Dégauchiser l’AFP sera une priorité nationale !

Si un jour la droite, la vraie, revient au pouvoir – on a le droit de rêver ! – il faudra prendre exemple sur ce qu’à fait François Mitterrand en 1981 : libérer les circuits de l’information de l’emprise, cette fois-ci, de la gauche.

Un nettoyage des Ecuries d’Augias de l’information !

A commencer par le service public de l’audiovisuel mais surtout l’Agence France Presse (AFP) surnommée par beaucoup : l’Agence Française de Propagande !

Tout récemment encore, l’AFP a bafoué l’éthique et la déontologie journalistiques en relayant – sans contrôle – la propagande mensongère du Hamas sur un bombardement israélien meurtrier d’un hôpital à Gaza :

Gaza : au moins 200 morts dans un raid israélien sur l’enceinte d’un hôpital (Hamas)

On apprendra assez rapidement que seul le parking de l’hôpital a été touché par … une roquette venant d’un mouvement djihadiste palestinien !

C’est très grave pour deux raisons :

• D’abord parce que les dépêches de l’AFP sont le plus souvent repris sans contrôle par toute la presse. Libé et Le Monde se sont empressés de relayer ce qu’ils considéraient quelque part comme une bonne nouvelle pour la promotion de leur idéologie !
• Ensuite, parce que cette fausse nouvelle a déclenché la colère de nombreuses « rues arabes » dans de nombreux pays dont la France.

Mais, il ne s’agissait pas d’une erreur de l’AFP !

Non, c’était pour l’AFP, fortement marquée à gauche, l’occasion attendue depuis longtemps pour stigmatiser Israel.

La preuve nous en est donnée par cet article de la Lettre patriote intitulé :

L’AFP refuse d’appeler « terroriste » le Hamas

Selon nos confrères du Figaro qui ont enquêté sur cette affaire sordide, le traitement du conflit a donné lieu à l’envoi mardi dernier d’une note de service de la direction de l’AFP intitulée « consignes éditoriales sur la couverture de la guerre entre Israël et le Hamas ».

On y lit notamment que le Hamas peut être désigné comme un « mouvement islamiste palestinien », mais qu’il faut parler de « combattants du Hamas » et pas d’ « islamistes du Hamas ». Le qualificatif « terroriste » est « proscrit » s’agissant du mouvement palestinien pour les journalistes de l’AFP, dont la « mission », précise la même note, est de « rapporter les faits sans jugement sur des groupes ou des individus ».

Les rédacteurs sont autorisés à mentionner que l’organisation palestinienne est « qualifiée de “terroriste” par les États-Unis, l’Union européenne et Israël ». Si les circonstances les conduisent à utiliser le terme « crimes de guerre », il leur est conseillé de :

Rappeler que selon des experts juridiques interrogés par l’AFP les deux camps pourraient être accusés de crime de guerre.

Joint par nos confrères du Figaro, Phil Chetwynd, directeur de l’information de l’AFP, a justifié le non-emploi du qualificatif de terroriste en nous expliquant que le « mot a perdu son sens ». Selon lui :

Tous les gouvernements autoritaires du monde utilisent le mot pour parler de leurs opposants, par exemple. Nous privilégions les faits dont nous pouvons témoigner nous-mêmes. La description détaillée des attaques atroces en Israël est claire pour le lecteur.

Le degré zéro du respect de la vérité et de l’éthique !