Stop à la wokisation du monde de la culture (2)

Publié par le 11 Oct, 2023 dans Blog | 3 commentaires

Stop à la wokisation du monde de la culture (2)

Voici le second volet de l’article de Valeurs actuelles présentant le livre Woke Fiction de Samuel Fitoussi.

Le premier volet (voir ici) avait fait l’état des lieux de l’entrisme de l’idéologie woke dans les films et les séries en multipliant les exemples et les preuves de cet envahissement de la culture par le wokisme.

Le second volet détaille les effets toxiques extrêmement graves pour la cohésion des peuples du renvoi de chacun à sa couleur de peau ou à son orientation sexuelle.

Second volet : les conséquences de
la wokisation du monde de la cultur
e

Cette promotion de la « diversité » a évidemment nombre d’effets toxiques : 
– elle essentialise les individus, qui ne sont plus considérés comme autonomes et libres de leurs choix mais
 déterminés par couleur de peau ou leur orientation sexuelle;
– elle déresponsabilise les membres des « minorités », qui deviennent exclusivement tributaires non plus de leurs efforts
 personnels mais des obstacles que la société s’échine à leur opposer; les convainquant de la moindre disparité entre les communautés résulte obligatoirement l’une discrimination,
– elle
 exacerbe les ressentiments et les tensions raciales contre lesquelles elle prétend lutter, enfermant chacun dans un regard antagoniste avec les communautés « adverses ».

Ainsi, Samuel Fitoussi note qu’en 2007, 70 % des Américains jugeaient bonnes les relations entre
Blancs et Noirs dans le pays; en 2020, ils étaient 55 % à les juger mauvaises, malgré (ou à cause) des années de wokisme audiovisuel …

Et alors que la culture vise par essence à rassembler autour de valeurs communes et à cimenter une société autour de références partagées, la culture woke enferme ses spectateurs dans des bulles identitaires séparées et antagonistes.

La fiction – autrefois antidote à l’archipélisation de nos sociétés – est devenue elle-même archipélisée, elle-même source de division et de polarisation.

Et aussi d’un abyssal ennui …

Des fictions d’un moralisme assommant

À force de comportements exemplaires et de messages lourdement assénés, comme dans cette série Netflix Ginny & Georgia où chaque baiser échangé est obligatoirement précédé de déclarations répétées de consentement, ou d’innombrables autres où le spectateur a droit à un cours de morale chaque fois que l’un des personnages reprend un autre sur une phrase par laquelle il a révélé un biais discriminatoire inconscient, on aboutit à des films et des séries « irregardables », comme Elon Musk l’a dit de Netflix. Sur cette chaîne, même les spectateurs issus des diverses minorités systématiquement valorisées par les programmes finissent par s’insurger: « On a l’impression que c’est faux et qu’on sert juste à cocher des cases », s’agaçait ainsi auprès du Point un jeune spectateur homosexuel de Netflix. La série la Grossesse de M.
Hiyama (2022) qui met en scène « un cadre publicitaire qui apprend qu’il attend un enfant » (sic) et doit affronter de ce fait nombre de discriminations, reçoit ainsi sur le site de référence
IMDB la note catastrophique de 3,1 sur 10, alors que les spectateurs sont habituellement assez généreux dans leur notation .. Friends, elle, est notée 8,9 près de trente ans après ses débuts. Chez Disney, les dessins animés Buzz l’Eclair (qui a fait polémique en mettant en scène un couple homoparental) et Avalonia, dont le héros est un jeune métis, gay, écolo et antispéciste,
ont été des flops financiers.

Ce qui est en soi une bonne raison de ne pas désespérer. S’il est essentiel de « déconstruire » intellectuellement le wokisme, de montrer que les bonnes intentions qu’il affiche lutter contre
le racisme, le sexisme, les discriminations de toute sorte sont en réalité des machines de guerre idéologiques contre la société occidentale et sa culture, mais aussi contre la possibilité même d’une culture véritable et d’une civilisation, et préparent les conditions d’une guerre de tous contre tous, il n’est pas moins important de le frapper au portefeuille. Parce que l’industrie du divertissement est aujourd’hui l’un des principaux champs de bataille de cette
guerre culturelle, et que c’est le seul le langage qu’elle comprend.

Philippe Maxence pour Valeurs actuelles.

Pour clore le sujet, ne manquez pas cette vidéo dans laquelle on voit trois journalistes progressistes de France Inter très agressives mais impuissantes à déstabiliser Samuel Fitoussi qui déroule la présentation de son livre sans se démonter :

Merci de tweeter cet article :





3 Réponses à “Stop à la wokisation du monde de la culture (2)”

  1. Il y a deux moyen pour faire la guerre, soit celle qui passe par les armes, soit celle silencieuse qui passent par l’ideologies pour detruire des sociétés entiere.
    C’est la guerre silencieuse contre les peuples.
    Nous y sommes entrés avec ces ideologies mortiferes.
    L’etat est complice puisqu’il a 2 ministres wokistes et ne fait RIEN pour empecher ces ideologies de s’étendrent.
    L’ennemi ce trouve donc aux pouvoirs, partout ou cette ideologie n’est pas combattu, car a laisser faire, c’est la destruction de la société et notre avenir qui est en jeu.
    Apres avoir utiliser ces minorités contre la majorité, qu’ils ne ce fassent pas d’illusions, ce sera leurs tour, apres, car l’etat n’a pas d’état d’ame.
    Ils ne sont qu’un outil qu’ils jetteront et demolirons une fois les resultats obtenu contre la majorité.
    Creer la division, dresser les uns contre les autres afin de detruire au final, car c’est mortifere, tout cela avec la complicité totale de l’état.

  2. pas mal ce jeune homme je vais lire son livre et les trois mégères payées par nos impôts comment ont elles été recrutées ? FRANCE INTER je n’écoute jamais

  3. Le wokisme c’est bon pour les ignorants et les adolescents attardés !

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