La lutter contre les « Fake News »
semble être l’obsession de Macron
Le gouvernement serait en train de nous préparer une loi anti « Fake News » dont beaucoup d’observateurs craignent qu’elle pourrait être liberticide.
Dans le même domaine, Jean-Yves Le Gallou, dans les colonnes de Boulevard Voltaire, a publié un article dénonçant le projet du chef de l’Etat de confier à l’AFP la certification des informations circulant sur le Net.
Son article s’intitule, non sans humour :
« Faire certifier les infos par l’AFP, c’est un peu
comme charger DSK d’un cours sur la tempérance … »
Effectivement, Emmanuel Macron mériterait le prix de l’humour (noir ?) après sa proposition !
L’AFP : lauréate des Bobards d’Or
Jean-Yves Le Gallou se plait à rappeller que l’AFP vient de remporter un trophée aux derniers Bobards d’Or pour l’ensemble de son oeuvre !
Sur 14 candidats aux Bobards d’or, 6 bobards émanaient de l’AFP directement ou indirectement.
Parmi ces Bobards, le plus célèbre, mais aussi le plus grave pour la réputation de l’AFP est sans nul doute celui concernant l’enlèvement de James Foley en 2015. Voilà ce qu’en dit Jean-Yves Le Gallou :
L’AFP avait annoncé à l’époque que ce journaliste avait été enlevé par les troupes du méchant Bachar Al-Assad. Ils avaient fait toute une « information » sur ce sujet alors que le malheureux James Foley avait été enlevé et égorgé par l’État islamique. C’était un bobard absolument considérable qui avait valu à l’AFP d’obtenir ce prix. Nous étions allés à la tête d’une petite délégation pour remettre le trophée à l’AFP.
Nous n’avions malheureusement pas pu entrer, car l’AFP avait demandé à la Police de les protéger. On avait eu cette scène tout à fait surréaliste où les troupes de la préfecture de police protégeaient les troupes de la police de la pensée. Mais on peut effectivement essayer de recommencer.
Quelle définition pour les « Fake News » ?
On voit bien toutes les dérives qui pourront se cacher derrière la chasse aux « Fake News ». Dans le climat actuel gouverné par la bien-pensance et le politiquement correct, on imagine facilement que la moindre critique de l’islamisme sera rangée sous la bannière de l’islamophobie et rejetée en tant que telle !
D’ailleurs très récemment, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, le donneur de leçons en chef de la République en Marche, a pris ses distances avec l’appel de cent intellectuels qui dénonçaient le séparatisme islamique en cours dans nos banlieues. Il a déclaré :
“Il y a un mot qui me gêne dans cette tribune, c’est le terme employé d’apartheid”, a-t-il dit, tout en reconnaissant qu’il y avait “des quartiers de la République où le salafisme a pris le pouvoir”.
“La reconquête, elle ne se fait pas dans les tribunes, en stigmatisant, en expliquant que c’est des zones d’apartheid, elle se fait avec la police de sécurité du quotidien, elle se fait en dédoublant les classes et en ayant deux fois moins d’élèves dans les quartiers difficiles”, a-t-il expliqué.
En plus de l’outrecuidance de ce cuistre qui se permet de faire la leçon à de brillants intellectuels, on note dans sa déclaration, d’une part que pour lui, dénoncer l’islamisme radical est « stigmatisant » pour tous les musulmans et d’autre part que la solution à l’islamisation galopante de notre pays passe par la reconnaissance par la France de ses erreurs puisque que c’est à elle de dédoubler les classes dans les quartiers difficiles.
On reconnait bien là le discours lénifiant de la gauche de la repentance et de l’acceptation du communautarisme !
En conclusion …
Pour terminer, je relaye la fin de l’article de Jean-Yves Le Gallou :
Les Fakes news chez Macron sont les informations non pas qui sont inexactes, mais les informations qui déplaisent, les informations qui dérangent et les informations qu’il faut taire.
Emmanuel Macron, c’est un peu Kim Jung Macron. Il a une vision un peu nord-coréenne de l’information. Il veut labéliser, certifier une information officielle, c’est-à-dire celle qui convient aux intérêts et aux vérités du pouvoir.
À l’époque de l’Union soviétique, l’agence TASS disait ce qui plaisait à monsieur Staline ou à monsieur Brejnev. Aujourd’hui, nous aurons l’AFP pour dire et certifier ce qui plaît à monsieur Macron.
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