Qui croit encore à cette fable, clamée par Macron et ses partisans, cette rengaine complaisamment rabâchée par les médias, que le clivage droite-gauche n’existait plus ?
Avec la pénible affaire de la propagande wokiste qui a pourri la cérémonie d’ouverture des JO 2024, on a vu ce clivage éclater, que dis-je, exploser comme jamais !
Il suffit d’avoir regardé sur CNews, samedi soir, le débat entre Philippe Guibert et Raphael Stainville, et le lendemain celui opposant Julien Dray et Elisabeyh Lévy, pour s’en convaincre.
En substance, les deux socialistes historiques avait adoré la cérémonie et les deux journalistes de droite l’avait abhorré !
Je n’ai jamais cru un seul instant à cette affirmation de Macron qu’il avait réussi à ringardiser la droite et la gauche et qu’il avait réalisé le rêve fou de Valérie Giscard d’Estaing et de François Bayrou de réunir deux Français sur trois dans ce qu’il appela « l’extrême centre ».
Selon moi, le clivage droite-gauche est né pendant la Révolution française et reste malheureusement ancré dans nos subconscients. L’assassinat d’un roi, et tout ce sang que les révolutionnaires ont fait couler sur le pavé parisien et en Vendée auront marqué au fer rouge les Français pour de nombreuses générations.
Ce qui est vrai, c’est que la nature de ce clivage a changé !
En remontant aux années Mitterrand, on voit que ce clivage était essentiellement socioéconomique. En résumé :
La gauche faisait du social et la droite de la gestion !
On eutla décision calamiteuse de Mitterrand d’accorder la retraite à 60 ans dont on paye encore, quatre décennies plus tard, aujourd’hui les conséquences.
17 ans plus tard, Lionel Jospin et Martine Aubry plantaient le deuxième totem de la gauche, les désastreuses 35 heures.
Le début de la mutation du clivage droite-gauche date de 1998 quand Lionel Jospin et son Garde des sceaux, Elisabeth Guigou, firent voter le PACS.
La gauche venait de passer du social au sociétal !
Depuis, la mutation s’est accélérée, renforcée par l’abandon par la gauche de son électorat populaire au profit de la défense des minorités.
Par ailleurs, les conséquences des traités de Maastricht et de Lisbonne, qui ont transféré à Bruxelles la plupart des décisions économiques ont privé la gauche de pouvoir se laisser aller à son penchant dispendieux pour le social.
Pour satisfaire son électorat bobo et pour rallier les minorités ethniques, religieuses et sexuelles, la gauche s’est lancée dans une course effrénée aux mesures sociétales !
Ce fut successivement, le mariage gay, accompagné de son droit à l’adoption plénière pour les couples gay, la PMA pour toutes, puis le droit à l’avortement à un stade toujours plus avancé de la grossesse, et cette loi, pour l’instant suspendue, de l’euthanasie et du suicide assisté.
La gauche a trahi ses pères fondateurs notamment dans ses rapports désormais troubles à la laïcité.
Alors qu’elle a gardé, depuis la révolution et la loi de 1905, une détestation du catholicisme, la gauche piétine la laïcité pour caresser dans le sens du poil, l’électorat musulman de Seine Saint-Denis qui a remplacé les ouvriers de Billancourt.
Le clivage, aujourd’hui, est essentiellement sociétal !
Et ce clivage se décline dans différentes directions :
- Le clivage entre progressistes et conservateurs,
- Le clivage entre souverainistes et européistes,
- Le clivage entre les Anywhere (les citoyens de nulle part) et les Somewhere (les enracinés),
- Le clivage entre identitaires et globalistes,
- Le clivage pour ou contre l’immigration.
Ce clivage est relancé par une offensive massive des progressistes qui veulent imposer à tous leurs idées subversives.
Cette offensive progresse sur deux fronts : la promotion ethnique et celle de la minorité LGBT.
Pour la première, tout le monde peut en juger tous les jours dans la publicité à la télévision avec une omniprésence des couples mixtes, toujours constitués d’un homme noir et d’une femme blanche.
C’est dans le cinéma et dans les séries télévisées que l’on observe la promotion LGBT avec ses quotas de lesbiennes, de gays et de transgenres.
La cérémonie des JO a été la goutte d’eau …
L’offensive pro-LGBT a connu son bouquet final dans cet accumulation de tableaux peuplés de drag queens et de femmes à barbe.
Et c’est ça qui a déclenché ce mouvement massif de rejet. Voila des années que le peuple de droite (ou conservateur) subit sans rien dire l’envahissement de nos écrans par ces créatures improbables, et Thomas Jolly et Patrick Boucheron ont ajouté les nombreuses gouttes qui ont fait déborder le vase.
Il est jubilatoire de les avoir vu, dans un premier temps, assumer leur « forfait » et ensuite, après les réactions négatives venus de l’étranger, nier leurs intentions qui étaient, à l’évidence, militantes !
Mais nous sommes tous coupables !
Nous sommes coupables de passivité, de tout accepter au nom d’un progrès plus que douteux. Nous ravalons notre colère. Nous laissons piétiner nos valeurs sans se révolter.
Pourtant, de nombreux hommes se sont levés pour nous avertir du danger ! C’est Georges Bensoussan trainé devant les tribunaux pour son ouvrage les Territoires perdus de la République, c’est Éric Zemmour, vilipendé, insulté, lui aussi poursuivi en justice, c’est Philippe de Villiers et c’est aussi Michel Onfray, Alain Finkielkraut, Gilles Kepel et bien d’autres.
Une mention spéciale pour Vincent Bolloré qui avec CNews, C8 – qui vient d’être interdite par Macron – et Europe 1 a enfin donné la parole au peuple de droite.
Nous devons, à notre tour, nous réveiller et nous relever pour combattre leurs idéologies mortifères !
Je laisse la conclusion à Philippe de Villiers :
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