Vous pouvez vérifier chaque jour, à la télévision, la wokisation des publicités avec une omniprésence des hommes noirs présentés dans des couples mixtes.
Que se cache t-il derrière cette volonté de réunir un homme noir et une femme blanche ? Jamais l’inverse !
On attend en vain la réaction des néoféministes pour se plaindre de l’invisibilisation des femmes de couleur dans ces spots de publicité …
C’est la même chose dans les séries où l’on a vu d’abord déferler une cohorte de femmes commissaires, inspecteurs de police, chefs de l’antigang, etc … rôles dans lesquels parfois la crédibilité laissait à désirer.
Suivirent ensuite, la sur-représentations des minorités ethniques, noires et maghrébines notamment. Certains sont de très bons acteurs mais parfois le casting sent trop le respect de quotas ethniques. Je pense au très bon film Le chant du loup dans lequel on a confié à Reda Kateb – un excellent acteur au demeurant – le rôle d’un amiral qui ne colle pas avec son âge.
Dans les séries de Netflix, notamment, ce sont les quotas de diversité sexuelle qui prévalent. Récemment, dans une très bonne série policière, la femme qui mène l’enquête embrasse à pleine bouche une visiteuse qui disparait comme elle est venue sans aucune cohérence avec le scénario. Ce sera la seule allusion à la sexualité de l’inspectrice de toute la série !
Mais ils ont coché la case lesbienne !
Samuel Fitoussi vient d’écrire un excellent livre intitulé Woke Fiction dans laquelle il analyse l’entrisme du wokisme dans les films et les séries TV.
Philippe Maxence, dans Valeurs actuelles, présente cet ouvrage. Je relaye son article en deux volets :
- Un état des lieux
- Les conséquences néfastes du wokisme dans la culture.
Voici le premier volet
Quand les écrans reviennent en noir et blanc
Un automne ordinaire sur les écrans français :
Le 6 septembre sort Toni en famille, qui met en scène Camille Cottin en mère famille nombreuse : sur ses cinq enfants, deux s’avéreront homosexuels – un ratio sans nul doute habituel dans les familles françaises …
La même semaine nous offre Visions, thriller de Yann Gozlan sur fond de liaison lesbienne, et deux films étrangers (le Ciel rouge et le Champ des possibles) où l’homosexualité joue un rôle central.
Le 20 septembre, c’est la Petite, de Guillaume Nicloux, qui tourne autour d’une GPA commandée par le fils homosexuel de Fabrice Luchini.
On retrouve l’homoparentalité la semaine suivante, présentée comme la chose la plus naturelle du monde, dans Nouveau Départ, une comédie française où la fille de Karin Viard et Franck Dubosc s’apprête à épouser sa compagne et à accoucher de leur premier enfant (le géniteur, quel qu’il soit, n’est même pas évoqué).
Bref, aurait dit Rantanplan :
Je sens confusément qu’on cherche à me dire quelque chose …
Très en pointe sur les questions de genre et la représentation des « minorités sexuelles », très militant aussi sur la défense des migrants (de Welcome, en 2009, au Prix du passage ou aux Survivants, en 2023, en passant par les Engagés ou la Brigade, sortis en 2022) ou la victimisation des banlieues (de la Haine, en 1995, aux Misérables de 2019), le cinéma français est moins avancé que son homologue américain sur la dénonciation du « privilège blanc » et autres « racismes systémiques »: mais un détour par les séries montre que ce n’est sans doute qu’une question de temps avant que l’obnubilation de la race qui pollue déjà notre débat public n’envahisse aussi nos fictions. Lupin, avec Omar Sy, dont la troisième saison s’apprête à débouler sur Netflix, regorge d’allusions au racisme de la police et de la bourgeoisie blanche. Toujours sur Netflix et toujours avec Omar Sy, le film Loin du périph enchaîne les clichés sur une France périphérique systémiquement raciste et qui n’attend qu’une occasion de passer à la ratonnade.
« Wokisme systémique »
Dans Woke Fiction, Samuel Fitoussi donne ainsi de multiples exemples de films ou de séries, en France ou à l’étranger, qui ressortent du « wokisme systémique » et font de plus en plus ressembler nos écrans à des camps de rééducation pour partisans fantasmés de la suprématie blanche, de l’hétérofascisme et du patriarcat réunis. Plus intéressant encore, il ne se limite pas à un constat et à une simple recension de ces bourrages de crâne de plus en plus manifestes, il en démonte les torts intellectuels et les conséquences sur la société que cette idéologie s’échine à mettre en place.
Quand il envahit la fiction, le wokisme, en effet, ne vise pas seulement à corriger certaines inégalités, réelles ou
supposées, en mettant en lumière certaines minorités « discriminées » il vise véritablement à produire une société nouvelle, en culpabilisant certains comportements, en invisibilisant certaines idées et certaines attitudes – au besoin en réécrivant l’histoire -, en présentant l’image d’un monde « idéal » auquel le monde réel sera sommé de se conformer. Visant à mettre en lumière les diverses discriminations, les divers privilèges, autour desquelles les sociétés occidentales sont censées être structurées, la fiction woke vise aussi à combattre ces discriminations, les éliminer et les empêcher de réapparaître en « rééduquant » le spectateur.
Au besoin en contrebalançant le racisme mauvais de la société par un racisme vertueux !
Des autocritiques quasi staliniennes
Ceux qui croient que nous exagérons en parlant de « rééducation » seront édifiés par les exemples que donne
Samuel Fitoussi d’autocritiques auxquelles se sont prêtés acteurs, producteurs ou scénaristes pris en défaut par les flics du wokisme, qui n’ont rien à envier celles du stalinisme. Accusée d’avoir encadré un carré noir, publié sur Twitter en soutien à Black Lives Matter, d’une bordure blanche censée manifester la perpétuation inconsciente de « la suprématie blanche », l’actrice Emma Watson s’est sentie obligée de s’excuser, non seulement de ce crime atroce mais aussi pour avoir trop longtemps profité du « privilege blanc ». Accusée d’islamophobie pour avoir produit un reportage sur le djihadisme, Abigail Disney, petite-fille de Walt, s’est elle aussi platement excusée:
J’ai échoué, échoué et absolument échoué à comprendre à quel point les hommes et femmes musulmans sont fatigués et dégoûtés d’être représentés comme des terroristes.
Les attaques wokistes n’épargnent pas les programmes déjà anciens, comme la série Friends, désormais accusée de propager toutes sortes de stéréotypes et de comportements non vertueux. Car pour le woke, présenter des personnages affublés de vices, se comportant avec les autres de manière non respectueuse ou ayant des préjugés, ce n’est pas nous aider à voir le monde tel qu’il est, ni même exercer notre esprit critique, c’est favoriser ces vices et ces comportements mauvais. Au contraire, les séries woke se targuent de promouvoir les comportements vertueux, quand bien même ils n’auraient aucun rapport avec le réel. Créatrice de la série
Netflix Ridley Jones, destinée aux enfants de 2 à 6 ans et qui raconte l’amitié d’une fillette avec un « bison non binaire » (sic), Chris Nee déclare fièrement:
Je suis ici pour changer le monde […] Mon travail consiste à montrer le monde tel que je veux qu’il soit.
Y compris le monde d’autrefois: c’est ainsi que le wokisme repeint le passé de l’Europe aux couleurs diversitaires, en la repeuplant d’acteurs de couleur, comme celle qui joue Anne Boleyn, l’une des épouses d’Henri VIII, dans une récente série de Chanel 5 …
La promotion des minorités ethniques est évidemment l’un des chevaux de bataille du wokisme. Les séries américaines abondent en discours contre la suprématie blanche, qui font souvent plus que frôler le racisme, le complotisme ou l’antisémitisme. Ainsi un personnage de Grey’ Anatomy explique-t-il sereinement que si le Covid avait tué plus lourdement les Blancs que les Noirs, au lieu de l’inverse, on aurait trouvé un remède depuis longtemps. Il est vrai que dans la série The Proud Family (Disney), une collégienne noire qui vient d’énoncer une généralité violemment hostile aux Blancs est aussitôt exonérée de l’accusation de racisme par les autres personnages parce que, le racisme étant un système de pouvoir et de domination, on ne saurait être raciste en appartenant à une minorité …
Contre « la blancheur comme norme »
Cette promotion passe aussi par la distribution des rôles, le wokisme voulant déconstruire « la blancheur comme norme ». Ainsi, ABC Entertainment, filiale de Disney, a annoncé que les groupes « sous représentés » devraient désormais obtenir plus de 50 % des rôles (problème: à plus 50 %, les groupes sous-représentés deviennent surreprésentés, et vice versa). Dans nombre de séries Netflix (Resident Evil, Sex Education), comme du reste dans les publicités françaises, les Blancs sont nettement minoritaires. On se souvient de l’actrice Aïssa Maiga, lors de la cérémonie des César 2020, faisant mine de compter le peu de Noirs présents … L’actrice est désormais vice-présidente du fonds Images de la diversité du CNC, qui subventionne des œuvres donnant « une représentation plus fidèle de la réalité française » … Quant aux grands groupes de production américains, ils ont tous désormais leur conseil en « inclusion et diversité« . Cela donne parfois des résultats risibles, comme cette scène de Pierre Lapin 2 (produit par Sony) censée être peuplée de paysans anglais, qui surabondait d’acteurs de couleur …
Des personnages forcément positifs
Mais il ne suffit pas que les minorités soient majoritaires: encore faut-il qu’elles aient des rôles positifs. Bientôt, note Samuel Fitoussi :
On pourra être certain que les femmes, les minorités ethniques, les personnages laids et les handicapés ne trahiront pas, ne commettront pas d’erreur et resteront bienveillants et sympathiques du début à la fin.
Certains acteurs de couleur commencent d’ailleurs à se plaindre d’une limitation de leur registre et aimeraient bien, aussi, avoir le droit de jouer des méchants …
Dans le même ordre d’idées, le remarquable film de Todd Haynes, Tár (2022) a été violemment attaqué parce que Cate Blanchett y composait un personnage de chef d’orchestre manipulatrice et toxique; le fait que ce
personnage soit lesbien et qu’elle se considère comme le « père » de son enfant était, à cet égard une circonstance aggravante, car cette caractéristique aurait dû la placer automatiquement dans le camp du Bien.
Philippe Maxence pour Valeurs actuelles.
A suivre : les effets néfastes du wokisme dans la culture. Avoir ici.
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3 Réponses à “Stop à la wokisation du monde de la culture”
Donc, ces personnes dites « racisées » car à la peau colorée, se plaignent d’être victimisées. Mais en quoi la couleur de peau est un signe de compétence pour jouer tel ou tel rôle.
Je voudrais avoir accès aux statistiques ethniques sur le pourcentage de français de couleur afin de voir à combien de familles s’adressent ces publicités. Je n’ai nulle envie d’acheter une crème présentée sur une peau noire.
On se rappelle le « bébé Cadum » mais on oubliera le bébé à la couche ou au papillon.
On a déjà atteint le summum de la bêtise en obligeant la parité un homme une femme dans les conseils municipaux. Aujourd’hui, je lis dans le journal local que la programmation des scènes de spectacles exigera 50% de production d’œuvres par des femmes. Et tant pis si elles sont nulles!
Il y a quelques années, on intimait aux entreprises un certain nombre de femmes, d’handicapés, de couleur sinon une amende! On a vu la création de postes inutiles.
Si je suis né garçon, je peux me transformer en femme, je peux me mutiler un doigt (pas plus) mais faudra rester longtemps sous les UV!
Tout ceci demontre la volonté par « l’elite » coupable de laisser faire, mais en realité complice du wokisme de la destruction des valeurs et de la société.
Quand le wokisme et « l’élite » en arrive là, cela signifie que le mepris du peuple est total et ce fout des degats et consequences.
Toutes ces ideologies ce servent des victimes comme un outil contre le peuple.
Tous, nous ne valons pas mieux a leurs yeux.
Quand le wokisme aurait atteind ces buts, les suivants, seront ceux qui ont contribués a la destruction de la société, alors ne vous faite pas d’illusions, vous ne servez que comme outils entre leurs mains, comme pour nous, c’est tout ce que nous valons pour eux, c’est a dire,rien.
Et quand la division atteindra son comble de tous contre tous, car c’est au final ce qui arriverait, la dictature s’installera vraiment, et toujours pour notre bien et securité a leurs dire.
Quand aux idiots utile, ils auront fait leurs travail via le wokisme, mais vous etes sur la future liste d’attente ou vous aurez votre tour…
Le seul moyen est de s’unir, pas de ce diviser et ecouter leurs chants des sirenes pour mieux vous berner et entrainer la societé a sa perte.
La couleur de la peau est devenue la reference des pseudo progressistes et autres totos…
Sur cette reference il bases des competanece, inventées ou reelles, selon les individus,
des que la couleur de la peau passe a une couleur qui ne convient plus, les pseudo progressistes et autres totos,
inventent des defauts .etc…
Tout est une question de cases cochées et non des individus.
La realité passe apres !