Je dédie cet article à un monsieur qui va allègrement sur ses 99 ans et qui vit dans une résidence-séniors en Nouvelle Aquitaine.
Cette résidence-séniors, et particulièrement le personnel qui y travaille, sont très attentifs au confort et à la tranquillité de leurs résidents.
Cette résidence souffre malheureusement d’une sous-occupation préoccupante qui en compromet la rentabilité.
Le pacte Asile et Migration voté récemment à Bruxelles et la loi immigration adoptée récemment par le Parlement français, après charcutage et dénaturation par le Conseil constitutionnel, prévoient la répartition respective des migrants dans tous les pays d’Europe et dans toutes les régions françaises. Une répartition imposée au pays et aux maires des communes impliquées sans aucune concertation.
Mais nos immigrationnistes compulsifs ont eu une idée encore plus brillante !
Je suis tombé sur un article de Boulevard Voltaire qui fait état d’une solution « innovante » que certaines bonnes âmes ont trouvée pour remédier au problème précédent qui frappe de nombreuses résidences-séniors en France :
Le migrant mineur fait le bonheur des seniors :
la nouvelle fable immigrationniste
Les Blancs aux cheveux blancs et les mineurs de couleur fraîchement arrivés d’Afrique ou du Pakistan : c’est beau comme une carte postale d’ONG immigrationniste ou un film d’Omar Sy. Mais ce samedi, c’est l’image et le sujet d’un article à la une du Monde. Histoire de bien faire la leçon à ces bornés de Français qui n’en peuvent plus de l’immigration. Histoire de bien insister sur notre crise des ciseaux démographiques (vieillissement + dénatalité) qui n’aurait comme unique remède que cette immigration de jeunes déracinés. De quoi s’agit-il, cette fois ? Évidemment d’une expérience nouvelle, puisque nos docteurs Folamour de l’immigration essaient vraiment tout et osent tout : « C’est, écrit Le Monde, une forme de cohabitation unique en France, qui a vu le jour dans le village de Sciecq, à côté de Niort (Deux-Sèvres). Depuis janvier, cette structure accueille aussi, dans ses appartements, un groupe de mineurs de 14 à 16 ans venus, sans leurs parents, d’Afrique subsaharienne, d’Égypte, du Bangladesh et du Pakistan. »
Du gagnant-gagnant, évidemment. Une résidence senior allait fermer, et le département croule sous les dossiers de migrants mineurs non accompagnés. Les cerveaux du conseil départemental ont tout de suite trouvé la martingale : installer quinze migrants mineurs dans les studios délaissés et refaits à neuf, pour l’occasion, de cette résidence. Une nouvelle nuance du Grand Remplacement.
Le reportage, unilatéral, égrène les poncifs immigrationnistes : des jeunes gentils, juste un peu tricheurs aux cartes, excellents footballeurs, des seniors conquis par ce « mélange des générations ». Des familles pas inquiètes du tout, à peine « sceptiques », « au début ». Ah, si, tout de même : « Il a fallu organiser plusieurs temps d’échange pour répondre aux préoccupations de certains proches des résidents. Une ou deux familles ont exprimé des inquiétudes après avoir vu dans la presse des incidents impliquant des migrants », admet Stéphanie Antigny, la responsable des Vignes, qui a pris le temps d’en rassurer certains au téléphone. Des réactions de l’ordre de « l’amalgame, restées largement marginales ». Les Deux-Sèvres ne sont pas une île coupée du chaos migratoire du pays, c’est rassurant…
Évidemment, rien, dans l’article, sur les viols de personnes âgées, chez elles ou en EHPAD, par des migrants. Rien sur la délinquance des mineurs migrants. Rien, non plus, sur le coût. Pas de réflexion de fond sur ces jeunes déracinés dont on nous dit qu’ils ont subi de multiples traumatismes. Et, bien sûr, pas d’analyse sérieuse de l’augmentation de cette immigration dont la nature et le nombre posent déjà de multiples problèmes. Le monde des Bisounours.
L’article se contente tout de même de nous donner les chiffres délirants des mineurs non accompagnés pour ce petit département rural : « Le département manque de places en structures éducatives, depuis qu’il est passé de 800 à plus de 1.000 enfants placés en cinq ans. Et ce, sans compter les mineurs non accompagnés – 180 jeunes environ. »
Autre enseignement, toujours utile quand on est en campagne électorale : les responsables locaux de ce petit remplacement assumé. « L’expérience », comme ils disent, est à l’initiative de « Béatrice Largeau, vice-présidente du conseil départemental des Deux-Sèvres (divers droite) chargée de la protection de l’enfance ». Il serait intéressant d’aller interviewer ses électeurs…
L’article est un modèle du genre. L’illustration digne d’une brochure d’EHPAD sur papier glacé avec d’adorables mamies tout sourire. Le texte à la limite du publireportage. On admirera surtout le sens du timing du Monde : le jour même de la marche blanche en l’honneur de Matisse, tué par un mineur afghan cette semaine. Ce Matisse qui pourrait être le petit-fils ou l’arrière-petit-fils de ces nonagénaires…
Frédéric Sirgant pour Boulevard Voltaire.
PS : le résident évoqué en tête d’article voudra bien me pardonner pour cet article …
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4 Réponses à “Loger les migrants chez les séniors : il fallait y penser !”
Et dans le même temps, ma grand mère a du attendre 6 mois pour avoir une place dans un EPHAD (chute à son domicile, elle ne peut plus habiter seule).
Comme quoi, quand on veut on peut 🙂
Prochaine fois, pour demander quelque chose à l’administration, je prendrai le soin de d’abord venir en France de manière illégale, ça me semble être un accélérateur de service.
Et si on les envoyait plutôt en Corse, certains (et certaines) les attendent les bras ouverts.
Les envoyer chez la goche et les ministres du gouvernement,
ceux la prône le vivrensemble,
le pasdamalgam, et aime beaucoup les migrant qui se sentiront chez eux avec des gens deconnectés comme ils le sont.
Les squatteurs devraient aller aussi chez ces gens, qui les aiment par dessus tout, parait ‘il…
Ils devraient le faire au moment des elections, et faire scandale si ces gens n’acceptent pas les squatteurs…
Ca leur ferait perdre des voix…
Il n’y a pas une dame à l’Elysée qui entre largement dans la catégorie sénior, une certaine Brigitte M ? et comme son mari semble aimer les jeunes basanés, ça serait du win-win, non ?