La toxicité de la doctrine macronienne du « en même temps » va probablement atteindre son apogée dans la prochaine Loi immigration débattue bientôt à l’Assemblée.
D’abord parce que si elle prétend durcir l’immigration et le doit d’asile, elle inclut aussi un projet de régularisation massive des clandestins cachée sous le vocable et prétexte des « métiers en tension ».
Mais il y a plus grave avec une nomination polémique !
L’encre de mon précédent article : Y a t’il un défenseur des droits … des Français ? est à peine sèche que l’on apprend la nomination d’un immigrationniste forcené à la section intérieure du Conseil d’État.
Cette nomination montre l’esprit retors d’Emmanuel Macron – pour qui l’immigration et ses conséquences désastreuses n’ont jamais été un réel problème – qui va d’un côté légiférer pour soi-disant mieux contrôler l’immigration et de l’autre nommer un militant qui, au Conseil d’État, s’opposera à l’efficacité de la loi et à son application !
Mais qui est donc Thierry Tuot ?
C’est le Conseiller d’Etat qui, le 1 février 2013, avait remis au premier ministre Jean-Marc Ayrault, un rapport sur la refondation des politiques d’intégration, intitulé :
Vous pouvez consulter ce rapport ici mais son titre est déjà très édifiant puisqu’on lui avait demandé de réfléchir sur l’intégration des immigrés et qu’il répond inclusion.
En résumé, c’est la société qui doit s’adapter aux immigrés
et non les immigrés qui doivent s’intégrer à la société !
Voici quelques extraits d’un article de Boulevard Voltaire consacré à cette nomination :
Thierry Tuot, immigrationniste militant,
présidera la section de l’Intérieur du Conseil d’État
Énarque, devenu conseiller d’État en 2001, Thierry Tuot est un spécialiste de l’immigration. Dans son rapport, il développe une plaidoirie exaltée en faveur d’une société multiculturelle, le conseiller d’État y fustige une « xénophobie archaïque » qu’il oppose aux notions bienfaisantes d’« antiracisme », de « multiculturalisme », de « lutte contre les discriminations »… « La Révolution de 1789 n’a pas entendu que la fraternité ne s’exerçât que sur une fraction du genre humain », clame ainsi le penseur métamorphosé en tribun.
Le ton est donné, il ne changera pas au cours de la centaine de pages qui constituent le rapport. Tout y passe : lieux communs, mépris des compatriotes à l’esprit étriqué, victimisation des étrangers … Arrogant, le justicier fustige cette « invocation rituelle » que certains, « sans crainte du ridicule », brandissent comme un étendard : « Droits et Devoirs ! Citoyenneté ! Histoire ! Œuvre ! Civilisation Française ! Patrie ! Identité ! France ! » Une succession d’horreurs à laquelle s’ajoute l’insoutenable et « frénétique invocation du drapeau », alors même que :
Les seuls qui versent vraiment leur sang pour la patrie, aujourd’hui, nos soldats, sont souvent issus de l’immigration !.
Aucun poncif n’est épargné au lecteur : « Nous sommes tous d’origine étrangère et avons tous vocation à devenir autochtone »… Quant à ceux qui pensent autrement, ce sont simplement des distributeurs d’« anathèmes néo-vichystes ».
Dans un art consommé du calendrier, c’est donc l’auteur de ce rapport que le gouvernement juge bon d’élever à de plus hautes responsabilités. Ce département a vocation à examiner « les projets de texte liés à la politique intérieure du pays (projets de texte relatifs aux principes constitutionnels, aux libertés publiques, au droit d’asile, à l’immigration, à la jeunesse et au sport, etc.) ». Ses avis sont, bien entendu, rendus publics, ce qui leur donne un poids certain. Cette nouvelle distinction, entérinée par le Conseil des ministres du 22 février dernier sur proposition du garde des Sceaux, est donc loin d’être anodine.
L’en même temps macronien intervient ici dans sa plus éclatante manifestation : il place d’un côté Gérald Darmanin et Olivier Dussopt, censés incarner la fermeté avec un projet de loi supposé répressif – la droite est heureuse -, et de l’autre Thierry Tuot qui examinera le texte des deux redresseurs de torts et l’amendera à n’en point douter – la gauche est heureuse. En tentant, une nouvelle fois de rassurer tout le monde, le gouvernement Macron ne satisfait en réalité personne. La direction empruntée est plus que confuse. Elle confirme que le projet de loi Immigration, mis en scène de manière tonitruante ces dernières semaines, n’est qu’un coup de communication supplémentaire.
A force de souffler le chaud et le froid, Macron fait monter la fièvre.
Marie-Camille Le Conte pour Boulevard Voltaire.
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2 Réponses à “Loi immigration : toute l’hypocrisie de Macron”
Le super menteur Thierry Tuot a ete chosis en fonction de son ideologie mensongere pas pour l’amelioration du peuple vivant en france.
Quand un super menteur Thierry Tuot ose dire n’importe quoi, et sans se faire reprendre par les pseudo intellectuel de goche,
et la classe polituque,
c’est que la democratie a disparue.
Ces zozos n’ecoute plus le peuple, mais leur imaginaire tranformé en ideologie a defaut d’avoir des arguments qui tienent debout.
Leur seul but, sous l’apparence des droits humains, a sens unique en oubliant les français, est bien la destruction de la france.
Nous avons des traitres qui prennent des decisions volontairement contre les français.