Ne partez pas ! Vous êtes bien dans votre blog habituel !
Ce n’est pas parce qu’on est « A droite, fièrement ! » que l’on ne peut pas apprécier parfois même admirer certaines personnalités de gauche.
Le sectarisme se trouve de l’autre côté de l’échiquier.
Mais attention, je ne parle pas de la nouvelle gauche progressiste, sociétale, néoféministe, multiculturaliste, « wokiste » et pour une partie islamogauchiste !
Je parle de la gauche sociale. Celle qui défendait le peuple !
A ce titre, j’aimerais citer trois personnalités de gauche qui mérite, à mon sens, l’estime de la droite :
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Michel Onfray, un grand philosophe, fondamentalement de la gauche sociale mais largement « droite-compatible »,
- Sylviane Agacinsky pour son courage à s’opposer, face à la gauche, à la PMA pour toutes et à la GPA,
- Eric Naulleau pour sa fidélité en amitié avec Eric Zemmour.
L’idée de cet article m’est venue quand j’ai appris que ce dernier, Eric Naulleau, venait d’être viré comme un malpropre du jury du film romantique de Cabourg pour avoir donné une interview à Valeurs actuelles !
Encore une preuve de l’intolérance de la gauche !
Dans cette interview, Eric Naulleau s’en prend au wokisme. Quel média de gauche aurait accepté de publier un tel article ? Aucun ! Cela légitime Eric Naulleau à avoir choisi Valeurs actuelles.
J’ai pu apprécier Eric Naulleau lors de l’université d’été de Reconquête! au cours de laquelle son discours, qui ne cachait pourtant pas ses divergences avec son ami Eric Zemmour, avait été vivement applaudi par les militants de Reconquête!
Certains d’entre vous objecteront qu’Eric Naulleau avait condamné sévèrement les non-vaccinés. C’est vrai ! C’est une ombre au tableau mais que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre …
En hommage à cet homme libre, voici quelques extraits de son interview dans Valeurs actuelles à lire ici dans sa version intégrale :
Eric Naulleau sonne l’hallali :
« Le wokisme peut se dégonfler aussi vite qu’il s’est gonflé »
Auteur, chroniqueur et ex-éditeur, Éric Naulleau a observé la montée du “wokisme culturel” depuis le premier rang. Dans La Faute à Rousseau (éditions Léo Scheer), il étrille une gauche qu’il ne reconnaît décidément plus. Entretien.
Valeurs actuelles : Sandrine Rousseau multiplie les sorties médiatiques ou les propositions désolantes. Pourquoi avoir choisi “l’affaire Bayou” comme entrée en matière du “rousseauisme” ?
Eric Naulleau : Cela fait toujours bizarre de parler de “rousseauisme” pour Sandrine… L’autre est quand même légèrement supérieur intellectuellement ! (Rires.) J’ai voulu montrer que, sous ses apparences loufoques, Sandrine Rousseau est d’abord quelqu’un qui fait preuve d’un carriérisme politique sans pitié. Julien Bayou, Éric Piolle, Yannick Jadot : son premier objectif a été d’éliminer ses concurrents politiques par le mensonge, la manipulation ou la diffamation, en faisant l’économie de toute procédure interne et de tout recours en justice. Qu’a-t-on reproché à Bayou, si ce n’est d’être un “queutard” ? On peut porter le jugement moral qu’on veut ; jusqu’à présent, cela ne constitue pas un délit inscrit dans le code pénal. Sandrine Rousseau veut criminaliser la sexualité et le désir masculins en tant que symboles du “patriarcat”. L’homme serait né porteur d’un deuxième péché originel. C’est un peu le credo du néoféminisme :
un homme qui baise, c’est un scandale qui doit cesser.
VA : En corrigeant les grandes œuvres à chaque nouvelle injonction morale, le “wokisme” n’est-il pas en train de tuer la littérature ?
EN : C’est bien simple : aucun texte n’est plus définitif, puisqu’il doit correspondre aux injonctions idéologiques et morales du moment, comme dans 1984 de George Orwell où les manuels d’histoire sont constamment réécrits en fonction des renversements d’alliance du pouvoir. Qu’importe si Samuel Beckett lui-même a explicitement demandé de manière testamentaire à ce que les personnages d’une de ses pièces soient joués par des hommes : notre époque veut qu’il y ait une “fluidité”, que les femmes deviennent des hommes, les hommes des femmes, que tout ça soit un peu plus confus, un peu moins figé que par le passé. Alors, du haut de notre piédestal contemporain, nous estimons que notre avis sur l’œuvre de Beckett est supérieur à la volonté de Beckett lui-même et l’on annule la représentation, faute de parité, comme on l’a vu récemment aux Pays-Bas. Est-ce qu’on peut pousser l’arrogance plus loin ? Tout ça est d’une immense naïveté – ce qui ne nous choque pas aujourd’hui choquera nos descendants ! – et témoigne d’une méconnaissance totale de l’art. La littérature est le domaine de l’impur, de l’incertain. Les personnages sont mus par des motivations très complexes, comme nous le sommes tous. Quand la Cousine Bette prend sous son aile le jeune Wenceslas, Balzac ne dit pas si c’est par instinct maternel ou par pulsion érotique. Ce sont les deux ! Dans le monde de Sandrine Rousseau, c’est impossible : l’auteur doit se situer du côté du bien ou être annulé (canceled dans la novlangue de Sandrine Rousseau et de ses amis). Et encore, ici, c’est l’homme qui est plus jeune que la femme. Si ça avait été le contraire …/…
VA : L’avènement d’un homme pur, cette folie jusque-là réservée aux fascismes ?
EN : Je pense qu’il existe de nombreux points communs entre le néoféminisme et les totalitarismes : tous deux veulent faire table rase du passé pour bâtir un homme nouveau. Le nazisme rêvait de la pureté raciale, le communisme de la pureté sociale ; le rousseauisme a l’obsession de la pureté morale et sexuelle. L’écriture inclusive est un cas d’école : elle n’a fait cesser aucune violence conjugale mais permet simplement de tyranniser les individus dans ce qu’ils ont de plus intime – leur rapport à la langue – tout en essayant de changer de force les conditions de l’existence. C’est une tyrannie du fait accompli.
VA : À vous entendre, l’humanisme woke cacherait une hypocrisie…
EN : En réalité, cette culture de la victime et du bourreau est un égotisme déguisé sous les apparences de l’altruisme, un horrible mélange des genres …/…
VA : On évoque souvent le wokisme sans mesurer son impact réel. En tant qu’ex-éditeur et écrivain, constatez-vous un regain de la censure, voire de l’autocensure, chez vos pairs ?
EN : Tous les jours, tout le temps. La censure woke est pire que son équivalente au XIXe siècle : elle n’est plus verticale, ce n’est plus l’État qui dicte sa morale. Aujourd’hui, le danger est votre voisin de palier, votre collègue… Demandez à Bastien Vivès ! Il a été dénoncé par une pétition de dessinateurs dont personne n’a jamais entendu parler – médiocrité contre grandeur, comme on se retrouve… J’entends des esprits très frondeurs, très libres, me dire : “Il y a des choses que je ne peux plus écrire.” Ils ne veulent pas subir la mort sociale, la mort artistique, alors ils retiennent leur langue et leur plume. La prochaine génération ne s’en rendra même plus compte. Elle sera née dans un monde de plain-pied avec le wokisme, les jeunes auront intégré tous les phénomènes d’auto censure. C’est tout le propos de 1984 : il reste quelques dissidents, mais les autres ? Ils ignorent même qu’un autre monde est possible. Avant d’en arriver là, il faut que les esprits libres forment le dernier carré pour combattre et défaire ce wokisme.
VA : Vous déplorez l’influence médiatique dont a joui le wokisme, permettant son infusion à gauche. Une “déwokisation” est-elle encore possible ?
EN : En janvier 1989, auriez-vous imaginé que le communisme ne finirait pas l’année en Europe de l’Est ? Tout peut s’effondrer comme un château de cartes, car tout ça tient à peu de chose : la terreur idéologique et la lâcheté collective. Dès lors qu’on commence à le combattre avec quelque résolution, la victoire contre le totalitarisme peut survenir beaucoup plus vite que prévu.
Le wokisme peut se dégonfler aussi vite qu’il s’est gonflé.
VA : D’autant plus qu’avec la “cancel culture”, les rangs de cette gauche se vident…
EN : La gauche est devenue sectaire, n’y resteront que ceux qui sont d’accord à 150 %. Si vous ne l’êtes qu’au quart ou à moitié, vous êtes un dissident impur qu’il faut combattre, éliminer. Comment ? En le traitant de fasciste. Il n’y a pas d’étiquette plus disqualifiante, je sais de quoi je parle !
VA : Vous avez vous-même été “annulé” après avoir assisté au meeting d’Éric Zemmour à Villepinte, en décembre 2021. Comment l’avez-vous vécu ?
EN : C’est une expérience assez violente, spectaculaire. Il ne faut pas la sous-estimer. Du jour au lendemain, vous n’êtes plus invité nulle part, vous voyez les gens vous tourner le dos de diverses manières. Il y a ceux qui partent en courant et ceux qui s’éloignent centimètre par centimètre… Ça n’est pas agréable à vivre, même quand on a le cuir un peu épais. Et puis, toute cette lâcheté, ça met mal à l’aise …/…
VA : Vous êtes-vous un instant remis en question ?
EN : À aucun moment. Juste après Villepinte, j’étais à un débat chez Cyril Hanouna, face à David Guiraud – un des pires de la bande LFI, un gauchiste pur jus, un horrible personnage. Je lui ai dit d’entrée de jeu : « Je ne vous reconnais pas le droit de me dire où je peux m’asseoir, à moins que vous soyez ouvreuse de théâtre ou hôtesse de l’air. » Ce débat est absurde. On dirait que la droite est une infection sexuellement transmissible, une sorte de Covid idéologique ! C’est la même chose pour Hugo Clément : il est venu au Grand Débat des Valeurs, il a certainement contracté la maladie. La preuve, il a fallu l’annuler.
VA : Puritanisme, purges, censure… : l’herbe est-elle vraiment plus verte à droite ?
EN : Ce que je constate aujourd’hui, c’est que l’intolérance se situe à gauche. En face, les débats sont beaucoup plus décontractés. Il y a beaucoup moins de sectarisme. Tenez, un exemple : j’ai été élu président du prix des Hussards par un collège de personnalités plutôt classées à droite. L’inverse est impossible ! Vous ne verrez jamais un jury de personnalités de gauche élire un président de droite. Ça n’a pas toujours été comme ça ; aujourd’hui, c’est le cas. Factuellement, jamais aucun représentant du Rassemblement national n’a demandé mon éviction d’un plateau ; La France insoumise l’a réclamée à plusieurs reprises – Jean-Luc Mélenchon en tête.
VA : Vous considérez-vous encore de gauche malgré tout ?
EN : Je n’ai pas bougé, je reste de gauche à l’ancienne : républicaine, laïque, sociale et antitotalitaire. Je ne peux pas me reconnaître dans cette gauche “authentoc”, mais je vois que, timidement, la gauche “authentique” est en train de se reconstituer. Il y a un an ou deux, je pensais qu’elle ne renaîtrait jamais… Une récente élection législative partielle en Ariège nous a redonné l’espoir de reconstruire sur de bonnes bases. La sortie du coma est lente, on est encore en train de s’étirer en bâillant. Les gens raisonnables finiront par nous sortir du cauchemar wokiste et LFiste, de toute cette gauche qui s’est complètement égarée du côté de l’islamo- gauchisme, du “tout sociétal” contre le social, de l’antifascisme de façade…
VA : Le fameux “théâtre antifasciste” ?
EN : Plus qu’un théâtre : c’est un cirque ! Il existe des fascistes d’extrême droite en France, mais assurément pas de quoi faire une chasse à plein temps. La gauche vit dans un monde qui se paye de mots. Elle est hors-sol. L’univers que Sandrine Rousseau a construit n’a plus aucun rapport avec celui dans lequel nous évoluons vous et moi. Je pense que l’atterrissage sera très douloureux : ce sera le Rassemblement national …/…
Propos recueillis par Victor Eyraud pour Valeurs actuelles.
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Une réponse à “Cette gauche que l’on aime …”
E Naulleau, M Onfray, sont des figures de la gauche qui sont correct, et meme sympathiques, la 3 e je ne connais pas.