Redistribution en France : l’INSEE bat Piketty par KO

La gauche a ses totems comme la non-sélection à l’université, les 35 heures et la retraite à 60 ans.

Elle a aussi ses gardiens du temple comme Jacques Attali qui s’est toujours trompé sur tout mais continue à être invité sur tous les plateaux des chaines d’information.

Elle a aussi ses économistes attitrés – bien souvent reconnus uniquement par la gauche – comme par exemple Thomas Piketty dont les ouvrages sont très controversés.

Thomas Piketty serait, nous dit-on, un spécialiste des inégalités en France …

Il fait partie de ceux qui, à gauche et surtout à l’extrême gauche, osent parler de l’ultralibéralisme qui sévirait en France !

La France est pourtant un pays où les prélèvements de l’Etat sont les plus élevés et où la redistribution sociale est la plus forte !

Malheureusement pour Piketty, l’INSEE vient de publier une grande étude chiffrée sur la redistribution sociale qui est un démenti formel et documenté des thèses de l’économiste.

On pourrait résumer l’étude l’INSEE par ce chiffre de la redistribution en France :

Si avant distribution, les ménages riches gagnent 18 fois plus que les ménages pauvres, après redistribution, le rapport n’est plus que de 3 !

Oui, que ça plaise ou non, la France est sous économie socialiste !

Voici ce qu’en dit un tweet des Media citoyens :

Les mensonges économiques

L’INSEE a publié une analyse détaillée – le 19 septembre 2023 – sur les effets redistributifs du système français. Celui-ci contredit, frontalement, les thèses de l’économiste Piketty (et des gauches médiatiques qui le relaient sans autre forme de discernement).

Basant ses théories sur les inégalités massives dont souffrirait le pays, l’économiste NUPES multiplie les approximations, les biais idéologiques et les erreurs grossières.

Dans son article du 21 septembre 2023 consacré au sujet, L’Express explique :

Les conclusions auxquelles aboutit l’Insee dans son examen des comptes nationaux en 2019 sont limpides, et bien différentes de l’enfer inégalitaire pointé depuis des années par Thomas Piketty.

Avant transferts, les ménages aisés, qui représentent 10 % de la population, disposent en moyenne d’un revenu 18 fois plus élevé que les 13 % des ménages les plus pauvres.

Sauf qu’après transferts – ou « redistribution élargie » -, ce ratio n’est plus que de 1 à 3.

Dans ce jeu à somme nulle – 500 milliards d’euros transitent entre les uns et les autres -, certains ménages sont contributeurs nets : ils mettent plus au pot commun qu’ils ne touchent. D’autres, logiquement, sont bénéficiaires nets.

En 2019, au global, 57 % des personnes ont reçu plus qu’elles n’ont versé. Ce taux de bénéficiaires nets monte à plus de 95 % parmi les 15 % les plus modestes, contre 13 % seulement parmi les 5 % les plus aisés.

Parmi les poncifs relayés depuis des années par l’économiste NUPES, l’idée que les femmes seules avec ou sans enfants ou encore les classes ouvrières seraient les premières victimes du système français. La réalité révélée par l’INSEE est aux antipodes de ces arguties :

Les femmes vivant seules sans enfant (9 % de la population) sont bénéficiaires nets à hauteur de 47 milliards d’euros par an. Celles qui vivent seules avec enfants (9 % de la population également) le sont aussi, pour 37 milliards d’euros.

Quant au revenu des cadres, indépendants ou chefs d’entreprise, il est, en moyenne, 2,7 fois plus élevé avant transferts que celui des ouvriers, mais 1,7 fois après.

En résumé, les médias de gauche (Le Monde, Libération, Radio France, France Télévisions …) colportent, depuis des années, des thèses dénuées de fondement sans le moindre travail de vérification journalistique.

Dénués de scrupules et de probité, ils participent à tromper l’opinion publique dans un but purement idéologique.

Médias citoyens.

Le rapport de l’INSEE est consultable ici.