Dès que vous prononcez le vocable :
« retraite par capitalisation »
la gauche et les syndicats ouvriers rentrent en transes et poussent des cris d’orfraie !
Les gauchistes ne fonctionnent qu’en dansant autour de totems : la retraite à 60 ans, la retraite par répartition, les 35 heures, l’égalité qu’ils transforment en égalitarisme, la solidarité qu’ils poussent jusqu’à l’assistanat, etc …
La retraite par capitalisation est un véritable chiffon rouge que même la droite n’ose pas agiter.
Et pourtant ce mode de financement des retraites existe bel et bien en France depuis des décennies avec le système de la Préfon dont bénéficient les fonctionnaires !
Un privilège de plus réservé aux fonctionnaires !
Cet article de Boulevard Voltaire nous en parle en y ajoutant le cas des Sénateurs :
Retraites : si on parlait de la capitalisation
dans la fonction publique et au Sénat …
La répartition est belle, sur le papier. Mais si nécessaire, les régimes de retraite de la fonction publique et du Sénat savent succomber aux charmes vénéneux de la capitalisation.
Élisabeth Borne, en présentant le 10 janvier dernier les buts de sa réforme, a déclaré qu’il s’agit de « préserver notre système par répartition », qui est « un choix politique essentiel », « l’un des fondements de notre modèle social » et même, a ajouté le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, « un symbole de la nation ». Pas moins.
À bien y regarder, pourtant, le dogme de la répartition tolère quelques hérésies. Car – horresco referens – il existe dans notre beau pays quelques régimes de retraite amoraux, qui fonctionnent par capitalisation. C’est le cas, notamment, de deux régimes complémentaire et surcomplémentaire de retraite des fonctionnaires, destinés à compenser l’absence de prise en compte de certaines primes dans le calcul de la pension : il s’agit de la Préfon, produit de retraite par capitalisation défiscalisé, créé en 1964, et du régime additionnel de la fonction publique (RAFP), mis en place le 1er janvier 2005, consécutivement à la réforme des régimes des fonctionnaires en 2003.
Lorsqu’il s’agit des retraites de ses agents, l’État sait donc oublier les beautés de la répartition, fondement-de-notre-modèle-social-et-symbole-de-la-nation, et se convertir aux vertus de la capitalisation, aussi peu républicaines soient-elles …
Il n’est pas le seul. Les élus de la République en font autant, en tout cas une partie d’entre eux : le régime de retraite des sénateurs fonctionne par « répartition provisionnée » (ainsi, d’ailleurs, que celui du personnel du Sénat) ; ce qui signifie, en clair, que son financement est assuré en partie par les cotisations reçues et en (grosse) partie par capitalisation. Et – ô stupeur ! – ça marche !
S’il fonctionnait seulement en répartition, le régime des anciens sénateurs serait déficitaire, puisqu’il engrange 12,4 millions d’euros de cotisations et sert 38,10 millions d’euros de prestations. Mais, comme le disait le président de la chambre haute, Gérard Larcher, le 8 février sur France Inter, « c’est un régime qui s’équilibre en lui-même entre la cotisation des sénateurs, la cotisation de l’employeur – qui est le Sénat – et le fruit de la part des réserves qui ont été accumulées pendant 117 années ». Il dispose ainsi de 859 millions d’euros d’actifs « venant en couverture des engagements de retraite », selon les comptes de l’exercice 2021 du Sénat.
Sa gestion est donc saine, contrairement à celle du régime de l’Assemblée nationale, qui est très déficitaire comme le rappelle aussi Gérard Larcher, pas sympa pour les copains : « Nous avons en fait sur la dotation de l’État un apport d’un peu plus de 7 millions par an, quand les députés, c’est 65 millions par an. » Décidément, y a bon la « capi » !
Moyennant quoi, le site Public Sénat indique qu’en 2019, la « caisse autonome » du Sénat permettait de financer une pension d’environ 2.190 euros nets par mois pour un mandat de six ans effectué. En regard, le montant moyen de la pension (CNAV et Agirc-Arrco) des salariés du privé s’élève à 1.119 euros pour une carrière complète. Selon l’association Sauvegarde Retraites, qui a publié une étude sur la retraite des sénateurs en janvier 2017, la caisse assurerait aux heureux élus qui y sont affiliés un rendement hors normes, avec :
près de 6 euros de cotisations pour 1 euro cotisé, contre 1 euro à 1,5 euro pour les régimes de droit commun.
Sauvegarde Retraite révélait aussi que, dans la foulée de la réforme Woerth de 2010, les sénateurs se sont créé de surcroît, depuis le 1er octobre 2011, un régime complémentaire par points pour compenser l’abandon du système de double cotisation qui leur permettait d’acquérir une pension à taux plein après seulement 22,5 années de mandat. « En somme, les sénateurs n’ont plus un régime spécial, mais deux », commentait l’association, en précisant que l’existence de cette retraite complémentaire par points est mentionnée dans le règlement de la caisse des retraites du Sénat, mais que son contenu, en revanche, restait tout à fait opaque : « L’arrêté de questure n° 2010-1329 du 15 décembre 2010, qui en contient le secret, n’est pas public. »
Faites ce que je vote pour vous, pas ce que je fais ?
Éric Letty pour Boulevard Voltaire.
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3 Réponses à “Retraite par capitalisation : ça existe déjà en France !”
Après 80 ans de socialisme plus ou moins soft, et de dirigisme étatique, nos concitoyens, même conscients des limites du système actuel, ont peur d’une solution qui ne soit pas gérée par l’état ! l’état, malgré ses échecs retentissants, ses déficits records, la faillite de da gestion (Air France, SNCF, EDF …) entreprises qu’il faut renflouer tous les ans, malgré ça, nos concitoyens, font plus confiance à l’état qu’aux caisses privées. Et encore on n’a pas évoqué Blackrock qui est le Mal absolu !
Et personne pour dire que pour maintenir le système actuel il faudra, d’une façon ou d’une autre, augmenter la pression sur ceux qui le financent : nos enfants et petits enfants !
Soit par une augmentation des cotisations – ah cette escroquerie cotisations salariales/patronales qui veut faire croire que le salaud de patron, ce vil exploiteur, les paye sur ses deniers propres -, soit « en faisant payer l’état », donc les mêmes, les actifs, à travers des impôts.
Personnellement j’incite mes belle filles – filles de mon épouse – à cotiser des à présent à une complémentaire par capitalisation, et après m’être fait escroquer par le système par répartition, je me contente de ce que j’ai et je me garde bien de demander à nos enfants des efforts supplémentaires qu’ils ne pourraient pas assumer.
Les syndicat se foutent du peuple qu’elle drague a travers ces manifestations sur la retraite.
Tout est orchestré pour une reprise en main par les syndicat et le gouvernement afin de recreer de la confiance entre les syndicats et les gens.
Les syndicat ne sont que le prolongement des moyens et des methodes des dirigeants pour duper les peuples.
On l’a vu avec l’affaire du covid ou les syndicat ont particulerement ete silencieux au lieu d’aider le peuple.