place  du village : On n’en veut pas de votre liberté, rendez-nous nos bons prêtres ! Et ils sont où, d’ailleurs, les bons prêtres ? Emprisonnés pour pédophilie ? » écrit le journaliste dans sa critique.

Cocasse venant d’un canard qui en faisait la promotion il n’y pas si longtemps.

Du côté d’Écran Large, ça tire avec la finesse d’un bazooka :

À la vue de Vaincre ou mourir, on espérerait presque que l’enfer existe réellement pour y voir ses responsables prosélytes et réactionnaires y brûler avec délectation.

Belle leçon de tolérance, et remarquons la force argumentative !

L’Obs y va de son petit message « Le tout saupoudré d’un message chrétien lourdement asséné. ». Et sinon côté critique cinématographique ? Quelques analyses ça et là, des critiques parfois justifiées, mais le plus souvent tellement fielleuses qu’on se situe loin du débat esthétique.

Même un youtubeur (quelqu’un qui bavasse des heures face caméra à défaut d’avoir quoi que ce soit de substantiel à dire) s’est fendu d’une vidéo d’un ridicule parfaitement hilarant pour évoquer les héros en se basant « sur l’un des trucs les plus cons que j’ai lu de ma vie : un dossier de L’Incorrect ». On lui essuiera sa morve dès qu’on aura le temps de s’occuper de son cas, mais voilà qui démontre à quel point il était justifié de consacrer à ce thème de l’héroïsme dans le cinéma français un dossier entier, un thème si sulfureux, visiblement, et qui pose aussi la question de la prise en otage idéologique de la culture.

Arthur de Watrigant pour l’Incorrect.

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