Il n’y aura bientôt plus que la révolte populaire !

Hier, et c’est fascinant, personne n’a été surpris quand le président du Conseil constitutionnel a rejeté le projet de référendum d’initiative populaire (RIP) proposé par les Républicains.

Tout le monde avait encore en tête, la camouflet qu’avait déjà infligé aux mêmes Républicains, mais aussi aux Français, le Conseil, en censurant, en janvier dernier, la majeure partie des articles de la loi immigration.

Même l’ahurissant motif invoqué par le président du Conseil constitutionnel, le socialiste Laurent Fabius, n’a fait que peu de vagues :

Les conditions proposées par le texte pour s’appliquer aux prestations sociales pour les étrangers porteraient atteinte aux exigences constitutionnelles résultant des dispositions des dixième et onzième alinéas du Préambule de la Constitution de 1946 qui impliquent la mise en œuvre d’une politique de solidarité nationale en faveur des personnes défavorisées.

La démocratie est morte en France !

Elle a été remplacée par le pouvoir de quelques juges qui, dans le cas du Conseil constitutionnel, ne sont même pas des juristes mais pour la plupart des politiques sur le retour, nommés par les présidents de la République, de l’Assemblée et du Sénat !

Au fil du temps, le Conseil constitutionnel a, de son propre chef, et sans l’accord du peuple, considérablement augmenté le champ de son action. Initialement chargé de contrôler la conformité des lois avec la seule Constitution, le Conseil y a rajouté, le préambule de la Constitution et la Déclaration des droits de l’homme. Les généralités énoncés dans ces deux derniers textes permettent toutes les interprétations, les plus politiques !

Je rappelle, une fois de plus que le Conseil a relaxé un délinquant qui faisait entrer clandestinement des migrants en France, au nom du seul mot « fraternité » qui figure dans la devise de la République !!!

Personnellement, j’avais pris ça comme une provocation, une gifle à la face des Français !

Contre la volonté du peuple !

Une majorité de Français demande un référendum sur l’immigration :

Les élites française et européenne, assistées par la Justice et les grands médias, s’opposent ainsi à la volonté des Français.

La veille de cette décision provocatrice du Conseil constitutionnel, le Parlement européen a voté le Pacte Asile et Immigration qui organise l’accueil des migrants, plutôt que leur contrôle, et va imposer leur répartition dans tous les pays.

En France, Macron a déjà organisé leur essaimage dans toutes les régions et villages de France sans l’accord des maires !

Alors que faire ?

Attendre tranquillement que la démographie fasse son oeuvre et que la charia déborde des quartiers sensibles pour coloniser toute la France. Et donc, arriver à la guerre civile qui s’y opposera ?

Alors le peuple doit se réveiller et éconduire les élites irresponsables ! D’abord dans les urnes et dans quelques mois, dans celles des élections européennes pour enlever le pouvoir au PPE (socialistes, écologistes et Républicains) et à sa candidate va t-en guerre, Ursula von der Leyen !

Les votes doivent se concentrer sur Reconquête! qui, au sein du groupe des conservateurs (ECR) peut faire passer la majorité du Parlement européen à droite ou sur le Rassemblement national.

En attendant les élections présidentielles de 2027, qui voient les chances de victoire du Rassemblement national grandirent par le jeu-même des élites à chaque fois qu’elles bafouent la volonté du peuple !

Mais si des manœuvres politicardes viennent faire échouer ces solutions démocratiques, comme en 2017 avec la conjuration juridico-médiatique de l’affaire Fillon, qui peut dire que le peuple ne se révoltera pas pour que sa volonté soit enfin prise en compte ?

Voici, en guise de conclusion, le remarquable édito de Vincent Trémolet de Villers ce matin dur Europe1 :

Quand la loi coranique menace l’Etat de droit

Je suis frappé par une chose qui m’apparait de plus en plus claire, à mesure que les effets d’une immigration anarchique s’amplifient dans le pays, parfois d’une façon tragique, la possibilité d’une délibération collective sur ce sujet central s’éloigne et ce qu’ont dit les « Sages » hier, en est une preuve supplémentaire.

En fait, cela fait des décennies que des lois, des discours, des règlements, des jurisprudences, des proclamations, des intimidations sociales, culturelles, décidés par le gouvernement des juges et promus par une partie de la machine médiatique, nous mènent au désastre. Ces belles âmes encouragent la poursuite d’une politique qui se prétend humaniste mais qui, en vérité, est criminelle !

En une semaine, le décor Potemkine de la France du vivre-ensemble s’est effondré devant nous et a dévoilé une réalité épouvantable, inimaginable il y a encore quelques années. En quelques jours, des enfants, venus d’ici ou d’ailleurs, ont été frappés, parfois jusqu’à la mort, par une violence archaïque et islamisée. C’est Samara, lynchée pour une tenue à l’européenne ! C’est Chemcedine frappé à mort comme au Pakistan pour un écart amoureux ! C’est une jeune fille de 13 ans agressée en Alsace pour n’avoir pas respecté le ramadan ! C’est un jeune algérien, à Bordeaux, égorgé à la tombée de la nuit par un Afghan demandeur d’asile, parce qu’il buvait un verre de rosé !

On pourrait ajouter l’histoire du proviseur de Maurice Ravel menacé de mort parce qu’il avait demandé à une jeune fille de retirer son voile. On pourrait, en fait, continuer d’égrainer interminablement ce chapelet d’agressions où s’hybrident l’islamisme et la délinquance, la déglingue et le djihad !

Relance de Dimitri Pavlenko : Réalité épouvantable, dites-vous, Vincent, mais les politiques paraissent dépassés par ces événements tragiques.

Pourtant, ils pouvaient s’y attendre. Même si l’autorité judiciaire s’épuise à noyer le poisson en expliquant, à chaque fois, que ce n’est pas clair ou que ceci n’est pas du terrorisme, même si tous les pangloss de France s’acharnent à expliquer que les Apaches et les Blousons noirs étaient autrement dangereux, personne ne peut dire qu’il est surpris. Depuis vingt ans, nous avons des signaux faibles de plus en plus réguliers. Cela fait douze ans que des attentats qui ont fait plus de 260 morts, nous rappellent que l’islamisme nous a désignés comme ennemi à abattre ou à convertir.

Cela fait des années, aussi, que des philosophes, des politiques, des écrivains, parfois au risque de leur vie, sonnent l’alarme. On peut penser plus particulièrement à Boualem Sansal. Par son oeuvre et ses interventions, l’écrivain nous a déjà prévenus. Dans son pays, les islamistes ont d’abord ciblé les mauvais, entre guillemets, musulmans pour leur imposer, par la terreur, les rigueurs de la loi coranique.

Pierre Vermeren, ce matin, dans Le Figaro, parle, lui, parle très justement de ré-islamisation, par le bas, des Français musulmans, sans que ce projet, nous l’avons tristement vérifié, n’épargne, ni les juifs, ni les chrétiens, ni les mécréants.

Relance de Dimitri Pavlenko : Et le pire, c’est qu’à force d’agressions, de crimes, d’attentats, on s’habitue …

Il ne faut pas s’habituer ! C’est la première exigence ! Il faut regarder en face ce chaos, fruit d’une immigration délirante et d’une naïveté confondante vis-à-vis de l’islam politique.

Il faut demander, dans les yeux, à ceux qui nous gouvernent comment ils peuvent s’accommoder de cette situation, comme si les crimes de l’islamo-délinquance n’étaient qu’un bruit de fond. Il faut déchirer le voile de l’habitude pour prendre la mesure d’une situation qui, à bien des égards, est hors de contrôle. Il faut fermer les écoutilles quand les grandes consciences crient au fascisme dès que l’on prononce le mot de frontière ou en appellent à l’état de droit si l’on évoque l’expulsion des immigrés clandestins, c’est à dire la simple application de la loi !

Il faut en revanche écouter les Français qui ont compris, dans leur très grande majorité, que la première menace, pour notre état de droit, c’est la loi coranique !

Vincent Trémolet de Villers pour Europe1.