« Cette consternante exception culturelle … »

Publié par le 27 Oct, 2024 dans Blog | 0 commentaire

« Cette consternante exception culturelle … »

Combien de temps devrons-nous supporter de voir notre chaine d’infos favorite, CNews, être mise sous surveillance, voire attaquée par le gendarme de l’audiovisuel, l’Arcom ?

En même temps, combien de temps devrons-nous supporter de constater que le service public de l’audiovisuel public, France Inter et France 5 en tête, serve la soupe à la gauche en boycottant ouvertement le Rassemblement national, qualifié d’extrême droite ?

Le tout, en violation de son cahier des charges et dans l’indifférence totale et coupable de ce même gendarme de l’audiovisuel ? Où est passée la démocratie et le respect du pluralisme ?

Il est également navrant de constater que l’audiovisuel public, financé par les contribuables de gauche, mais aussi de droite, procède régulièrement à la diffusion d’une insolente propagande progressiste, délivrée par des pseudo-experts et privée de tout contradicteur.

Voici un article de Boulevard Voltaire qui dénonce la thèse du privilège blanc qui est sans cesse développée sur France Culture :

Selon France Culture, en France,
les Blancs sont mieux traités …

Il n’y a pas que du mauvais, sur France Culture. Autrefois, il y a une petite dizaine d’années, il y avait même, parfois, du très bon. Hubert Védrine le matin, Michel Onfray donnant son cours à l’Université populaire de Caen, et puis (ça, c’est resté) le grain si particulier du son, particulièrement « propre » et agréable à l’oreille. Mais bon, il y a aussi du mauvais, et ce, notamment, dans la récurrence, avec nos impôts bien sûr, de « débats » qui n’en sont pas, autour des obsessions favorites de la gauche morale.

Le 24 octobre, c’était au tour du privilège blanc. Deux sociologues viennent de publier un livre intitulé La Domination blanche. Elles sont évidemment les bienvenues pour faire la publicité de leur ouvrage sur l’antenne de la radio publique. Le concept de « privilège blanc » y est évidemment traité comme un prérequis relevant de l’évidence même. Bien sûr, tous les intervenants rappellent que ces notions viennent du monde anglo-saxon, et singulièrement des États-Unis – alors que leur histoire avec l’esclavage, et avec le monde « non blanc », n’est pas exactement la même. Mais bon, apparemment, ça compte pour rien. On cite aussi Virginie Despentes et sa « Lettre à mes amis blancs », lue sur France Inter par Augustin Trapenard à l’époque du Covid-19. Tous les mots clés sont là. On est en famille. Dans cette lettre, Virginie Despentes décalquait les revendications américaines. On se pâmait. C’était super.

Le racisme anti-Blanc, cet impensé

Ne faisons pas le résumé de cette émission, qui dure près d’une heure et fait le procès des Blancs en France, ces salauds de Blancs qui n’ont rien de mieux à faire que des blagues racistes (du reste invérifiables), comme dire à un élève de couleur qui a oublié son livre d’histoire que, comme pour le sujet d’étude du jour, c’est en quelque sorte un « sans-papiers ». Le vrai problème, c’est qu’en France, les Blancs sont privilégiés, et que tout le monde se le tienne pour dit. Qu’on ne creuse pas trop l’affaire, notamment du côté du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, du traitement parfois réservé aux « métros » dans les îles des Antilles ou, plus près de nous, de la façon dont on se moque de ceux qui n’ont pas « d’origines » dans les lycées de la banlieue parisienne. On risquerait d’avoir des surprises et de s’apercevoir que la France n’est pas l’Amérique et que les Blancs, en France, n’ont pas d’autre privilège que celui de se taire quand l’un ou l’une des leurs tombe sous les coups d’un ou d’une OQTF, très souvent non Blanc… de peur d’être accusés de racisme. La boucle est bouclée.

En 2000, Philip Roth, dans La Tache, avait tout dit de la chasse aux sorcières hystérique et absurde qui déchirait les universités américaines au nom de l’antiracisme. On est en 2024 et les médias du service public imitent poussivement, avec un quart de siècle de retard, l’ombre tutélaire d’un pays que, pourtant, d’ordinaire, la gauche académique adore détester. Tout ça ne plaide guère en faveur de la subvention de l’audiovisuel d’État, à la fois paresseux, médiocre et de parti pris. Bien que ce ne soit pas la priorité dans un pays déjà largement gangrené par le narcotrafic, l’islamisme, l’invasion migratoire et la gabegie financière, il faudra peut-être, tout de même, se pencher un jour sérieusement sur cette consternante exception culturelle.

Arnaud Florac pour Boulevard Voltaire.

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