Ce que les médias vous cachent sur Ursula von der Leyen

Publié par le 20 Mai, 2024 dans Blog | 2 commentaires

Ce que les médias vous cachent sur Ursula von der Leyen

De quelque côté que l’on se tourne, on ne voit que mensonges ou censures de la part des médias !

– On se souvient tous de la servilité des grands médias pour relayer la propagande gouvernementale sans recul et sans éthique durant toute la crise du covid,

– Sur le réchauffement climatique, c’est au minimum un conformisme passif et un manque de curiosité scientifique que l’on peut reprocher aux médias,

– Quant à la guerre en Ukraine, la presse s’est montrée partisane en glorifiant chaque résistance ukrainienne et en minimisant les avancées russes.

En ce moment, un procès a lieu à Liège contre Ursula von der Leyen à propos de ses négociations secrètes avec le PDG de Pfizer pour lui acheter, en toute opacité, près de 10 doses de vaccins par européen.

Les grands médias pratiquent une totale omerta sur cette affaire, sans doute pour ne pas faciliter la progression des populistes lors des prochaines élections européennes.

Clémence de Longraye, dans cet article de Boulevard Voltaire, rompt cette omerta et nous informe :

Pfizergate/SMSgate : von der Leyen peut-elle
toujours être candidate à sa réélection ?

Ce 17 mai, au tribunal de Liège (Belgique), l’affaire des « SMS de von der Leyen » – échanges présumés de SMS entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Alberto Bourla, PDG de Pfizer, au cours des négociations pour l’achat de vaccins contre le Covid-19 – est revenue au cœur de l’actualité. Frédéric Baldan, lobbyiste belge, poursuit en Justice Ursula von der Leyen, Alberto Bourla ainsi que les compagnies Pfizer et BioNtech pour corruption, usurpation de fonction, destruction de documents publics et immixtion dans des titres et fonctions. L’activiste belge reproche, notamment, à la présidente de la Commission d’avoir présumément supprimé des SMS afin de ne pas dévoiler la méthode employée pour conclure un accord de près de 35 milliards d’euros avec le géant pharmaceutique Pfizer.

Plusieurs parties civiles se sont jointes à son action, dont la Pologne, la Hongrie ou encore Les Patriotes, le parti fondé par Florian Philippot. Dans le huis clos de la salle d’audience, le juge devait statuer pour savoir qui, du parquet européen ou de la Justice belge, était compétent sur ce dossier. Le président des Patriotes, partie civile, craint que le parquet européen, en récupérant l’affaire, n’enterre le dossier. L’audience a, cependant, été ajournée au 6 décembre. À la sortie du tribunal, Florian Philippot s’est tout de même dit soulagé et satisfait des débats. Il ajoute :

Je ne vois pas comment elle peut être candidate à sa succession.

Des SMS introuvables

Cela fait, maintenant, trois ans que cette affaire, comme le sparadrap du capitaine Haddock, colle tenacement à la réputation d’Ursula von der Leyen. Tout commence au printemps 2021. Au plus fort de la pandémie, l’Union européenne cherche à obtenir des vaccins. La présidente de la Commission intervient alors et l’Union signe un accord pour 1,8 milliard de doses du vaccin Pfizer, soit, selon les estimations, environ 35 milliards d’euros. Le nombre de doses, qui semble aujourd’hui bien trop important, et le contrat aux contours opaques laissent planer de nombreux soupçons. Au même moment, le New York Times publie une enquête intitulée :

Comment l’Europe a négocié les vaccins Pfizer avec des SMS et des appels.

La journaliste explique :

Pendant un mois, Madame von der Leyen a échangé des SMS et des appels avec Albert Bourla, le PDG de Pfizer. Et au fil de leurs échanges, deux choses sont devenues claires : Pfizer pourrait offrir davantage de doses – beaucoup plus. Et l’UE serait ravie de les accepter.

Intrigué par cette diplomatie personnelle, Alexander Fanta, un journaliste allemand spécialisé sur les problématiques bruxelloises, réclame ces échanges et le contrat négocié, en vertu des règles de transparence en vigueur au sein de l’UE. Il n’obtient qu’un document caviardé. Les échanges de SMS n’auraient pas été identifiés. Déçu, il dépose une plainte auprès de la médiatrice de l’Union en janvier 2022. Celle-ci rappelle alors à l’ordre la Commission européenne et lui demande d’« effectuer une recherche plus approfondie des messages pertinents ». Impuissante, elle n’obtient aucun résultat. « Le traitement de cette demande d’accès à des documents laisse la regrettable impression d’une institution européenne qui n’est pas franche sur des questions d’intérêt public majeures », regrette la médiatrice, qui dénonce alors une mauvaise gestion administrative.

Procédure devant les tribunaux

Refusant de baisser les bras, Alexander Fanta encourage le New York Times à saisir la Cour de justice de l’Union européenne afin de faire la lumière sur cette affaire. C’est chose faite, en janvier 2023. Parallèlement, le parquet européen, saisi par de nombreux citoyens européens qui dénoncent un manque de transparence, lance des investigations sur les achats de vaccins par l’UE. L’enquête suit son cours et aucune information n’a été communiquée.

Las de ces procédures qui lui semblent sans issue, Frédéric Baldan a donc décidé d’attaquer au pénal la présidente de la Commission européennes. Avec les nombreuses parties civiles, il espérait sans doute que la Justice aurait fait la lumière sur cette affaire avant le 9 juin, date des élections européennes. Mais les délais semblent, aujourd’hui, trop courts.

Clémence de Longraye pour Boulevard Voltaire.

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2 Réponses à “Ce que les médias vous cachent sur Ursula von der Leyen”

  1. Comme d’habitudes, les merdias cachent bien des choses dans leur monde parfait du camps des pseudo progressistes gentils avec les uns et salauds avec les autres… c’est le camps du bien.

    La pseudo justice europeenne ne fera rien contre u v d layen, ils sont tous pareil, a part quelques uns.

  2. de toutes façons, comme « c’était pour notre bien », « au nom de l’intérêt général etc … » on aura au mieux, une extension européenne de la jurisprudence Fabius : « responsables mais pas coupables ! » dont le monde politique, qui a toutes couleurs confondues validé la politique suivie, se satisfera, et ça se terminera par un non lieu pour VdL.

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