Dans le passé, dans les années Mitterrand, nous avions eu, entre socialistes et communistes :
le soutien sans participation.
En remontant plus loin, en 1958, on avait même eu :
la participation sans soutien
proposé par les Indépendants de Pierre Pfimlin !
Et aujourd’hui, les Républicains de Laurent Wauquier propose à Emmanuel Macron :
Un pacte sans soutien, ni participation.
A ce que j’en ai compris, les Républicains (canal historique) proposent un pacte législatif d’urgence présentant un ensemble de mesures qu’ils s’engagent à voter mais sans participer à un gouvernement macronien, et surtout sans solidarité globale avec ce gouvernement.
Les Républicains seraient donc encore vivants ! Mais beaucoup voient dans cette proposition peu lisible des arrières-pensées de Laurent Wauquier avec, en ligne de mire, les présidentielles de 2027 … ou un peu plus tôt !
Cet article d’Atlantico nous en dit plus sur ce curieux pacte :
Ce que contient le « pacte législatif d’urgence »
présenté par Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau
Les chefs de file de la droite parlementaire assurent toutefois vouloir rester « indépendants », hors de toute coalition gouvernementale.
Le pays ne peut pas attendre. Tous les signaux de la dégradation accélérée de la France sont là,
a averti d’entrée de jeu Laurent Wauquiez, durant sa conférence de presse commune avec Bruno Retailleau tenue lundi. Développé dans un document de 9 pages, le « pacte législatif d’urgence » que les deux chefs de file de la droite parlementaire proposent est désormais posé sur la table du Parlement et des autres formations politiques.
Leurs mesures, plutôt précises, sont souvent inspirées des travaux parlementaires des Républicains :
- sur la sécurité et la justice ;
- sur la justice des mineurs ;
- sur l’immigration ;
- sur la lutte contre le narcotrafic ;
- sur la compétitivité ;
- sur le pouvoir d’achat et l’encouragement au travail ;
- sur le logement ;
- sur la santé ; sur l’agriculture et la souveraineté alimentaire ;
- sur la programmation et la transition énergétiques ;
- sur les transports ;
- sur l’école ;
- sur la liberté pour les communes et les collectivités locales.
Ce pacte est l’illustration de notre volonté de ne pas bloquer le pays. Ce pacte nous engage.
a prévenu Laurent Wauquiez, assurant que son camp voterait chacun de ses textes si un exécutif acceptait de s’en saisir.
Si Gabriel Attal a semblé vouloir faire écho à la Droite républicaine, dimanche, en soutenant l’idée d’un « pacte d’action », ses homologues des Républicains ont tenu à clarifier le sens de leur initiative :
Ce n’est pas une coalition gouvernementale et ce ne sera pas une coalition gouvernementale. Nous sommes indépendants et nous le resterons.
Bien que Laurent Wauquiez ait revendiqué une « démarche résolument positive », il a semblé écarter les logiques de coopération qui l’obligeraient à être solidaire d’un gouvernement en toutes circonstances :
Au vu de ce qui s’est passé au cours des sept dernières années, au vu des dégâts qu’Emmanuel Macron a faits à l’intérieur du pays, il est impensable pour nous de signer un chèque en blanc. Nous jugerons donc sur pièce.
De son côté, Bruno Retailleau a rebondi en précisant que ce pacte proposait une approche globale pour sortir la France de ses difficultés.
Mais, si un gouvernement voulait picorer quelques textes, cela ne marcherait pas,
a prévenu le président du groupe la Droite Républicaine au Sénat, convaincu lui aussi qu’une « grande coalition » conduirait à un « grand “en même temps” », rejeté par les Français lors des dernières élections.
Trois grands axes dessinent le paquet de mesures présenté lundi :
- la restauration de l’autorité, en renforçant la sécurité et en stoppant l’immigration incontrôlée ;
- la relocalisation de la production agricole et industrielle ;
- et enfin le renfort des services publics, comme la lutte contre la bureaucratie.
La « valorisation du travail » y est aussi fixée conne une « priorité absolue », voire une « obsession ». Les deux élus réclament notamment la construction d’un « nouveau contrat social » autour de cette idée selon laquelle le travail doit mieux payer que l’assistanat.
Interrogés enfin sur la dernière initiative d’Éric Ciotti – qui souhaite un vote des militants pour « trancher la ligne » entre « l’intégration des LR dans le camp macroniste » ou « l’alliance des droites dans l’indépendance » -, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ont rejeté la démarche. Face à l’importance des défis à relever pour le pays, ils ont estimé que l’activité politique du président contesté de leur parti n’était pas à la hauteur des urgences actuelles.
La rédaction d’Atlantico.
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2 Réponses à “Mais à quel jeu jouent les Républicains ?”
Droite et gauche, c’est blanc bonnet et bonnet blanc, voila pourquoi une fausse opposition, une droite qui reste décomposé pour ne pas faire de l’ombre a la gauche, qui vole au secours de la gauche quand celle ci pourrait perdre sa majorité, comme l’a fait aussi MLP.
Traitres ? Oui, et complice en sous main, mais tous contre le peuple, car aucun ne nous on defendu lors des Giléts Jaunes et de la minable pandémie assez bidon.
Comme ^prevu, la fausse droite va au secours de macron…
Independante, de droite, autonome, c’est le discours de la fausse droite censé rassurer le peuple…
Dans la vraie vie, la realité, c’est evidement tout le contraire.