« Une force mobile scolaire »

Nicole Belloubet, vous savez, c’est cette garde des sceaux qui avait poursuivi avec zèle la grande oeuvre de désarmement de la justice qu’avait commencée Christiane Taubira.

C’est elle aussi qui avait pris le prétexte du covid pour libérer 13 000 détenus des prisons françaises. Au même moment où Macron confinait tous les gens honnêtes de France, Belloubet « déconfinait » les malfrats !

Quelle fut la justification sanitaire d’une telle mesure ? On se perd en conjectures !

Et voila que Nicole Belloubet, recyclée à l’Education nationale où elle s’efforçait de tuer les classes de niveaux décidées par Gabriel Attal, vient de créer une « force mobile scolaire ».

Connaissant les problèmes actuels de l’école, le harcèlement scolaire, la proximité des points de deal, les atteintes à la laïcité et les menaces sur l’informatique scolaire en provenance de la mouvance islamique, j’ai immédiatement dit bravo en imaginant les futures missions que pourrait remplir cette « force mobile scolaire » :

• Tenue d’interrogatoires musclés dans les classes pour identifier les harceleurs,
• Démantèlement des points de deal par une équipe de la BAC spécialisée,
• Mise en place de vigiles armés anti-abayas devant les lycées,
• Traque des émetteurs de messages islamiques sur les espaces numériques de travail.

Mais on me glisse dans l’oreillette que je me trompe de ministre de l’Education nationale.

Qu’Eric Zemmour n’est pas encore à l’Elysée et que Marion Maréchal n’est pas encore titulaire de ce ministère et que c’est une gauchiste grand teint qui le tient !

Après correction, les missions de la « force mobile scolaire » seront plutôt les suivantes :

• Une psychologue passera dans les classes pour dire que c’est très mal d’être méchant avec ses petits camarades,
• Pour les points de deal, un équipe de maçons érigera des murs de protection des élèves,
• Pour la lutte anti-abayas, les proviseurs seront équipés de sifflets d’alarme et de bombes lacrymogènes en cas de résistance des élèves,
• Concernant l’informatique, un message sévère d’avertissement sera affiché à chaque fois qu’un hackeur pénètrera dans l’espace protégé.

Pour faire participer les élèves, des ateliers de confection de bougies et de dessins seront organisés en prévision des futures attentats contre les professeurs.

On est donc rassuré ! Dès la rentrée 2024, l’école de la République sera donc prête à faire face aux atteintes à la laïcité et aux menaces des islamiques … Inch Allah !

Plus sérieusement, Boulevard Voltaire nous en dit plus sur les missions de cette force mobile scolaire :

Nicole Belloubet crée une « force mobile scolaire » nationale

La ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet a annoncé vendredi 29 mars la création d’une « force mobile scolaire » destinée à être envoyée dans les établissements scolaires en cas de « difficultés » en termes de sécurité. La ministre a expliqué : 

Je déploierai une force mobile scolaire qui sera nationale et qui pourra être projetée dans les établissements qui connaîtraient des difficulté.

Elle a précisé alors qu’elle était en déplacement dans un lycée professionnel de Bordeaux dont les personnels ont récemment fait l’objet de « menaces »:

Cette force scolaire, qui permettra aux établissements qui sont en difficulté de prendre en charge pendant un temps assez long la difficulté, est destinée à rassurer les enseignants et les équipes éducatives.

Cette équipe, composée d’une vingtaine d’agents de l’Éducation nationale, doit être mise en place à la rentrée 2024. Elle aura une mission de sécurité à l’intérieur de l’établissement, d’apaisement et de pédagogie.

Par ailleurs, la ministre a indiqué que :

Désormais, l’État se portera systématiquement partie civile lorsqu’une plainte sera déposée, lorsqu’il y a des actes de cyber-malveillance ou des actes d’attaques physiques à l’encontre des établissements scolaires.

Boulevard Voltaire.

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