Macron : un dérapage financier qui
pourrait conduire à sa démission ?

Publié par le 15 Oct, 2024 dans Blog | 5 commentaires

Macron : un dérapage financier qui  pourrait conduire à sa démission ?

En quelques mois, le déficit français a dérapé de …

… 50 milliards d’euros ! Du jamais vu !

Éric Ciotti a demandé qu’une commission d’enquête parlementaire se penche sur cet incroyable écart.

Qui a fauté ?

Sont-ce les fonctionnaires de Bercy qui n’ont rien vu venir ?

Est-ce l’exécutif qui n’a pas tenu compte des avertissements de Bercy ?

Il se murmure que la seconde hypothèse est la bonne et, qu’à l’approche des élections européennes puis législatives, Macron aurait refusé de diffuser la nouvelle et d’apporter un correctif budgétaire …

Un article de Capital nous en dit plus :

Budget 2025 : comment Bercy a ignoré des notes confidentielles alarmantes face au dérapage budgétaire

Alors qu’il semblait encore sous contrôle il y a un an, le déficit budgétaire risque de dépasser les 6% du PIB en 2024. Comment expliquer un tel dérapage ? D’après une enquête de France 2, Bercy a ignoré des notes confidentielles alarmantes.

Le ministère de l’Économie a-t-il fait la sourde oreille ? Selon une enquête de nos confrères de France 2, diffusée dans le journal de 20 Heures jeudi 10 octobre, dès l’automne dernier des notes confidentielles de Bercy mettaient en garde sur l’état des finances publiques. Le 28 novembre 2023, le cabinet de Bruno Le Maire aurait d’abord été averti, dans un mémo, par l’administration que « l’activité française a ralenti de façon plus marquée que prévu ».

Le 7 décembre 2023, une nouvelle note souligne que 9,2 milliards d’euros supplémentaires aggraveraient le déficit pour l’année 2023 mais aussi celui pour 2024. Le directeur général du Trésor y précise toutefois que les chiffres ne sont pas encore définitifs. Il écrit :

Il convient de rester prudent mais la tendance n’est pas bonne.

À l’époque, l’exécutif décide pourtant de ne pas réagir à ces alertes.

Quand vous êtes en responsabilité, pour pouvoir agir, il faut avoir la bonne information et quand les directions d’administration vous disent : il est trop tôt pour agir, il est trop tôt pour communiquer, c’est normal qu’on attende d’y voir clair,

explique au micro de France 2 l’ancien ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave.

Une différence de 35 milliards d’euros

En janvier 2024, Bruno Le Maire se montre donc rassurant lors de ses vœux.Le locataire de Bercy déclare alors :

Ce 4,4% de déficit n’est pas une lubie du ministre des Finances, c’est un objectif collectif fixé par le président de la République. Le tournant du redressement de nos finances publiques a été pris et sera tenu fermement.

Pourtant, un mois plus tard une nouvelle note confidentielle, datée du 16 février 2024, mentionne que le déficit atteint 5,7 % du PIB, très loin donc de l’objectif des 4,4 %. Une différence qui représente 35 milliards d’euros, soit l’équivalent du budget du ministère de l’Intérieur, précisent nos confrères.

Ce n’est finalement que trois semaines plus tard, dans une interview accordée au journal Le Monde, publiée le 6 mars dernier, que Bruno Le Maire reconnaît un dérapage budgétaire. Cette annonce surprise provoque la colère du sénateur républicain et rapporteur général du budget Jean-François Husson, qui décide de se rendre à Bercy le 21 mars pour exiger des documents sur l’état des finances publiques. IL regrette alors :

Et là, en trois heures, on découvre qu’il y a eu des alertes. Ça me conforte dans l’idée qu‘on ne nous a pas tout dit, qu’une part de l’information a été retenue.

« La vérité apparaîtra plus tard »

Bruno Le Maire est alors sommé de s’expliquer dans le cadre d’une mission d’information sur la dégradation des finances publiques. Le ministre de l’Économie explique :

Ma responsabilité vis-à-vis des Français ne consistait pas à semer la panique en indiquant que le déficit allait atteindre 5,7 % du PIB, mais à prendre les mesures nécessaires pour contenir les conséquences d’un déficit 2023 supérieur à ce qui a été prévu.

Afin de corriger les grands équilibres du budget, ce dernier plaide alors à partir de la fin mars pour une loi de finances rectificative. Mais à l’approche des élections européennes, celle-ci sera finalement abandonnée, l’exécutif ne souhaitant pas imposer des restrictions aux Français. Contacté par nos confrères, Bruno Le Maire a répondu par un simple et mystérieux SMS :

La vérité apparaîtra plus tard.

Des révélations sont-elles à venir ?

Solina Park pour Capital.

Qu’en conclure ?

Visiblement, pour des raisons bassement politicardes – ne pas aggraver le score de sa majorité aux élections européennes – Macron a décidé de cacher ce dérapage aux Français mais également à la représentation nationale.

Cela a un nom : forfaiture !

Si la commission d’enquête est effectivement nommée et qu’elle aboutit au délit de forfaiture, Bruno Le Maire pourrait être durement sanctionné et Macron … destitué à moins qu’il ne démissionne avant …

Il y a un autre scandale !

Si le dérapage précédent était de 50 milliards, cet autre scandale porte, lui, sur 43 milliards d’euros.

On apprend en effet qu’en seulement trois ans, Macron a passé 500 contrats à des cabinets de conseil (type McKinsey) pour un montant de 43 milliards d’euros.

Sur un an cela revient au salaire de … presque 600 000 infirmières en hôpital ! (valeur corrigée après une remarque de Fabien).

C’est en soi un premier scandale aggravé par le fait que ce pactole a arrosé un nombre restreint de cabinets et de salariés de ces cabinets !

On sait que durant la campagne présidentielle de 2017, dans l’équipe de campagne du candidat Macron figuraient … 30 membres du cabinet McKinsey qui travaillaient bénévolement pour Macron.

Un retour d’ascenseur à 43 millions d’euros en seulement trois ans.

Et ses deux mandats en comptent sept !

Macron ! Démission !

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5 Réponses à “Macron : un dérapage financier qui
pourrait conduire à sa démission ?”

  1. Débâcle économique, diplomatique, sécuritaire… Macron a tout détruit
    https://ripostelaique.com/debacle-economique-diplomatique-securitaire-macron-a-tout-detruit.html

    Ce povre type presenté comme le mozart de la finance par les medias debile, a tout demoli, grace au medias pourri…

  2. 1 000 000 d’infirmières, pas 1 000, sauf si vos infirmieres gagnent 43 millions par an

    • Bonjour Fabien et merci pour votre message.
      Vous avez raison ! Mais les montants versés à McKinsey sont tellement énormes qu’on a du mal à les comparer à la réalité !
      Voici une évaluation plus réaliste :
      43 milliards d’euros sur 3 ans donc 14,3 milliards par an.
      En prenant un salaire d’infirmière à 2 000 €/mois soit 24 000 € par an
      14,3 milliards financeraient … 600 000 infirmières par an !

      Autre comparaison :

      Avec 14,3 milliards d’euros on construit 100 hôpitaux de taille moyenne ou plusieurs dizaines de grands hôpitaux !

  3. 43 milliards d’euros ? Non, je pense qu’il s’agit de 43 millions d’euros comme il est dit quelques lignes plus bas.

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