Chaque nationalité traine derrière elle des clichés plus ou moins justifiés, plus ou moins bienveillants …
Les Italiens seraient des frimeurs machos. On dit aussi que ce sont des Français de bonne humeur !
Les Anglais sont fourbes et ça, ça n’est pas un cliché !
Les Suisses prennent leur temps …
On dit les Polonais travailleurs mais gros buveurs !
Je découvre qu’ils ont aussi énormément d’humour !
En tout cas le gouvernement polonais n’en manque pas quand on lit le texte de la question qu’il compte poser à la population dans un référendum sur l’immigration :
Soutenez-vous l’admission de milliers d’immigrants illégaux du Moyen-Orient et d’Afrique dans le cadre du mécanisme de relocalisation forcée imposé par la bureaucratie européenne ?
Je ne suis pas certain qu’Ursula Von der Leyen appréciera cet humour …
On pourrait imaginer le texte équivalent que Macron poserait aux Français :
Soutenez-vous le projet de sauvegarde de notre système de retraite et de solidarité consistant à pallier à la baisse dramatique de notre démographie en accueillant un quota de travailleurs venus de l’extérieur pour aider la France à se développer ?
Ne rêvez pas ! Jamais Macron ne lancerait un tel référendum !
Pourquoi ? Mais pardi, parce que les Français en réclame un !
Cet article de Boulevard Voltaire nous en dit plus sur ce referendum polonais :
La Pologne va organiser un référendum
sur la politique migratoire de l’UE !
C’est un de ces outils républicains dont notre peuple anesthésié a perdu jusqu’au souvenir. La dernière fois que la classe politique française a demandé son avis au peuple prétendument souverain, c’était en 2005, sous le second mandat de Chirac, au sujet de la Constitution européenne. On connaît la suite : refusée par une grande majorité des votants, cette Constitution fut adoptée par Sarkozy, sans rien demander à qui que ce soit, sous le nom de traité de Lisbonne. Depuis, on évite de demander leur avis aux sans-dents, probablement parce que, comme les enfants, ils ne savent pas ce qui est bon pour eux. Terminé, les référendums – ou les referenda, pour respecter le pluriel d’origine, quoi que ce pluriel légèrement cuistre ait disparu à l’usage.
Bref, en Pologne, on semble avoir un tout petit peu moins peur de la démocratie. Jugez plutôt: le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a annoncé, le 13 août, qu’une question cruciale serait posée au peuple souverain de son pays, le 15 octobre prochain, c’est-à-dire en même temps que les élections législatives. Le libellé de ce référendum lui-même est un plaisir : « Soutenez-vous l’admission de milliers d’immigrants illégaux du Moyen-Orient et d’Afrique dans le cadre du mécanisme de relocalisation forcée imposé par la bureaucratie européenne ? » Il faut dire que la Pologne, qui fait partie du groupe de Višegrad, notamment aux côtés de la Hongrie, représente l’aile droite (voire l’aile extrémiste, selon la presse) des membres de l’Union européenne. Les raisons peuvent en être imputées au souvenir de la domination soviétique : pourquoi ces pays rescapés du communisme se soumettraient-ils servilement au joug de commissaires européens non élus ? On peut aussi penser à l’histoire longue et aux invasions barbares : la Hongrie, par exemple, sait bien ce qu’est l’islam « de paix et d’amour ». C’est, d’ailleurs, l’Empire austro-hongrois qui a repoussé ces tentatives de paix et d’amour à plusieurs reprises, notamment pendant le siège de Vienne. Pourquoi les marches de l’Europe deviendraient-elles subitement angélistes après avoir repoussé des vagues hostiles pendant des siècles ?
Le résultat de cette consultation populaire et ses effets seront intéressants. Si l’issue du scrutin fait peu de doute (le PiS, le parti conservateur polonais, est aux manettes et la population le soutient largement), l’Union européenne, peu habituée à supporter la contradiction, respectera-t-elle le choix du peuple, pour une fois ? Cessera-t-elle d’imposer des quotas de migrants aux pays qui n’en veulent pas, qui refusent de mourir submergés, massacrés, remplacés ? Rien n’est moins sûr. Jusqu’ici, les pays opposés aux choix unilatéraux de Bruxelles ont subi une réduction des aides européennes. Pas une fois l’UE n’a tenu compte de la souveraineté nationale ni du célébrissime droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Cela dit, après tout, les fariboles sur l’enrichissement culturel venu d’Afrique, la possibilité pour les Afghans de comprendre l’amour courtois, les Zodiac™ prétendument remplis de poètes, de chirurgiens et d’ingénieurs se révéleront peut-être un jour pour ce qu’ils sont : des fables. Il est possible que les yeux bruxellois se dessillent… Soyons patients et espérons.
Arnaud Florac pour Boulevard Voltaire.
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Une réponse à “Humour polonais à destination de Bruxelles”
Immigration,
souriez, vous etes grand remplacés et l’etat et la pseudo justice vous abandonnera dans vos deboires…
C’est ca la republique bananiere de macron et des gochistes.