Il n’y a plus que les statisticiens pour parler vrai !

Publié par le 14 Mai, 2024 dans Blog | 0 commentaire

Il n’y a plus que les statisticiens pour parler vrai !

Toutes les crises que nous traversons montrent que les politiques non seulement ne disent pas la vérité mais en plus inventent un narratif totalement mensonger !

Faut-il revenir sur la crise du covid qui a vu les autorités sanitaires et politiques nous mentir sur tout ! Sur les masques, sur les tests, sur les confinements inutiles et dangereux, et finalement sur les vaccins non moins inutiles et plus que toxiques ?

La vérité dans cette crise est venue de Pierre Chaillot, un statisticien qui, à partir des données officielles françaises et européennes, a montré qu’il n’y avait pas eu de pandémie de covid, mais juste une pandémie de tests positifs !

Voir ce précédent article qui résume son ouvrage, Covid-19 – ce que révèlent les chiffres officiels. C’est hallucinant !

Faut-il parler du scandale du marché de l’électricité européen dont toute l’ampleur a été révélée par un spécialiste des énergies, Fabien Bouglé ? Voir cet article édifiant !

On pourrait aussi citer l’intense propagande anti-Poutine qui prévaut aux déclarations va t-en-guerre de Macron et de ses médias aux ordres.

Oui, les statisticiens sont les seules boussoles de notre temps !

Voyez la qualité des travaux de Christophe Guilluy qui a introduit cette notion de France périphérique qui fait autorité aujourd’hui et ceux de Jérôme Fourquet avec son fameux ouvrage L’archipel français.

Pierre Chaillot, Fabien Bouglé, Christophe Guilluy et Jérôme Fourquet

Jérôme Fouquet revient dans l’actualité avec une remarquable tribune publiée dans Le Figaro qui, à peine sortie, défraye la chronique. Je me propose de la relayer ici en plusieurs parties :

« L’État-guichet, un modèle à bout de souffle
dans une France qui a cessé de produire »

Dans une étude publiée en exclusivité par Le Figaro, le directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop fait le constat de l’impasse absolue du modèle économique français.

Tout se passe comme si le modèle économique qui s’était progressivement mis en place dans le pays depuis une quarantaine d’années arrivait aujourd’hui en bout de course et avait conduit à une impasse. Ce modèle que nous qualifierons d’étato-consumériste ou de stato-consumériste, a résulté de choix collectifs et politiques qui ont été effectués avec constance par les différentes majorités politiques qui se sont succédé au pouvoir. Ce modèle stato-consumériste repose sur deux postulats et piliers que sont, d’une part, l’extension permanente de la dépense et de la sphère publiques (financée par un niveau de prélèvements obligatoires le plus élevé de l’OCDE) et, d’autre part, le primat accordé à la consommation comme principal moteur économique, au détriment de la production.

Pour soutenir la consommation et maintenir vaille que vaille la croissance, les différents gouvernements n’ont cessé d’injecter de la dépense publique, via des investissements, un nombre de fonctionnaires et des budgets de fonctionnement des administrations en hausse ininterrompue, mais également par une protection sociale généreuse se doublant de la « politique du chèque ». Si cette injection constante d’argent public produit à court terme un effet dopant et soutient la consommation, le coût à long terme est faramineux avec une spectaculaire augmentation de la dette publique, des marges budgétaires qui s’amenuisent et une bureaucratisation galopante, sécrétée par une administration hypertrophiée, qui complexifie et pénalise au quotidien la vie des acteurs économiques et des citoyens.

Parallèlement, le choix sans cesse réitéré, quelles que soient les sensibilités politiques de nos dirigeants, de favoriser la consommation à la production, via l’entrée de plain-pied dans un système globalisé permettant d’offrir aux consommateurs français des produits à bon marché, a certes assuré la prospérité de la grande distribution tricolore. Il a aussi permis d’apaiser quelque peu les tensions sociales en France du fait de l’accès d’une large partie de la population à la société de consommation. Mais le revers de la médaille est là aussi cuisant : une désindustrialisation massive du pays. De très nombreuses filières productives, lestées d’un haut niveau de prélèvement obligatoire et d’un carcan réglementaire de plus en plus incapacitant, n’ont en effet pas pu lutter à armes égales avec leurs concurrents étrangers.

Dette et déficit publics: la grande glissade

En dépit des alternances politiques, le fardeau de la dette ne cesse de s’alourdir

En 1978, quelques années après le premier choc pétrolier, qui avait déstabilisé l’économie hexagonale, la dette publique française atteignait l’équivalent de seulement 74,5 milliards d’euros. Elle s’élève à l’heure où nous écrivons ces lignes à 3101 milliards. L’accumulation du stock de dette s’est déroulée sans interruption depuis près de 50 ans. En dépit des alternances politiques, le fardeau de la dette n’a cessé de s’alourdir et personne n’est parvenu à juguler cette mécanique implacable. Toutes les proclamations volontaristes effectuées en début de bail par les locataires de l’Élysée, Matignon et Bercy, se sont perdues, plus ou moins rapidement, dans les méandres de leur mandat respectif et la dette a continué à enfler.

Quelle que soit la conjoncture économique et quelle soit la philosophie politique des dirigeants successifs, le primat de l’augmentation du budget de l’État et le soutien à l’activité par la dépense publique, ont constitué le fil rouge de toutes les politiques économiques menées depuis 50 ans. Il s’agit là d’un invariant de nature systémique et de la pierre angulaire du modèle stato-consumériste. En 2022, la dépense publique atteignait en France 58,1% du PIB contre 49,8% en moyenne dans l’ensemble des pays de l’UE.

Exposé à ce traitement depuis plusieurs décennies, le métabolisme profond de la société française s’est transformé progressivement. Il ne sait plus fonctionner sans cet apport, la plupart des composantes de la société ne pouvant plus s’en passer. Les médecins successifs ont renoncé au sevrage, même progressif, car ils pensent que le patient devenu extrêmement dépendant n’y survivrait pas. Les injections de dépenses publiques ont été amplifiées pour passer les différentes crises que le pays a traversées. Le stock de dette rapporté au PIB a ainsi fait un bond lors des récessions de 1992-1993 et de 2008-2009, puis en 2020 lors du Covid. Avec à chaque fois, un effet cliquet : l’endettement supplémentaire contracté conjoncturellement n’a jamais fait l’objet de sérieuses mesures correctives dans les années qui ont suivi, de telle sorte que le niveau de la dette a franchi à chacune de ces crises un nouveau palier.

à suivre …

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