La faillite morale des grands médias

Publié par le 22 Sep, 2024 dans Blog | 0 commentaire

La faillite morale des grands médias

Au nom de la lutte contre la « désinformation » et contre les « appels à la haine », l’oligarchie tente de museler les réseaux sociaux, notre tout dernier espace de liberté.

Il est fascinant de constater la gigantesque faille existante entre l’information diffusée sur les grands médias et celle qui circule sur les réseaux sociaux.

Les progressistes répétent en boucle que sur les réseaux sociaux, ça n’est que Fake News, appel à la haine et règne des complotistes. Mais nous voyons bien que la plupart des informations révélées par les réseaux sociaux sur le covid et qualifiées de désinformations se sont révélées vraies quelques mois plus tard (cf : inutilité des masques et du confinement, inefficacité des vaccins, comptages frauduleux des morts par covid, dangerosité des vaccins, etc …)

Les grands médias ont perdu tout sens de l’éthique et de la déontologie.

Non seulement, ils ont cachés au public toutes les informations qui contredisaient la doxa sanitaire officielle, mais ils ont répandu des fausses informations sans les vérifier ! Pire, quand ces informations se sont avérées fausses, ils n’ont même pas reconnu leur erreur et averti leurs lecteurs ou téléspectateurs.

Voici des extraits d’un article de France-Soir qui décrit un exemple typique de cette forfaiture des médias, celle de l’étude frauduleuse prétendant que l’hydroxychloroquine avait fait plus de 17 000 morts :

Les médias citoyens prennent le pas sur les mainstream.
Illustration avec le non-respect de la déontologie journalistique des mainstream.

ANALYSE : Le Monde, L’express, Le Point, Libé confondent journalisme et propagande suite à la rétractation de l’étude frauduleuse Pradelle-Lega – « Non il n’y a pas 17 000 morts de l’hydroxychloroquine ». Alors que les autres médias n’évoquent même pas la rétractation, laissant planer la pollution informationnelle.

16 990 morts pourraient être morts de l’hydroxychloroquine. Une estimation basse,

combien de Français ont-ils été exposés à cette fausse information entre le 2 janvier 2024, date de la publication d’une étude frauduleuse et le 22 aout 2024, date de sa rétractation par le rédacteur en chef ?

Ce 2 janvier 2024, un groupe d’enseignants chercheurs de l’Université de Lyon (dont Alexiane Pradelle, premier auteur, Sabine Mainbourg, Emmanuel Massy, Guillaume Grenet et Jean-Christophe Lega l’auteur correspondant), ainsi que Steve Provencher de l’université de Laval (Canada) publiaient une étude dans la revue scientifique Biomedecine & Pharmacotherapy appartenant au groupe Elsevier.

Dès le 3 janvier 2024, le Dr Véronique Baudoux, la microbiologiste Corinne Reverbel et moi-même procédions à la réfutation de cette étude avec des arguments démontrant les erreurs et ce qui s’apparente à une fraude.  Les biais étaient tellement nombreux qu’un de mes tweets stipulait « cette étude devra être rétractée comme celle du Lancet ». Le 7 janvier 2024, une lettre de préoccupation de neuf scientifiques (dont le Pr Christian Perronne et le Pr Martin Zizi), était envoyée à l’éditeur qui ne la publiera pas. De guerre lasse, les neuf scientifiques la soumettront à AMI, une autre revue scientifique pour publication.

Elle sera finalement publiée ce 30 juillet 2024 avec le titre qui ne laisse pas de place au doute :

Évaluation erronée de l’effet du traitement hospitalier – La création trompeuse de 17 000 décès et ses conséquences pour la bonne pratique médicale.

À cela s’ajoute le travail d’analyse critique d’enseignants-chercheurs comme Emmanuelle Darles et Vincent Pavan ainsi que le soutien de nombreux citoyens.

Dès le 2 janvier 2024, de nombreux médias, pour ne pas dire la quasi-totalité des médias, dont Le Monde, L’Express, Libé, Le Point,… publiaient cette fausse information avec la caution du Professeur Mathieu Molimard de l’université de Bordeaux. Il allait en assurer sa promotion dans les médias. Aucune précaution n’était prise par les médias promoteurs de cette fausse information, malgré les alertes de certains scientifiques, notamment sur X.

Les Français devaient savoir, coûte que coûte, que, soi-disant, 17 000 personnes seraient mortes de la prise d’hydroxychloroquine.  Outrepassant leurs devoirs de vérifier l’information, confondant journalisme et propagande, ces médias contribuaient à la désinformation du public à grande échelle.  Idem aux États-Unis, au Brésil et dans bien des pays autour du globe.

Un brouillard épais, de la pollution informationnelle s’abattait donc sur les esprits, ne laissant aucune place au doute, et contribuant à l’une des plus grandes désinformations de tous les temps à partir d’une étude frauduleuse d’enseignants chercheurs lyonnais.  Mais, seuls, ils n’auraient pas pu y arriver. Ils purent compter sur certains individus déguisés en journalistes, peu regardant sur l’éthique, prêt à dépasser les prérogatives et les devoirs conférés par la charte de déontologie (dite de Munich) à ceux qui exercent loyalement le métier de journaliste. Bien illustrée en presse de cour par Idriss Aberkane dans un debriefing.

Prenons l’exemple de Géraldine Woessner, rédactrice en chef du Point. Elle dépassa allègrement la ligne rouge en écrivant sur son compte X avec quelque 100 000 abonnés que « l’hydroxychloroquine du Pr Raoult a donc causé, au minimum, 16 990 morts ».

Oui, vous avez bien lu, une journaliste sans compétence en matière de santé attribue la causalité de décès à un traitement.  Où sont les preuves ?

Les auteurs de l’étude rétractée ont été plus précautionneux en expliquant que c’était une estimation ! Qu’à cela ne tienne, Géraldine Woessner va plus loin en affirmant « en toute connaissance de cause ». En d’autres mots, pour elle, le Pr Raoult aurait agi en sachant ce qu’il faisait et aurait causé ces décès sans le début de l’ombre d’une preuve. Affirmation gratuite.

Woessner n’a ni retiré son message, ni même commenté la rétractation. En conséquence, les lecteurs qui la suivent sont toujours désinformés.

Elle laisse perdurer une fausse information, trompeuse, contribuant à la désinformation des 457 000 personnes qui ont lu son tweet !

L’article de France-Soir poursuit son travail en analysant le traitent de cette information dans d’autres médias comme l’Express et le Monde (à lire dans l’article original).

Je passe directement à la conclusion de l’article :

Mutations des médias

Cependant, on peut remercier ces médias d’avoir permis de mettre au grand jour :

leur transformation dans une mouvance woke informationnelle où tout est permis, y compris la trahison ou le travestissement de l’éthique journalistique.  

Saluons néanmoins la RTBF et les médias suisses qui ont évoqué la rétractation d’une manière un tant soit peu plus objective. 

Au concours de la désinformation, Le Monde, Le Point, L’Express et Libé se valent, et, côté presse écrite, officient en première division. Les médias télévisés, qui avaient donné tribune libre à Mathieu Molimard sans contradicteurs lors de la publication de cette étude frauduleuse, s’illustrent par une absence totale de respect de la charte de Munich en n’évoquant pas cette rétractation importante

Les Français peuvent uniquement les remercier de respecter leur degré de pollution informationnelle, malgré les déclarations sur l’éthique et la déontologie journalistique ainsi que les subventions à millions avec leurs deniers.  Un véritable tournant a été pris dans l’information en France. 

Ce n’est plus dire la vérité quoi qu’il en coûte qui prévaut, mais dire ce qui contribuera le plus à la protection du pré carré des acteurs des médias

Cependant, l’histoire n’est pas finie, car les plaintes pénales se profilent et la pollution informationnelle de ces médias entrainent des pertes de chance de nombreuses personnes au-delà des frontières.  

Le journalisme citoyen, participatif et collaboratif est le grand gagnant de la guerre de l’information dans le cœur des Français. Saluons Idriss Aberkane, Nicolas Vidal, Tocsin, Amélie Debey, Didier Maïsto, Le média en 4-4-2, GPTv, Radio Courtoisie, Le Monde Moderne, France-Soir… Ainsi que tous ceux que j’oublie qui œuvrent quotidiennement afin que la liberté d’expression soit bien défendue quoi qu’il en coute.

La pollution de l’information est donc substantielle et assurée par les subventions. En 2023, un article abordait le sujet de la pollution informationnelle en suggérant une application de la loi pollueur payeur en vigueur pour la pollution environnementale. Il faisait suite à une analyse sur le cours de l’information qui fait l’objet de nombreuses manipulations et délits d’initiés.  

Ne devient-il donc pas essentiel, à la lumière de ce qui précède, de considérer faire une application de la loi pollueur payeur à l’information dans une version adaptée des propos de l’ancien premier ministre Gabriel Attal ?

A bon entendeur, salut !

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