Ne dites plus Gérald … Appelez-moi Moussa !

Publié par le 2 Oct, 2024 dans Blog | 1 commentaire

Ne dites plus Gérald … Appelez-moi Moussa !

Ci-dessus, vous voyez les (incroyables ?) conclusions des états généraux de l’immigration, organisés en 1990 par le RPR et l’UDF. Vous pouvez constater que le Rassemblement national d’aujourd’hui n’oserait même plus revendiquer de telles mesures !

Depuis la fusion du RPR avec l’UDF, en 1998, la droite républicaine n’a cessé d’abandonner ses convictions gaullistes en se pliant aux diktats de la gauche.

Les sympathisants de droite ont sanctionné cette droite honteuse et complexée, en rejoignant massivement le parti de Marine Le Pen. Macron a donné le coup de grâce aux derniers électeurs de la droite avec le mythe de l’hypercentre et du « en même temps ».

Ce fut alors une longue cohorte de trahisons de Républicains courant à la soupe macroniennne : Le Maire, Darmanin, Riester et bien d’autres.

Et voila que Gérald Darmanin fait un nouveau pas vers la gauche comme le rapporte cet article de Boulevard Voltaire :

Gérald Darmanin fait son coming-out : il est de gauche !

À gauche toute. Depuis son départ du ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin semble opérer un virage politique à 180 degrés. Cette mue a débuté lundi 23 septembre, sur le perron de la place Beauvau, où on l’a entendu faire l’éloge de ses origines algériennes et affirmer qu’il n’aurait jamais pu devenir maire ou ministre s’il avait porté un prénom islamique. Un discours étonnant pour celui qui s’était précédemment forgé l’image d’un homme de droite ferme sur ses principes et hostile à tout communautarisme. L’ex-premier flic de France a récidivé dans le même registre, le 30 septembre dernier, au micro de France Inter. Face à des journalistes qui n’en demandaient pas tant, Gérald Darmanin a dénoncé ce qu’il appelle « un problème de discrimination énorme dans notre pays ». Il a certes évoqué les gens comme « Rachida Dati », qui parviennent à se soustraire au « déterminisme social » et à intégrer de grandes écoles, mais ces destins restent pour lui « des exceptions ». « Oui, on a fait une erreur, s’est autoflagellé l’ancien maire de Tourcoing. L’assignation à résidence que nous avions dénoncée, nous n’avons pas su la corriger. »

Faisant sienne la rhétorique racialisante de l’extrême gauche, Gérald Darmanin a critiqué à mots couverts le manque de diversité qui subsisterait encore dans certaines assemblées. « Regardez le gouvernement, la grille de France Inter, qui dirige le Cac 40… », a-t-il souligné, tout en louant le « multiculturalisme » qui règne dans d’autres milieux, notamment sportifs ou artistiques. A croire qu’il y aurait encore trop de Blancs en France.

Victimisation et fausses équivalences

Selon Gérald Darmanin, la France se divise en deux catégories :

le petit Blanc vote Le Pen, et le petit beur vote Mélenchon.

C’est un peu caricatural, mais pas complètement faux. L’ex-ministre est ensuite allé plus loin dans son analyse binaire et a expliqué que chacun de ces deux peuples aurait sa propre souffrance. Un « sentiment d’insécurité » pour le premier, un « sentiment de discrimination » pour le second, qui serait d’ailleurs « tout autant à prendre au sérieux ». Soit. Mais peut-être aurait-il pu ajouter que la comparaison s’arrête là. Tandis que la discrimination, à l’embauche ou au logement, reste une affaire d’interprétation – souvent erronée ou malhonnête – l’insécurité, elle, n’a rien de subjectif. Les Français ne sont pas victimes de coups de couteau imaginaires. Le ministre qui aura vu le nombre d’agressions physiques exploser sous son mandat est bien placé pour le savoir.

Gérald Darmanin serait-il en réalité un homme de gauche ?

Ses mensonges lors des incidents au stade de France en mai 2022 et son inculpation hasardeuse des « Kevin et Mattéo » lors des émeutes de l’été 2023 avaient déjà de quoi mettre la puce à l’oreille. Aujourd’hui, il confirme le fond de sa pensée avec une dénonciation du manque de diversité et des « discriminations » qui ne déparerait pas au sein du NFP. Pas plus que son évocation d’une « reconnaissance de l’État palestinien » qui a dû ravir toute la gauche jusqu’aux franges les plus radicales de la Mélenchonie …

M. Darmanin, encore un effort ! Une petite tribune contre les violences policières ou le privilège blanc et le portrait élogieux en 4e de couverture de Libération est à vous.

Jean Kast pour Boulevard Voltaire.

Je me permettrais de compléter la conclusion de Jean Kast que Gérald Darmanin a vraiment prouvé qu’il était de gauche quand il a dissous le mouvement Génération identitaire qui n’a jamais pratiqué aucune violence !

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Une réponse à “Ne dites plus Gérald … Appelez-moi Moussa !”

  1. la betise humaine n a pas de limite Une honte il pense comme Mélanchon qu’il peut réunir les votes possible vu le nombre de français issus de l’immigration il doit faire bloc avec la LFI et les gauchos de ……

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