Il est dramatique de constater à quel point, en France, le monde de la culture est sous emprise de la gauche et se caractérise par un sectarisme extrême.
Alors que la culture devrait être synonyme d’ouverture et de tolérance, on constate que la gauche en a fait un simple outil de propagande au service de son idéologie.
On souhaite bonne chance et bon courage à Rachida Dati pour faire bouger ce monde de la culture totalement sclérosé qui la regarde au travers d’un prisme idéologique ô combien déformant.
Le passé montre qu’à l’exception d’André Malraux, les ministres de la culture de droite n’ont jamais rien tenté pour corriger les choses mais que les ministres de gauche furent à l’aise pour les aggraver.
Bien sûr, Rima Abdul-Malak fut un modèle du genre, avec sa feuille de route qui ne comprenait qu’une seule ligne : la lutte contre l’extrême droite !
On vient d’avoir un nouvel exemple du sectarisme, du monde de la culture comme le rapporte cet article de Valeurs actuelles :
Plus de 600 auteurs et acteurs culturels rejettent
la nomination de Sylvain Tesson comme
parrain du Printemps des poètes 2024
Mécontents de la nomination de Sylvain Tesson comme parrain de la 25e édition du Printemps des poètes, plus de 600 auteurs ont signé une tribune dans « Libération » pour manifester leur opposition. Ils dénoncent :
une normalisation de l’extrême droite dans les sphères politique, culturelle, et dans l’ensemble de la société.
La nomination de Sylvain Tesson comme parrain de la 25e édition du Printemps des poètes, qui se tiendra du 9 au 24 mars prochain, n’a pas plu à tout le monde. Vent debout contre l’écrivain voyageur, plus de 600 « poètes, artistes, éditeurs, libraires, bibliothécaires et acteurs culturels » ont publié une tribune dans Libération, jeudi 18 janvier, pour dire leur mécontentement.
La tribune s’ouvre par un exorde critiquant vivement le climat « réactionnaire » qui règne en France depuis l’adoption de la nouvelle loi sur l’immigration, votée en décembre dernier. « Au vu de ce contexte, écrivent-ils, nous, poétesses, poètes, éditrices et éditeurs, libraires, bibliothécaires, enseignantes et enseignants, actrices et acteurs de la scène culturelle française refusons la nomination de Sylvain Tesson comme parrain du Printemps des poètes 2024 ». Considérant Sylvain Tesson comme une « icône réactionnaire », ils craignent que sa nomination ne participe à ce climat.
Une normalisation de l’extrême droite dénoncée
Selon le collectif, la nomination de Sylvain Tesson :
loin d’être contingente, vient renforcer la banalisation et la normalisation de l’extrême droite dans les sphères politique, culturelle, et dans l’ensemble de la société.
Et d’ajouter :
Nous soutenons que la banalisation d’une idéologie réactionnaire incarnée par Sylvain Tesson va à l’encontre de l’extrême vitalité de la poésie revendiquée par le Printemps des poètes.
Parmi les signataires de la tribune, on retrouve une foule d’acteurs culturels – dont de nombreux inconnus – tels que le poète Gorge Bataille, l’écrivain Baptiste Beaulieu, la poétesse, enseignante-chercheuse et traductrice Camille Bloomfield, la directrice de la Maison de la poésie de Nantes, Magali Brazil, l’écrivain et professeur Vincent Broqua, l’éditrice Isabelle Cambourakis, l’écrivain Jean D’Amérique, l’autrice Fatima Daas, l’autrice Chloé Delaume, la maison d’édition Blast ou encore l’écrivaine Nancy Huston.
Valeurs actuelles.
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2 Réponses à “Quand culture rime avec sectarisme !”
Et n’oublions pas que Rima Abdul-Malak a defendu un tableau pedophile…
Pourquoi « libraires » et « bibliothécaires » ne sont pas féminisés, c’est du sexisme!