L’extrême gauche décomplexée sur le service public

Il y a bien au moins quatre décennies que je n’ai pas écouté France Inter, la radio de ce que Gilles-William Goldnadel a justement surnommé :

l’Odieux Visuel de Sévice public !

J’en suis les excès sur les réseaux sociaux qui pointent régulièrement les dérives partisanes d’un média entièrement contrôlé par la gauche, voire l’extrême gauche.

Le sieur Guillaume Meurice y est bien connu pour ses outrances et ses interventions qui tiennent plus de la propagande que de l’humour.

C’est sans doute en grande partie à cause de lui que sa radio a été surnommée :

France Sphincter …

Tout récemment, très peu de temps après qu’un véritable pogrom ait tué 1400 israéliens, il avait traité le premier ministre israélien de « nazi sans prépuce » !

Voici une présentation du triste sire Guillaume Meurice par Médias Citoyens :

Meurice, l’extrême gauche décomplexée sur le service public

Adulé par la presse de gauche pour son humour « politiquement incorrect », Guillaume Meurice aime à secouer les conventions, à tordre les idées reçues, à ridiculiser les croyances populaires ; il convient de saluer son véritable talent dans ce domaine. Mais l’humoriste n’utilise pas l’argent public à ces seules fins ; il est aussi l’un des porte-flingues de l’extrême gauche tendance LFI-NPA, celle de tous les combats contre « le grand capital », celle des indignations à géométrie variable face aux actes de terrorisme, celle qui se trouve de nombreuses affinités avec l’islamisme radical (à commencer par le soutien à l’abaya dans les écoles).

Il est aussi de ceux qui soutiennent la désobéissance civile face à « l’inaction des gouvernants », la dénonciation des « violences policières systémiques » ou les projets séditieux lorsque « le gouvernement viole la démocratie » (en ayant recours à l’article 49-3 de la constitution). Trotskyste de la première heure – comme un certain nombre de ses collègues de France Inter – l’humoriste n’hésite pas à tirer la blagounette aux accents antisémites tandis qu’il raille Bernard-Henri-Levy, dézingue Manuel Valls ou compare le premier ministre israélien à « un nazi sans prépuce ». Bien sûr, vous n’entendrez jamais l’humoriste s’excuser de quoi que ce soit, se réfugiant derrière le hashtag « Charlie » pour justifier ses violences verbales, ses provocations à la haine, ses sous-entendus antisémites dans une période d’exacerbation des tensions contre la communauté juive.

Mais Guillaume Meurice, c’est aussi et avant tout l’humour populiste dans toute sa splendeur ; l’homme courageux est de toutes les saillies contre les gouvernants ; y compris les plus haineuses, y compris les plus abjectes. Sa détestation viscérale de l’autorité – qui mériterait à elle seule une thérapie de quelques années – se répand tandis qu’il compare la Police de la République à celle de Vichy, le Ministre de l’intérieur à un collabo ou le Président de la République à une marionnette sous l’influence des puissances de l’argent (et implicitement de la juiverie).

Ainsi, après 8 années de tribunes quotidiennes à micro ouvert et de propagandes en faveur des gauches radicales, la fine équipe de Madame Vanhoenacker a vu son émission basculer le week-end (le dimanche soir durant 2 heures). La direction de France Inter, à l’origine de ce choix, a alors fait l’objet d’attaques – d’une particulière violence – de la part du militant Meurice ; attaques relayées et amplifiées par les députés youtubers de LFI (Léaument, Boyard…). Se positionnant en victime des puissants – posture typique de l’extrême gauche – et d’une décision présentée comme politique, l’humoriste se déchainera contre la directrice de France Inter tandis que de nombreux médias de gauche (Télérama, L’Obs, Le Monde, Libération…) relaieront ses attaques à coups d’articles à charge, de procès d’intention, de suspicions complotistes fomentées depuis l’Élysée.

Enfin, Guillaume Meurice, ce sont des amitiés. En sus de ses relais idéologiques au sein des députés LFI, l’humoriste soutient le complotiste d’extrême gauche Bruno Gaccio (lui aussi connu pour ses sympathies antisémites), le mouvement des Soulèvements de la terre (groupuscule écolo-radical aux ambitions factieuses) ou encore le Nouveau Parti Anticapitaliste qui milite pour une révolution prolétarienne.

Bref, un humour d’une grande neutralité politique qui sied, à merveille, à la déclaration de la directrice de France Inter évoquant une radio « ni de droite, ni de gauche ».

Je prie pour que Guillaume Meurice n’ait rien à voir avec le grand Paul Meurice dont il n’a pas le centième du talent …

Voici une vidéo de TM News qui pose la question : France Inter est-elle antisémite ?