Un triumvirat de choc lance la guerre anti-woke !

Dans ce précédent article, j’ai déjà salué le choix de JD Vance comme colistier de Donald Trump :

Il me plait beaucoup, ce colistier de Donald Trump !

Mais, la candidature de Donald Trump bénéficie également d’un appui considérable avec le soutien d’Elon Musk.

Le génial milliardaire, créateur de Tesla et SpaceX, vient en effet d’allouer une dotation de 45 millions de dollars par mois à la campagne de Donald Trump.

Le triumvirat composé de Donald Trump, James David Vance et Elon Musk, me semble redoutable et bien armé – intellectuellement et financièrement – pour affronter l’Etat profond américain et repousser la vague wokiste qui submerge les Etats-Unis.

Elon Musk vient de montrer une nouvelle fois son aversion pour le wokisme en décidant de déménager les sièges deux de ses entreprises majeurs, SpaceX et X (ex-Twitter) de Californie au Texas en rétorsion à une loi pro-transgenre.

Il s’agit de la décision du gouverneur de l’état super-progressiste de Californie, Gavin Newsom, d’accompagner les enfants en transition de genre sans en informer leurs parents !

Non seulement, les écoles n’ont pas l’obligation d’informer les parents mais cette loi leur en impose l’interdiction !

Voici un tweet de Michael Shellenberger qui analyse le contenu de cette loi :

J’ai bien peur d’avoir de terribles nouvelles. Le gouverneur de l’État le plus grand et le plus riche des États-Unis vient de signer une loi qui met 10 millions d’enfants et d’adolescents en grave danger de mauvais traitements médicaux.

Les gros titres des médias se trompent. Ils affirment que la nouvelle loi du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, protège les enfants en empêchant les écoles publiques de dévoiler leur nouveau sexe à leurs parents.

Cela fait exactement le contraire. Cela rend les enfants vulnérables à des abus médicaux et à des mauvais traitements irréversibles et permanents. Et tout cela repose sur l’idée pseudo-scientifique selon laquelle certains enfants naissent dans de mauvais corps et que nous pouvons changer le sexe d’une personne grâce à des médicaments et à la chirurgie.

Pour que tout cela ait un sens, il faut comprendre ce qui se passe en Grande-Bretagne. Il y a plusieurs années, le gouvernement a nommé une pédiatre très respectée, Hillary Cass, pour enquêter s’il était éthique de bloquer la puberté des enfants, de leur donner des hormones de sexe opposé et de pratiquer des interventions chirurgicales sur leur corps pour qu’ils se sentent mieux dans leur peau. Le Dr Cass est revenu il y a quelques semaines et a dit non, absolument pas.

À peu près à la même époque, le gouvernement britannique a interdit les bloqueurs de puberté dans tout le pays. Et il y a quelques jours à peine, le nouveau gouvernement travailliste a affirmé qu’il maintiendrait l’interdiction de l’ancien gouvernement.

Dans son rapport, Cass a déclaré que la soi-disant « transition sociale », par laquelle un enfant adopte l’identité du sexe opposé, n’est pas un acte neutre et a des conséquences psychologiques. Cela signifie que c’est la première étape vers une intervention médicale.

Ce que Gavin Newsom a fait, c’est empêcher activement les écoles d’informer les parents que leurs enfants ont été placés dans un parcours médical.

Il s’agit d’une attaque scandaleuse contre les droits des enfants et des parents. Les enfants ont le droit de passer par la puberté. Aucun adulte ne devrait pouvoir bloquer sa puberté. Et les parents ont le droit de savoir si leur enfant pense qu’il est du sexe opposé ou qu’il est né dans le mauvais corps.

Nous avons vu avec des fuites de documents internes du principal groupe de médecine du genre, WPATH, que ces interventions médicales, à savoir les bloqueurs de puberté, les hormones et la chirurgie, sont non seulement irréversibles, mais entraînent également la stérilisation et la perte de la fonction sexuelle.

Les enfants ou les adolescents ne sont tout simplement pas assez mûrs pour comprendre les effets des soi-disant « soins d’affirmation du genre ».

En d’autres termes, ils ne peuvent pas donner leur consentement éclairé.

La nouvelle loi crée un risque grave que des enseignants militants, des étudiants et des groupes extérieurs convainquent leurs enfants qu’ils sont nés dans le mauvais corps et cachent leur « transition sociale » aux parents, ce qui conduirait à des mauvais traitements médicaux néfastes.

En tant que telle, la loi que Newsom vient de signer est à l’opposé de ce dont les enfants et leurs parents ont besoin. Nous avons besoin que les écoles avertissent immédiatement les parents si leurs enfants pensent qu’ils sont du sexe opposé.

Après tout, il s’agit d’un trouble psychiatrique diagnosticable connu sous le nom de « dysphorie de genre ». Et si votre enfant souffre d’un trouble psychiatrique, qu’il s’agisse d’anxiété, de dépression, d’un trouble de l’alimentation ou d’une dysphorie de genre, vous avez le droit de le savoir.

Et les écoles doivent cesser d’enseigner aux enfants, ou de permettre à d’autres personnes d’enseigner aux enfants, les idées pseudo-scientifiques et déshumanisantes selon lesquelles il est possible de naître dans un mauvais corps et de changer de sexe.

En tant que tel, soit le corps législatif, les tribunaux ou une initiative électorale seront nécessaires pour annuler la loi de Newsom. D’ici là, il est important de faire savoir aux parents que les écoles publiques californiennes sont fondamentalement dangereuses pour les millions d’enfants qui les fréquentent.

Michael Shellenberger sur X.