10 mai 1981 : le début de la fin pour la Justice

Publié par le 30 Août, 2024 dans Blog | 1 commentaire

10 mai 1981 : le début de la fin pour la Justice

Les propos d’Harmony Comyn, la veuve du gendarme fauché par un multirécidiviste a relancé – à droite – un grand débat sur la faillite de notre système juridique.

Une phrase a particulièrement touché juste en éclairant le débat mais en lui attirant les foudres de la gauche :

« 1981 n’aurait jamais dû avoir lieu ! »

Car si on ne doit pas oublier le coup de boutoir donné à l’autorité de l’Etat par les événements de mai 68 (« Il est interdit d’interdire »), l’avènement de Mitterrand à l’Elysée et 1981 et aussi, et surtout, de Robert Badinter Place Vendôme, doit être considéré comme le début de la descente aux enfers  de la Justice française.

Hier soir, dans l’émission de CNews, Face à l’info, Charlotte d’Ornellas nous a gratifiés d’un excellent édito sur cette justice aujourd’hui détestée par les Français.

La vidéo de l’émission est donnée en fin d’article, Charlotte d’Ornellas intervenant 44 minutes après le début).

Voici une petite synthèse des propos de Charlotte :

Le problème que pose le casier judiciaire du meurtrier d’Eric Comyn, c’est le problème de l’évolution de la justice, de la répression et de la lutte contre la petite délinquance, celle qui s’accumule parfois sur des dizaines de lignes dans les casiers judiciaires.

Il faut remarquer que les dix peines auxquelles il a été condamné ont toutes été exécutées ! Via des travaux d’intérêt général, des amendes ou deux mois de prison transformés en port d’un bracelet électronique.

La justice a donc « bien fonctionné » en tout cas, selon nos règles actuelles ! Et c’est bien ce qui choque énormément les Français !

Outre la peine de mort, c’est bien ce tournant-là qui caractérise 1981 avec une toute nouvelle conception de la répression !

1981 voit l’accession au pouvoir de François Mitterrand, la nomination de Robert Badinter comme Garde des sceaux et le début de l’entrisme, dans les institutions de pouvoir du Syndicat de la magistrature qui fourbit ses armes idéologiques en matière de justice depuis 1968 !

Voilà comment ce même syndicat à rendu hommage à Robert Badinter après son décès :

Nos pensées émues vont à sa mémoire et à ses combats qui furent aussi les nôtres. Il a oeuvré avec ténacité, avec un acharnement hors-normes pour émanciper notre système judiciaire de sa démesure punitive !

Rappelons-nous de cette fameuse harangue d’Oswald Baudot (voir texte ici) qui s’adressait en 1973 aux futurs magistrats et qui leur disait :

Examinez toujours où sont le fort et le faible, qui ne se confondent pas nécessairement avec le délinquant et sa victime.

Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père … pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice.

C’est un retournement a priori par rapport à la situation sociale de l’accusé. Il faut oublier la victime, oublier l’agresseur pour étudier uniquement le positionnement social.

L’acte jugé est anecdotique, les antécédents judiciaires de l’accusé sont anecdotiques. Seul compte le positionnement social de l’accusé.

La révolution judiciaire est bien là !

Le jugement ne vise plus, ni à punir l’acte, ni à protéger la société, ni à rendre justice à la victime, mais à guérir la victime de la société que l’on voit désormais dans l’agresseur !

C’est là que se situe la révolution qui arrive au pouvoir en même temps que la gauche en 1981 !

En 1982, Mitterrand s’exprime dans le Monde :

C’est par la solidarité que nous mettrons un terme à la délinquance.

A l’évidence, il ne voit dans les délinquants que des victimes !

Le Figaro, quant à lui, s’inquiète, en 1984, de la dérive laxiste de la justice :

Après 5 ans de socialisme, l’orientation à gauche est plus que jamais marquée, le ton monocolore, évident ! Les maitres de conférence, dans une forte proportion, sont désormais au sein du Syndicat de la magistrature.

En conclusion

Quatre décennies après l’accession de Mitterrand au pouvoir, on mesure les ravages qu’ont produits l’idéologie soixante-huitarde du Syndicat de la magistrature.

Les Français rejettent aujourd’hui majoritairement le laxisme de la justice malheureusement il leur manque encore un peu de courage pour porter au pouvoir ceux qui pourraient renverser l’idéologie de victimisation systématique des délinquants.

Malheureusement, ils viennent de montrer, en se soumettant à un Front républicain contre nature, qui a privé le Rassemblement national, premier parti de France, d’une majorité à l’Assemblée, que ce courage leur fait encore défaut !

Voici la vidéo de l’émission Face à l’info (Charlotte intervient 44 minutes après le début) :

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Une réponse à “10 mai 1981 : le début de la fin pour la Justice”

  1. Ca a ete le debut de la fin de la france.

    En 1984, 4000 milliards de dette trouvé par la cours des comptes dont 2000 milliards qui etaient caché ) !

    Mais les journalistes ont reussi a faire croire que dans l’ensemble des gouvernement droite goche, c’etait moitié moitié…
    Dont arlette chabot qui a poussé a ce mensonge, tout cela pour chacher l’incompetence economique de ma goche.

    Sous Balladur 5000 milliards de dette.

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