Darmanin perd ses nerfs et interdit toute manifestation qu’il associe arbitrairement à l’extrême droite !
Les motifs que vient de lister le ministre de l’intérieur pour interdire les manifestations de « l’extrême droite », sont hallucinants comme le montrait cet article précédent :
Darmanin : plus liberticide que lui, tu meurs !
La Justice n’a d’ailleurs pas tardé à lui asséner sa première gifle en annulant l’interdiction de la manifestation des royalistes d’Action française.
Chez les Verts, on panique comme dans la Macronie ! Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV demande ni plus ni moins la suppression de Valeurs actuelles et de CNews !
Voici comment Charlotte d’Ornellas a jugé l’intervention de l’écolo plus rouge que verte :
Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV, voulait attaquer @Valeurs et @CNEWS ? Son intervention est une blague remplie d’erreurs, il semblerait qu’elle ne révise pas avant d’aller sur un plateau de télévision… pic.twitter.com/emrNw8Awi3
— Charlotte d’Ornellas (@ChdOrnellas) May 14, 2023
C’est aussi Pap Ndiaye qui a violemment attaqué Valeurs actuelles en comparant l’hebdomadaire à Gringoire, une feuille de chou pétainiste paraissant sous l’Occupation.
Voici comment François d’Orcival lui a répondu dans son édito de Valeurs actuelles :
Le badge d’honneur de Valeurs actuelles
Le ministre de l’Éducation nationale assimile notre journal à Gringoire, qui paraissait sous l’Occupation … Une mise en cause insupportable et infondée !
Cela n’aura duré que cinquante et une secondes. Mais celles-ci suffisent à en dire long sur l’actuel ministre de l’Éducation nationale. Ce 7 mai, Francis Letellier interroge Pap Ndiaye dans Dimanche en politique à 12h10 sur France 3. Le principal sujet porte sur les 500 atteintes à la laïcité recensées dans les établissements scolaires au mois de mars, ce qui marque une forte hausse.
Mais l’animateur de l’émission a prévu une surprise; il affiche sur son écran la couverture de Valeurs actuelles datée du 27 avril (« Le ministre de la destruction nationale»), et se tourne vers Pap Ndiaye pour lui demander sa réaction. Il n’aura pas achevé sa question, le ministre répond déjà: « Je ne lis pas la presse d’extrême droite. » Il ne conteste rien, ni les titres ni le contenu des dix pages du journal consacrées aux sujets qui le concernent, non, accuse: « C’est pour moi un sujet de fierté. » On attend une explication. Il n’en fournit aucune. Il insiste seulement sur le « badge d’honneur » qu’il croit ainsi porter, avant d’ajouter qu’il y voit « la longue histoire » qui court « de Gringoire jusqu’à Valeurs actuelles ». Le journaliste l’interrompt: « Vous mettez Valeurs actuelles dans le même genre que Gringoire ? » « Oui », dit le ministre.
Mais qui connaît Gringoire ? Un journal qui paraissait sous l’Occupation ? Le ministre de l’Éducation nationale ne cite pas cet hebdomadaire par hasard. On peut supposer qu’il sait au moins ce qu’il veut dire.
Gringoire a publié son 795e et dernier numéro le 26 mai 1944, onze jours avant le débarquement du 6 juin. Hebdomadaire avant-guerre, il n’est déjà plus que bimensuel et paraît sur quatre pages, à Marseille, qui se trouvait en zone libre jusqu’en 1942. En une de ce numéro figure un ultime éditorial qui évoque les opérations préliminaires au Débarquement et dans lequel on peut lire ceci :
Un monde risque de finir. Un autre commencerait sous le signe : les Soviets partout; les historiens de l’avenir conteraient [comment] se suicida en 1944 une vieille civilisation.
Cet éditorial est signé par Jean Fabry, ancien combattant, ancien (bref) ministre, fidèle du maréchal Pétain devenu journaliste, qui sera déclaré inéligible à la Libération.
Comment l’actuel ministre de l’Éducation nationale a-t-il pu inscrire Valeurs actuelles dans la lignée de Gringoire, l’assimiler ainsi à un journal paraissant sous l’Occupation, c’est-à-dire, pour résumer, inspiré par Vichy, relu par les autorités allemandes de l’époque et distribué grâce aux autorisations de l’occupant ?
C’est cela qui surprend. Car il n’y a que deux hypothèses d’explication. Ou bien M. Pap Ndiaye profère des accusations sans avoir rien vérifié et c’est inquiétant pour un ministre de l’Éducation nationale; ou bien il sait de quoi il parle, et c’est pire, parce que notre journal ne peut en aucun cas supporter de tels propos, contraires du tout au tout à ce qui fait notre identité.
Rien ne permet de lier l’histoire de Valeurs actuelles à celle d’un hebdomadaire de l’Occupation.
D’abord parce que celui-ci ne paraissait pas sous l’Occupation. Non pas parce qu’il n’existait pas, mais parce qu’il avait suspendu sa parution en 1940. Comment ça, « suspendu » ? Parce que Valeurs actuelles est l’héritier direct l’un journal né le 15 décembre 1929, lequel s’intitulait Aux écoutes de la finance, qui ne reprendra sa parution qu’en 1947. Or, cet hebdomadaire avait pour propriétaire Paul Lévy, qui fut un proche de Clemenceau. Celui-ci le conserva jusqu’en 1956, quand Raymond Bourgine, qui en était le rédacteur en chef, le lui racheta pour le transformer, dix ans après, en Valeurs actuelles. Ce lien historique garde une trace sur notre couverture: le n° 4511 qui y figure cette semaine remonte au n°1 de décembre 1929…
« Je ne veux pas faire de cette institution un ministère idéologique », avait dit Pap Ndiaye. Il aurait bien fait de relire attentivement, au préalable, les arguments de Valeurs actuelles.
Ce que les parents d’élèves attendent, c’est une réponse à nos questions.
François d’Orcival pour Valeurs actuelles.
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Une réponse à “La gauche panique ! Elle voit l’extrême droite partout !”
La goche n’ayant aucun argument, prefere l’invective, l’outrance, et fait son cirque a sa façon, duper les gens en pretendat que tout opposant est un complotiste, un erxtreme droite, un hitler… qui etait du parti national SOCIALISTE… donc de goche.