
Bien évidemment, Macron avait choisi de s’exprimer chez ces copains enthousiastes de C dans l’air, certain d’avoir ses mocassins à glands passés à la brosse à reluire !
Rassurez-vous, je n’ai pas regardé cette émission qui promettait d’être un nouvel épisode de l’autosatisfaction, ADN de la Macronie et de son gourou.
Je n’avais pas 2 heures et 13 minutes à perdre …
Des échos peu flatteurs que j’ai eus de cette émission j’ai retenu le « j’assume ! » qui selon moi confine à la plus cynique des hypocrisies !
Macron croit avoir tendu un piège à la droite…
Après l’échec cuisant essuyé par le gouvernement avec la motion de rejet de la version molle la loi, Macron, rendu furieux, s’est probablement dit qu’il fallait laisser la commission paritaire parlementaire (CMP) durcir encore la version de droite du Sénat.
Macron spécule sur le rejet par le Conseil constitutionnel de tous les articles « de droite » de la loi !
Mais ce piège pourrait se retourner contre lui !
Personnellement, je souhaite que le Conseil constitutionnel retoque le plus possible d’articles de la loi ! Oui, moi aussi, je peux être cynique !
Car une fois la loi revenue à une version gauche compatible, c’est à dire totalement inefficace contre l’immigration, les Républicains et le Rassemblement national pourront alors se retourner vers les Français en pointant l’hypocrisie de Macron.
Ils seront alors légitimes pour exiger une modification de la Constitution en vue d’un référendum sur l’immigration.
Il faut lire l’excellent article de Marianne qui dénonce la quadruple arnaque de la Macronie :
- La comédie de l’article 10 qui aurait permis à Macron, si les voix du RN avaient permis le vote de la loi, d’exiger une nouvelle délibération de la loi.
- Monter le RN en épingle pour ne pas écouter les Français.
- Le revirement d’Elisabeth Borne, qui d’abord opposée à une version droitiste de sa loi, a fini par la défendre bec et ongles !
- S’en remettre au Conseil constitutionnel pour se tirer de la panade.
De mémoire de V ème République, on n’avait encore jamais vu un ministre de l’intérieur avertir que sa loi était en grande partie inconstitutionnelle, la première ministre le confirmer, et un président spéculer sur le détricotage de la loi par les juges !
Toutes ces manoeuvres sont d’autant plus lamentables qu’elles sont en opposition frontale avec l’opinion des quatre cinquièmes des Français qui veulent une loi bien plus dure que la version actuelle de la loi.
Mais pour Macron, la plupart des Français sont : « des gens que ne sont rien ! »




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