Voila un homme courageux !
Car il en faut du courage quand, venant de la gauche, on entretient une amitié sincère avec Eric Zemmour, une des personnalités les plus abhorrées par cette gauche.
Il lui en a fallu pour se présenter à l’université d’été de Reconquête! Y faire un discours évoquant ses accords mais aussi ses divergences avec Eric Zemmour, et au final, se faire applaudir par tous les militants présents !
Il lui en faut aujourd’hui, en pleine tentative médiatico-judiciaire de faire taire CNews, de venir débattre sur ses plateaux et d’y défendre avec vigueur la liberté d’expression !
Mais, à droite, nous n’avons pas ce sectarisme qui caractérise la gauche. Cela fait des décennies qu’on nous cantonne dans le Camp du mal mais que nous cultivons cette ouverture d’esprit et cet amour de la liberté d’expression.
Ce sont nos Valeurs de la République à nous !
En hommage à Eric Naulleau, voici des extraits d’une interview qu’il a donnée à The EpochTimes :
Eric Naulleau : « 1984 de George Orwell
sonne comme un avertissement contre des tyrannies
qui vont sévir dans un horizon très proche »
La décision du Conseil d’État sommant l’Arcom de classer les chroniqueurs de la chaîne CNews en fonction de leur supposée appartenance idéologique en indigne plus d’un. Eric Naulleau en fait partie. Dans cet entretien, l’écrivain, rappelant sa filiation à la gauche laïque, sociale, républicaine et antitotalitaire, fustige les dérives d’un « petit cercle médiatico-intellectuel » incapable d’argumenter autrement que par l’étiquetage à l’extrême droite et de défendre son magistère autrement que par la censure. Une méthode inspirée par le communisme, rappelle-t-il. L’occasion pour lui de souligner, à l’heure où un président de la République en exercice a accordé pour la première fois de l’histoire française un entretien à L’Humanité, que les alliances d’une certaine gauche avec les pires dictatures de l’histoire bénéficient encore de la part de cette même « caste » d’une bienveillance, voire d’une complaisance.
Epoch Times : Le Conseil d’État a ordonné à l’Arcom de surveiller davantage la chaîne CNews. Que révèle cette décision sur l’état de la liberté d’expression en France selon vous ?
Eric Naulleau : Une atteinte inquiétante contre la liberté d’expression en général, mais plus spécifiquement celle incarnée par CNews et les médias appartenant au groupe Bolloré. Ce qui est tragicomique dans cette affaire, c’est que cette initiative émane de Reporters sans frontières, une organisation dont la vocation première consiste pourtant à défendre la liberté d’expression dans les régions du monde où elle est étouffée. Or, dans ce cas précis, cette mission est pervertie pour la restreindre et ficher politiquement tous les acteurs d’une chaîne en particulier.
On nous assure que la décision du Conseil d’État affectera l’ensemble des médias. C’est possible. Toutefois, à l’origine, elle vise exclusivement CNews. Il est essentiel de rappeler ce point, car on cherche à occulter ce péché originel.
Quoi qu’il en soit, la situation est claire : une petite caste médiatico-intellectuelle, qui est complètement déconnectée des aspirations du peuple français et se croit investie du monopole de la vérité et du bien, a décidé de réprimer toute voix discordante.
Pourquoi tolérer des opinions divergentes lorsque l’on prétend posséder la vérité ?
Il s’agit ni plus ni moins d’une forme de terrorisme intellectuel à l’œuvre dans un pays comme la France. Personnellement, je suis profondément consterné par cet épisode, et inquiet : je pensais que 1984 était une œuvre du passé, un roman de George Orwell dénonçant des tyrannies révolues.
Je réalise maintenant qu’il faut lire ce livre comme un avertissement contre des tyrannies qui vont sévir dans un horizon très proche, puisque la remise en question de la licence de diffusion accordée à CNews est imminente.
Epoch Times : Chez France Inter, les personnalités de droite sont rarement invitées. Chez CNews, les personnalités de gauche sont invitées mais refusent souvent d’y aller. Comment analysez-vous cet argument de la juridiction qui met en avant la nécessité de revoir le pluralisme de la chaîne ?
Eric Naulleau : Dans le roman d’Orwell, la haine, c’est l’amour, et la guerre, c’est la paix. Chez ces gens qui auraient pu peupler l’imagination d’Orwell, la pluralité est en réalité l’absence de pluralité, et l’absence de pluralité est présentée comme de la pluralité. Pour ma part, dans les faits, je débats librement sur CNews et je ne suis jamais invité sur France inter.
Tout ce que l’on pourrait légitimement reprocher à France Inter, avec sa ligne idéologique clairement définie, gauchisme, voire extrême gauchisme, est balayé d’un revers de main. Pourquoi ? Encore une fois, parce qu’ils se considèrent comme détenteurs de la vérité et du bien, et désignent CNews comme le problème, alors même que cette chaîne respecte rigoureusement le pluralisme.
Je me demande d’ailleurs comment ils pourraient prouver le contraire. Car cela nécessiterait de déterminer, contre l’avis des personnes concernées, leur affiliation politique. En ce qui me concerne, où me classeraient-ils ?
Je vous le dis : si on me pose la question, je me place à gauche : une gauche républicaine, laïque, sociale et antitotalitaire. Vont-ils prétendre que je me trompe et que je suis d’extrême droite ?
Et c’est pourtant ainsi qu’ils agiront avec tous les chroniqueurs de CNews. C’est tout simplement absurde. D’autant plus que tout cela découle d’une étude vieille de deux ans et réalisée par un sociologue revendiquant ouvertement son appartenance à l’extrême gauche, François Jost. Ce dernier a passé quinze jours à observer les programmes de CNews pour conclure que tout le monde devrait se déterminer par rapport à BFMTV, à France Inter et au Monde.
Il admet donc lui-même l’existence de médias de référence sur lesquels il faudrait s’aligner. Mais quelle est cette conception, sinon celle qui prévalait à l’époque de la Pravda soviétique ? La Pravda était le média de référence auquel tous les autres médias soviétiques devaient se conformer. Si vous étiez en accord avec la Pravda, c’était bien. Et si vous ne l’étiez pas, c’est que vous étiez un déviant, un fasciste.
Epoch Times : Tous ceux qui ne souscrivent pas à la doctrine officielle, que votre collègue Mathieu Bock-Côté appelle le « système diversitaire », sont étiquetés à l’extrême droite, « extrême droitisés », pour reprendre ses termes. Selon lui, cela démontre que la France est encore influencée par l’héritage du communisme, dont l’une des techniques consistait à assimiler toute opposition à du fascisme. Comment analysez-vous ce recours à des méthodes directement inspirées par le soviétisme ?
Eric Naulleau : Ce phénomène remonte loin. J’ai moi-même observé à maintes reprises, écrit et exprimé que tous ceux qui se revendiquaient de la gauche mais ne suivaient pas la ligne officielle de l’époque, c’est-à-dire la gauche pro-soviétique, étaient étiquetés comme étant d’extrême droite ou fascistes. Cela a été le cas pour Orwell, que j’ai mentionné, ainsi que pour Camus, Kravchenko, Simon Leys et bien d’autres. Il suffit de parcourir l’histoire du XXᵉ siècle et du début du XXIᵉ siècle pour constater que tous ceux qui ne se conformaient pas à la doxa de gauche, d’une certaine gauche bien sûr, qui n’est pas la mienne, étaient effectivement traités de fascistes.
Plus fondamentalement, je crois que psychologiquement et idéologiquement, ces individus issus de la nouvelle gauche portent en eux une idéologie totalitaire.
J’ai côtoyé des milieux de droite et de gauche et j’ai observé que dans les milieux de droite, on accepte le débat avec le camp d’en face, la contradiction, la confrontation des idées.
Ce n’est pas le cas dans les milieux de gauche pour une raison simple : quiconque n’est pas d’accord avec eux est immédiatement qualifié de « fasciste ». Et « on ne débat pas avec les fascistes ». Nous en sommes là, à ces syllogismes simplistes.
Ce stade d’intolérance est tel que ce n’est même pas sur les ondes de CNews, mais sur celles de France Inter, que le philosophe autoproclamé Geoffroy de Lagasnerie a plaidé pour l’interdiction des opinions contraires à la sienne. Et je suis convaincu que cette prise de position, hyperbolique et presque caricaturale, reflète la pensée dominante au sein de ce petit cercle médiatico-intellectuel qui se sent menacé, conscient que le peuple n’est plus de son côté.
À l’instigation du think tank Terra Nova, ils ont dissous le peuple pour en trouver un autre de rechange. Maintenant, ils cherchent à faire taire les médias appréciés et plébiscités par ce peuple.
Voir un jour des médias populaires risquer la censure, c’est une régression que je n’aurais jamais imaginée vivre.
Lire la suite de l’interview dans l’article original.
Propos recueillis par Etienne Fauchaire pour The EpochTimes.
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Une réponse à “Eric Naulleau, cet homme de gauche que l’on adore !”
Ils sont pas nombreux les hommes de goche / d’extreme droate pour dire la verité.
Il n’y a que les gens d’extreme goche et si possible extremistes parmis ceux la, qui detiennent la vraie verité… de goche.