Ça part d’une belle idée, généreuse, noble, égalitaire …
Et ça se termine au goulag !
Ces deux idéologies représentent le même danger car toutes les deux sont persuadées d’incarner le Bien !
Et au nom du bien du peuple, elles se donnent tous les droits, à commencer par celui de le contraindre !
On peut même penser que le progressisme est plus dangereux pour notre civilisation que le communisme.
Le communisme, au moins, tentait de réunir le peuple en une seule catégorie en limitant les inégalités.
Le progressisme a le dessein opposé. Il détruit la cohésion nationale en célébrant le droit des individus, des minorités au détriment de l’intérêt général.
Il revient sur des siècles de construction de l’universalisme de la civilisation judéo-chrétienne, en faisant renaitre le racialisme et la division de peuple en fonction de ses orientations sexuelles.
Avec le communisme, le progressisme partage cette obsession de faire taire les oppositions en supprimant la liberté d’expression.
Voici un article de La Sélection du Jour qui alerte sur les atteintes constantes à la liberté d’expression des progressistes au pouvoir, en France et en Europe :
La censure prend ses aises pour s’incruster dans nos mœurs
La censure resserre son étreinte sur la liberté d’expression dans des pays réputés y être attachés de toutes leurs fibres, dont la France. Elle s’exerce au nom du « wokisme », de l’activisme LGBT, d’un féminisme exacerbé, et plus généralement d’une « bien-pensance » lovée au cœur de l’État, des grandes organisations internationales (ONU, UE), des plateformes numériques (GAFAM : Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), et de nombreux médias. Sans oublier les agences de publicité qui rompent avec les médias suspects de dissidence.
La censure atteint même l’Assemblée nationale, un lieu où la parole devrait être libérée non certes de la bienséance, mais des diktats de la bien-pensance. Lorsque, par exemple (en octobre dernier), la présidente de l’Assemblée inflige des sanctions à un député RN parce qu’il a qualifié le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye de « communautariste », et à une députée Renaissance parce qu’elle a traité le RN de parti « xénophobe », on frôle la police de l’expression : pour être désagréables et contestables, ces deux termes ne sont pas à proprement parler des insultes. Les lointains prédécesseurs de nos représentants sur les bancs parlementaires s’envoyaient sans vergogne des noms d’oiseaux, mais ils les servaient généralement dans un français dont le bon usage s’est perdu… Aujourd’hui, privés du recul et de l’humour que donne la culture, tout un chacun s’estime offensé pour un mot jugé malsonnant ou pour une expression réputée « incorrecte ». Petit bagage intellectuel, énorme ego victimaire…
Cette hypersensibilité est exploitée à fond et portée à l’incandescence par le « wokisme » qui nous est revenu d’Outre-Atlantique, tel un boomerang : c’est à la Sorbonne et à Nanterre qu’ont été enseignées dans les années soixante les théories marxisantes, libertaires et « déconstructivistes » qui ont inspiré le « gender » (la théorie du genre) et la « cancel culture » (culture de l’annulation), idéologies concoctées dans les universités américaines (cf. LSDJ n°319).
Aujourd’hui, le « wokisme » prétend « annuler » le passé supposé « genré », « racisé », « colonial » … et interdire par tous les moyens de penser autrement. En France aussi, il impose son terrorisme intellectuel jusque dans un lieu où la liberté de s’exprimer devrait être sacrée : l’université. Or il y règne un totalitarisme qui prétend museler l’expression de toute pensée dissidente en interdisant le débat, au mépris de la liberté académique. On ne compte plus les conférenciers empêchés de s’y exprimer : Alain Finkielkraut, Marcel Gauchet, Élisabeth Badinter, Sylviane Agacinski, Michel Onfray, Régis Debray, Jacques Julliard, intellectuels pourtant classés à gauche mais critiques de cette « cancel culture », nouvelle « révolution culturelle » qui traque les opposants assimilés à des « racistes » et des « fascistes », attachés à la suprématie de l’homme blanc hétérosexuel, et à des « islamophobes » ou « homophobes » (en réalité des opposants à l’islamisme ou à la GPA).
En octobre 2019, l’université de Bordeaux avait déprogrammé une conférence de Sylviane Agacinski sous la pression menaçante d’associations LGBTI+. Pourtant, cette même université de Bordeaux a complaisamment ouvert ses portes, le 28 mars 2023, à un conférencier inattendu : le terroriste (non repenti) Jean-Marc Rouillan, co-fondateur d’Action Directe, coupable, entre autres crimes, des assassinats de l’ingénieur général Audran (1985) et du PDG de Renault Georges Besse (1986). L’« annulation » ne touche pas seulement des conférences. En mars 2019, une des pièces de théâtre les plus célèbres de la littérature universelle, « Les Suppliantes » d’Eschyle (Ve siècle av. J.-C.), n’avait pu être représentée à la Sorbonne sous prétexte que des « vigilants » y auraient discerné du « racisme »…
Après l’université, l’édition a embrayé sur la mode « woke » en s’exerçant à supprimer ou à réécrire tous les passages potentiellement « offensants » de la littérature universelle ! Là encore, le mauvais exemple vient des pays anglo-saxons. Les éditeurs ont engagé des « sensitivity readers » chargés d’expurger les livres de tout passage jugé contraire à l’« inclusivité ». Cela peut conduire à changer jusqu’au titre : le célèbre roman policier « Dix petits nègres » d’Agatha Christie est désormais titré dans sa version française : « Ils étaient dix ». Même mésaventure pour le sublime « Nègre du Narcisse » du grand romancier Joseph Conrad, rebaptisé « Les Enfants de la mer » (nb : « nègre » sonne aujourd’hui désagréablement mais ne dit rien d’autre que « noir » : niger en latin). Le cinéma a naturellement suivi voire précédé cette « révolution culturelle » que le ridicule n’est pas encore parvenu à enrayer… En témoigne la dernière exclusion en date, celle du journaliste Eric Naulleau : ce collaborateur de « Marianne » (en lien ci-dessous) vient d’être viré du jury du festival du film de Cabourg pour avoir accordé un entretien au magazine Valeurs actuelles.
Philippe Oswald pour La Sélection du Jour.
En complément voici une interview d’Ariane Bilheran, philosophe spécialisée dans la psychopathologie du pouvoir. Elle attire l’attention sur ce totalitarisme masqué qui menace les sociétés occidentales :
Suivre @ChrisBalboa78
Une réponse à “Le progressisme, c’est comme le communisme !”
Le communisme ou le pseudo progressisme,
Ça part d’une belle idée, généreuse, noble, égalitaire …
Et ça se termine au goulag !
Les deux ideologie sont baties sur du mensonge, de la manipulation des esprits, de la propagande sur les jeunes les plus influencables.
Pendant le communisme, celui ci a tué, massacrés, torturé, plus de 120 millions de gens qui sont mort de leur belle generosité…
Le pseudo progressisme s’appui sur d’autres idées, mais viendra aux meme methodes degueulasse utilisé par les dictatures.