La démocratie française est malade !
Oui, notre démocratie est malade de la Macronie dont le gourou a imposé, durant la crise du covid, des mesures liberticides inédites dans toute la V ème République.
Mais le plus souvent, la Macronie avance masquée, comme par exemple quand elle cache dans un projet de loi contre les dérives sectaires une mesure qui va supprimer toute liberté d’expression dans le domaine médical.
La démocratie française est également malade de ses institutions largement gangrénées par la gauche et par le progressisme. En seulement quelques semaines, trois des juridictions françaises de haut niveau ont fait preuve de partialité dans leurs décisions.
Des décisions qui, les sondages le prouvent, vont à l’encontre de l’opinion d’une grande majorité de Français !
1 – La Cour des comptes cache le rapport qui fâche
En plein débat sur la loi immigration, Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, a décidé seul de retarder la publication d’un rapport sur l’immigration illégale.
Il a donc privé la représentation nationale – et donc les Français – d’éléments précieux qui auraient pu éclairer, voire orienter les débats.
Qu’un homme seul s’arroge un tel pouvoir, et qu’aucune autorité ne soit venue dénoncer une telle forfaiture, illustre la dégradation de nos moeurs politiques et judiciaires !
2 – Le Conseil constitutionnel vide une loi de sa substance
Le Conseil constitutionnel, constitué, non pas de juristes ou de constitutionnalistes, mais de personnalités politiques nommées, a montré depuis de longues années sa partialité dans le domaine de l’immigration.
J’aime à rappeler que ce Conseil a relaxé Cédric Herrou, un militant délinquant condamné par la justice pour avoir aidé des clandestins à entrer en France, au motif …
… que le mot fraternité figurait dans la devise de la république !
Avec de telles arguties, on pourrait justifier pratiquement tous les délits !
Plus récemment, le Conseil constitutionnel a montré ses tendances pro-immigrationnistes en rejetant – à la demande d’Emmanuel Macron – la moitié des articles de la loi immigration.
La moitié des articles ont été retoqués parce qu’ils constituraient des « cavaliers » c’est à dire des articles qui n’auraient rien à voir avec l’objet initial de la loi.
Pour ce rejet, le Conseil s’est appuyé sur l’article 45 de la Constitution qui stipule :
Tout projet ou proposition de loi est examiné successivement dans les deux Assemblées du Parlement en vue de l’adoption d’un texte identique. Sans préjudice de l’application des articles 40 et 41, tout amendement est recevable en première lecture dès lors qu’il présente un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis.
Comment le Conseil constitutionnel a t-il pu rejeter, au nom de cet article 45, les amendements concernant le droit du sol et le droit au regroupement familial ?
Le droit du sol et le droit au regroupement familial ne sont-ils pas en lien direct avec un projet de loi sur l’immigration ?
A l’évidence, si ! Sauf pour les « sages » du Conseil !
3 – Le Conseil d’État s’en prend à une chaine d’infos
C’est une véritable bombe que vient de faire éclater le Conseil d’État !
Le Conseil d’État vient de sommer l’Autorité de Régulation de la Communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) de renforcer les contrôles sur la chaine d’infos CNews.
Ce faisant; il modifie la jurisprudence attachée à une loi de 1986 sur l’audiovisuel.
Je ne suis pas juriste mais il me semblait que la justice était là pour faire respecter les lois – ici le cahier des charges de CNews – votées par le pouvoir législatif et non pas pour faire évoluer cette loi selon son bon vouloir !
Dans cette affaire, tout n’est que provocation et sectarisme !
D’abord d’où vient l’initiative de cette affaire ?
L’initiative de toute cette affaire fut celle de l’ONG « Reporters sans frontières » (RSF) qui saisit l’ARCOM puis le Conseil d’État contre la chaine d’infos CNews.
Il n’y a que dans la France de Macron qu’on peut voir une ONG comme RSF, dont le but est de défendre le journalisme et les journalistes, demander qu’on mette en place une censure sur une chaine d’informations.
Je laisse à Robert Ménard, le cofondateur de Reporters sans frontières le soin de répondre à Christophe Delaire l’initiateur du procès contre CNews :
@enrevue Robert Ménard réagit au propos de Christophe De Loire, secrétaire général de Reporters sans frontières, concernant le recours de l’ONG auprès de l’ARCOM pour non respect du pluralisme sur la chaîne d’information Cnews. ♬ son original – enrevue
Dans son attaque contre CNews, RSF s’est appuyé sur un rapport rédigé par le sémiologue François Jost qui a analysé la grille et les programmes de CNews.
Son rapport a été descendu en flammes par Mathieu Bock-Côté qui a pointé ses lacunes méthodologiques. Par exemple, le rapport fait des statistiques en classant les intervenants de plateaux en droite et extrême droite sans jamais définir ce qu’il entend par ces deux notions éminemment subjectives.
Ce qui est effarant, c’est que le Conseil d’État, une des plus hautes juridictions de la République, ait donné une suite à des attaques partisanes portées par une ONG censé défendre les journalistes et étayées sur un rapport aussi peu professionnel.
Pour terminer, voici la vidéo de l’émission l’Heure des pros qui a reçu l’auteur de l’attaque contre CNews et qui commence par un édito pugnace de Pascal Praud :
Suivre @ChrisBalboa78
Une réponse à “Des institutions à la dérive !”
Le toto qui est contre Cnews n’a pu donner aucun arguments, il a bafouillé n’importe quoi, evité de repondre, tourné autour du pot…
Durant tout le debat, son comportement a ete lamentable, n’ayant pas l’ombre d’un commencement d’argument valable contre cette chaine.
C’est juste un pauvre type qui a essayé de sortir des verités ideologique de goche, et qui n’a as su repondre sur du concret, sur de la realité un seul instant.
Il a pretendu etre menacé, etre devant un pseudo debat diriste…
il a inventé n’importe quoi, bafouillé…
Et c’est ce genre de toto que le conseil d’etat a envoyé.