Hier soir, le gouvernement et sa première ministre « techno » ont pris une nouvelle claque magistrale !
Alors qu’Elisabeth Borne avait encore lâché du lest sur les carrières longues pour satisfaire l’aile rebelle des Républicains menée par Aurélien Pradié, 38 députés LR ont voté, hier soir, contre l’article sur l’index sénior !
C’est un camouflet aussi pour Emmanuel Macron qui, à force de concessions continues, voit sa réforme vidée de toute substance concernant l’équilibre financier du système de retraite !
On ne voit pas bien à qui va profiter ce débat consternant qui voit des Républicains inconstants, un Rassemblement national totalement absent à force de se dédiaboliser et une Nupes multipliant les esclandres dans l’hémicycle !
Maxime Tandonnet tire les conséquences de ce lamentable débat dans un article paru dans l’Observatoire du mensonge :
Les conséquences politiques du débat sur les retraites
Ce que je crois profondément : nous vivons une nouvelle étape de la descente aux enfers de la politique française.
Les passions se cristallisent sur les 64 ans qui n’ont strictement aucun intérêt en soi compte tenu des règles du nombre d’annuités (43 ans pour un âge effectif du premier travail à 22,5 ans), de la panoplie de dérogations décidées pour ne pénaliser personne (ou le moins possible) et de la faiblesse du taux d’activité des plus de 60 ans (moins de 30%).
La droite LR s’est une fois de plus laissée piéger, réduite à l’état de supplétive de la majorité macroniste par des manœuvres de couloir et contre la volonté populaire de ne pas accorder au chef de l’Etat une majorité absolue. Elle choisit le camp d’un pouvoir qui sombre dans l’impopularité, contre la Nation à 70 % et 80 % des actifs. Légiférer contre quatre cinquièmes de la force de travail de ce pays – ceux qui payent des impôts – il faut le faire ! Et plutôt que de réfléchir et de se remettre en cause, la droite LR s’enfonce dans le déni en vilipendant tout ce qui essaye de la raisonner.
Son unique argument désormais consiste à dire : nous sommes « de droite » et devons être cohérents avec le programme de toujours, y compris de Valérie Pécresse qui préconisait les 65 ans. Etre cohérent avec un programme qui a conduit à trois défaites aux présidentielles et législatives et 4,8 % aux dernières présidentielles, est-ce vraiment intelligent ?
L’autorité présidentielle n’en sortira pas grandie. Certes, la réforme trouve son origine dans le programme du président Macron. Mais nul n’a oublié que la promesse des 65 ans fut lancée pour déstabiliser la candidature de Valérie Pécresse alors que, quelques mois auparavant, le président proclamait :
Tant qu’on n’a pas réglé le problème du chômage dans notre pays, franchement, ce serait assez hypocrite de décaler l’âge légal du départ à la retraite. Quand aujourd’hui on est peu qualifié, qu’on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on est soi-même en difficulté avec une carrière fracturée, bon courage déjà pour aller jusqu’à 62 ans […] alors on va dire, maintenant, il faut aller jusqu’à 64 ans, vous ne savez pas comment faire pour aller jusqu’à 55 ans […] c’est hypocrite.
Cette spectaculaire volte-face n’est pas de nature à améliorer la confiance des Français en la parole politique.
L’image du gouvernement risque aussi d’en pâtir. Ces 64 ans qui soulèvent la colère d’une vaste majorité de Français apparaissent de plus en plus comme une mesure totémique. Compte tenu des multiples aménagements apportés, la mesure n’aura qu’un impact minime sur l’équilibre des finances publiques. Dès lors que le nombre des annuités exigible est de 43 ans, les 64 ans avaient pour objectif d’obliger à travailler plus de 43 ans les personnes entrées sur le marché du travail avant l’âge de 21 ans (travailleurs manuels). C’est en cela qu’elle est ressentie comme injuste. Cependant, l’ensemble des dérogations à la règle des 64 ans finissent par la neutraliser. Qui pardonnera à un gouvernement d’avoir déchiré (sinon paralysé) le pays pour imposer une règle des 64 ans devenue largement emblématique ? La fermeté dont l’exécutif se prévaut risque de passer pour un accès de mépris.
A l’Assemblée nationale, les cartes aussi seront rebattues. Renaissance avec ses alliés – en dehors de quelques exceptions – mérite plus que jamais le qualificatif de parti godillot, fidèle serviteur du rayonnement élyséen dans une certaine tradition de la Ve République.
A droite de la droite, le RN – qui a longtemps préconisé, à l’inverse de la réforme actuelle, le retour de l’âge de la retraite à 60 ans – se montre plutôt discret, refusant par exemple de soutenir les manifestations. Dans sa quête de la respectabilité, il a laissé à la Nupes le monopole du spectacle dans la contestation de la réforme. Il est possible que cette discrétion soit le prélude à un affaiblissement de ce parti qui risque d’y laisser sa réputation (auto-proclamée) de défenseur du peuple. D’ailleurs son concurrent à l’extérieur du Parlement, Reconquête!, pourrait lui aussi pâtir de cette réforme compte tenu du soutien qu’il a apporté au report à 64 ans.
Plus encore, la droite LR est en mauvaise posture. Son adhésion à cette réforme emblématique du double quinquennat, conçue comme un trophée ou un emblème de la « transformation » de la France, la voue au rôle de supplétif. Elle s’en défend en répétant que les 64 ans (plutôt 65) figuraient dans son projet, au risque de fermer les yeux sur tout le reste, l’insignifiance et le caractère injuste de la réforme et le bilan global des six dernières années.
La droite LR donne ainsi le sentiment de s’allier à la majorité contre le peuple et de reconstituer artificiellement, par une combinaison de couloir, une majorité absolue que la nation avait refusée au chef de l’Etat en juin dernier.
Alors la Nupes, ou gauche radicalisée, sera-t-elle le vainqueur de l’épreuve de force actuelle ? Le procès d’obstruction qui lui est fait à l’Assemblée nationale semble infondé. Les milliers d’amendements, le chahut et les battements de pupitres font partie de la tradition parlementaire à chaque fois qu’un sujet sensible est en discussion. Cette véhémence est une réponse aux armes du parlementarisme rationalisé (47-1, 49-3) qui visent à écourter les débats, inadaptées à une discussion sur un sujet aussi sensible dans le pays. Dans cette épreuve de force, la Nupes colle à la révolte populaire même si cela ne préjuge évidemment pas de sa capacité à inspirer la confiance comme force d’alternance.
En revanche, le chaos politique semble ouvrir la voie à l’émergence de nouveaux visages. Quelques députés de la droite LR ont manifesté leur caractère et leur vision en se désolidarisant de la ligne de leur parti. Grosso-modo, ce sont les mêmes qui s’étaient opposés à l’alignement de LR sur le gouvernement lors de la crise sanitaire et les mesures de l’Absurdistan dont le passe vaccinal, destiné à « emmerder les non vaccinés ». A travers leur opposition, ils ont perçu ce qui se joue au-delà de la question des 64 ans : une épreuve de force entre la classe dirigeante et la France populaire ou périphérique. Ils sont vilipendés par les notables de leur parti qui les accusent de faire cavalier seul. Pour autant, l’esprit frondeur fait lui aussi partie de la vraie tradition gaullienne.
A terme, il est possible que l’avenir leur donne raison.
Maxime Tandonnet pour l’Observatoire du mensonge.
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Une réponse à “Le débat sur les retraites laissera des traces”
Le sujet est:
Pourquoi cette cacophonie? pourquoi maintenant? pourquoi cette urgence alors que la Nation est plus que jamais divisée et au bord de la guerre contre la Russie, Etat doté de l’arme nucléaire et de missiles hypervéloces?
Un homme, un homme seul, sous influence internationale pour ne pas dire occidentale, otanienne et/ou européiste, décide de fournir de l’armement, des munitions et peut-être bientôt des vecteurs à l’Ukraine pour contrer l’invasion Russe, puis pour bouter les mêmes du territoire récent du pays envahi et maintenant de gagner la guerre contre le pays de Poutine.
C’est une escalade compréhensible dans le soutien du peuple ukrainien qui défend son territoire, mais aussi une chute inexplicable de la diplomatie envers le peuple russe qui est certes nationaliste au point de se ranger derrière son chef d’Etat.
Notez que ce dernier n’a jamais caché ses intentions de soutenir « quoiqu’il en coûte » la population du Donbass.
Le problème est que « les accords de Minsk 2 » devant aboutir à une autonomie progressive du Donbass n’ont jamais été respecté.
De plus, Mme Merkel a depuis l’invasion russe affirmé que ces accords étaient seulement destinés à gagner du temps pour que l’Ukraine s’arme en vue d’un conflit.
Quelle trahison envers la Russie!
Le plus choquant, à mon avis, est de prélever sur notre stock de combat, sans lancer une véritable économie de guerre destinée à se préparer aux conséquences de l’escalade guerrière à laquelle participe notre gouvernement.
Certains initiés doutent que l’Ukraine puisse tenir en munitions dans la durée face à l’ogre russe qui n’a jamais cessé les productions d’armement et qui est, lui, passé en économie de guerre.
Quel pays en Europe peut soutenir l’Ukraine en munitions sans affaiblir considérablement ses stocks?
Aucun, donc il faudra compter sur les américains qui n’ont pas abandonné l’Afghanistan sans un autre intérêt à défendre.
C’est le leitmotiv des gouvernements progressistes surtout ceux de notre « presqu’zident »:
-On vend à la découpe les entreprise stratégiques sans se soucier des conséquences sur les emplois et la souveraineté.
-On abandonne des projets révolutionnaires en matière de recyclage des déchets nucléaires pouvant produire une énergie encore plus propre sachant que l’on a enfouie les déchets de partenaires européens nous assurant une pérennité en combustible.
-on ferme des centrales et/ou des réacteurs sans s’assurer de conserver une certaine autonomie, non intermittente, permettant d’avoir le plus bas coût de l’énergie garantissant la fameuse compétitivité des entreprises, tant rabâchée pour ne pas augmenter les salaires.
Du coup les salaires ne sont pas revaloriser et le prix de l’énergie des foyers augmente quand « en même temps », on nous parle de pouvoir d’achat
-on propose de régulariser des clandestins pour occuper les emplois « en tension » (peut-être salariale) avant même de régler le problème de leur entrée sur le territoire.
-on fournit une part de notre Défense nationale sans penser à renouveler nos stocks der guerre. On se soumet à l’UE en matière économique et à l’OTAN en matière de Défense.
-on affirme qu’il y a un lien entre immigration et insécurité, qu’il faut juguler l’immigration sans revenir sur l’élargissement du regroupement familial, sans dénoncer le « pacte de Marrakech ».
C’est le « young global leader » qui se soucie plus de la misère du monde que des problèmes du peuple qu’il est sensé gouverner
tout est comme ça en « macronie », beaucoup de « blablas » aucun résultat, la déchéance est EN MARCHE!!!
Cette réforme des retraites est un os à rogner pour les opposants et permet de détourner la colère sur une réforme futile qui pourra être « quarante-neuf-troisiser » si les « raies publicains » ne se soumettent pas à « grand gourou ».
Il est grand temps de libérer le pays de « l’uberisateur de la France