Non, finalement, Gabriel Attal n’était pas le gendre idéal

Publié par le 23 Sep, 2024 dans Blog | 0 commentaire

Non, finalement, Gabriel Attal n’était pas le gendre idéal

Il est minuit !

Et le carrosse Attal est redevenu citrouille gauchiste !

Le jeune Gabriel Attal s’était fait une renommée lors de son bref passage au ministère de l’Education nationale.

A droite, on avait salué ce jeune ministre qui sortait de l’ordinaire macronien fait de progressisme, de « En même temps » et de flatterie de la communauté musulmane.

Il avait osé s’en prendre à l’offensive islamiste, notamment dans le milieu scolaire, en interdisant l’abaya. Saluons le courage de Gabriel Attal qui proposa également de rompre un peu avec le collège unique en instituant des classes de niveaux.

La gauchiste Nicole Belloubet, qui a remplacé Gabriel Attal à l’Education nationale, s’est empressée de limiter la portée des classes de niveaux, hypocritement rebaptisées « classes de besoin » ! Kevin Bossuet, professeur et chroniqueur à CNews, a dénoncé ses collègues qui ont effectivement constitué des groupes mais en mélangeant les niveaux des élèves !

Il ne reste donc, à Gabriel Attal, que l’unique trophée de l’abaya !

Emmanuel Macron, en peine dans les sondages, voulu exploiter, à son avantage, la nouvelle popularité de Gabriel Attal en le nommant à Matignon. Hélas, pour ce dernier, une dissolution improbable et inexplicable vint interrompre l’ascension du jeune Attal furieux contre Macron.

Chassez la naturel (gauchiste), il revient au galop !

Pas sûr que ce soit les priorités des Français !

A droite, on s’était enthousiasmé pour ce jeune ministre qui bousculait la Macronie et avec qui on pourrait s’entendre. C’était oublier un peu vite d’où il venait ! De la gauche socialiste !

Finalement, Gabriel Attal est celui qui a incarné le mieux, pendant les mois passé à l’Education nationale et à Matignon,  le « Nouveau monde » prôné par le candidat Macron.

Mais ces derniers jours, Gabriel Attal a quitté son déguisement de modernité et repris ses oripeaux de la gauche sectaire en reprenant les pires pratiques de cet « Ancien monde ».

Il s’est mélangé aux voix de ceux qui lancèrent une chasse aux sorcières dans l’effectif du nouveau gouvernement Barnier ! Il s’agissait de débusquer, les conservateurs, voire les réactionnaires cachés dans les ministères !

La néo-féministe Caroline de Haas a donné le ton en insultant 5 membres du gouvernement, les traitant d’homophobes et de transphobes :

Pour elle, défendre le droit des enfants à avoir un père et une mère est homophobe et trouver inutile l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution, c’est être anti-IVG !

Mais Gabriel Attal en participant à l’hallali contre les conservateurs vient de ruiner sa récente réputation d’ouverture d’esprit.

C’est probablement lui qui a obtenu la tête de Laurence Garnier, un temps président au ministère de la famille, au seul motif qu’elle avait défiler contre le mariage et l’adoption gay ! Ainsi que la disparition du ministère de la laïcité assimilé à un ministère de l’islamophobie !

Et devant les parlementaires macronistes, il vient de sommer le premier ministre de s’engager à ne pas remettre en cause les « avancées sociétales » de la gauche (PMA, IVG et droits des LGBT).

Les Français apprécieront les priorités de Gabriel Attal en matière de politique !

Et Michel Barnier vient de faire sa première faute politique en le rassurant lors de son passage au JT de France 2 hier soir, alors qu’il aurait dû ignorer ce coup bas !

Gabriel Cluzel, dans cet article de Boulevard Voltaire, dénonce aussi le Gabriel Attal politicard qui vient de se dévoiler :

« Garanties » sur PMA, IVG, droits LGBT :
le grand cirque sociétal d’Attal

On le sait, islamophobie et homophobie sont les deux mamelles de la gauche, le marteau et l’enclume entre lesquels elles paralyse la droite. Le marteau de l’islamophobie est déjà tombé, faisant deux victimes mort-nées : le ministère de l’Immigration et celui de la Laïcité. L’enclume de l’homophobie s’apprête à frapper.

Tradi et réac

Là, c’est l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet qui entre au gouvernement,

se serait indignée « une macroniste historique ». Le ton est donné. Oyez, oyez, braves gens, tous aux abris : c’est le retour de l’ordre moral, des forces de la réaction et du goupillon. Quelques minutes après l’annonce des lauréats par Alexis Kohler, Laurence Rossignol, ancien ministre des Familles, explose sur X :

Un portefeuille à LA famille et non LES familles… on n’avait pas vu ça depuis au moins 15 ans ! La droite tradi et réac est vraiment revenue au pouvoir.

Il est vrai que ce ministère est, pour elle, la statue du commandeur : avec son ministère « défamille », dont le « dé » était en réalité privatif, elle pensait avoir détricoté et enterré définitivement l’institution – plus aucun ministre dédié après son départ – et n’imaginait pas qu’un jour, son spectre puisse revenir la hanter.

Si tout est famille, rien n’est famille.

Il n’y a pas de famille mais des familles, il n’y a pas de culture française mais des cultures françaises … On connaît le procédé de dissolution. Notons, au passage, que jusqu’à présent, aucun gouvernement n’a osé tenter le « ministère des Cultures ». Outre le dynamitage conceptuel par le mariage pour tous, il y a eu aussi, sous Hollande, le travail de sape économique : de la baisse, par deux fois, du quotient familial à la « modulation » des allocations en passant par la hausse des cotisations employeurs pour la garde d’enfants et la réforme du congé parental, sans compter la majoration du prix de la cantine…

Pour les familles, le tribut à payer [a été ] très lourd », selon les mots de l’UNAF. Pascale Morinière, présidente de la Confédération nationale des associations familiales catholiques, a aussi pointé du doigt « les mesures antifamiliales » du « quinquennat Hollande » et leurs responsabilités dans la baisse de la natalité. En janvier 2024, Emmanuel Macron a évoqué l’idée d’un « réarmement démographique » dont personne n’a vu le début d’un commencement.

Pas plus au moment de la réforme des retraites que lors du vote de la loi Immigration, la question des naissances, clé de voûte, pourtant, de ces deux sujets connexes, n’a été évoquée.

Et les quelques voix, dans l’opposition du RN ou de LR qui s’y sont essayées, ont été aussitôt qualifiées de « vichyssoises » et de « sexistes ». La seule mesure ayant trait à la maternité a été la constitutionnalisation de l’IVG. Pour le réarmement démographique, on repassera.

Une bonne nouvelle

La simple annonce de ce ministère de la Famille est donc une bonne nouvelle, ou au moins une demi-bonne nouvelle, car Laurence Garnier, un moment pressentie, en a été écartée – vers un autre ministère – sous la pression de la gauche. Accordons donc à Michel Barnier le crédit d’un demi-courage. Las, pour résister au magistère moral de la gauche, il faudra une détermination pleine et entière.

Mais pire que Laurence Rossignol, il y a Gabriel Attal, qui a sorti les claquettes et la grosse caisse pour son grand cirque sociétal : il exige des garanties sur la PMA, le droit à l’IVG et les droit LGBT. L’ancien Premier ministre, ce dimanche 22 septembre, se serait ouvert à un groupe des députés macronistes de son inquiétude de voir arriver des ministres conservateurs opposés, jadis, au mariage pour tous et, il y a quelques mois, à la constitutionnalisation de l’IVG. Que va donc devoir imaginer Michel Barnier pour « rassurer » son prédécesseur ? Une ode à l’IVG et au mariage pour tous que l’on inclura dans la Marseillaise et que le Premier ministre devra chanter a capella sur les marches de Matignon, entouré de ses ministres pieds nus en robe de bure ?

Gabriel Attal n’a-t-il donc pas honte ? Car quelles sortes de garanties, lui, a-t-il donné en matière d’insécurité, d’immigration et de déclassement économique… seules vraies menaces qui pèsent sur les Français ?

Gabriel Cluzel pour Boulevard Voltaire.

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