Voici une maxime attribuée à Monstesquieu :
« Il n’y a point de plus cruelle tyrannie
que celle qui l’on exerce à l’ombre des lois
et avec les couleurs de la justice. »
Ne peut-on pas appliquer cette pensée à ce qu’est devenue la Justice française depuis quelques décennies ?
La gauche progressiste se réfugie continuellement derrière l’Etat de droit comme les exorciseurs brandissaient jadis un collier d’ail et un crucifix pour repousser les vampires !
Les députés élus par les Français et le gouvernement validé par ce Parlement sont impuissants tant ils sont contraints par cet Etat de droit qui s’est peu à peu construit dans le dos du peuple et, il faut le dire, avec la complicité des élites progressistes !
Pas moins de six couches de juridiction viennent s’opposer à la volonté du peuple :
- Les tribunaux civils et administratifs et leurs cours d’appel,
- La Cour de cassation,
- Le Conseil d’Etat,
- Le Conseil constitutionnel,
- La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH),
- La Cour de justice de l’Union européenne.
Ces juridictions conjurent leurs efforts pour neutraliser toute politique efficace en matière d’immigration et de lutte contre l’insécurité.
On ne peut pas emprisonner un migrant sous OQTF ? Etat de droit !
On ne peut pas arrêter une personne qui entre illégalement en France ! Etat de droit !
On ne peut pas repousser les bateaux de migrants ni les ramener dans les pays de départ ! Etat de droit !
Vous ne pouvez chasser un squatteur de notre maison ? Etat de droit !
Un militant, passeur de migrants dans les Alpes, est condamné ? Le Conseil constitutionnel le relaxe au nom du mot fraternité qui figure dans la devise de la République ! Etat de droit !
La volonté du peuple est bafouée par la mise en place d’un Front républicain ? Etat de droit !
Les trois quarts des Français veulent stopper l’immigration ? Un référendum pourrait leur permettre de la stopper mais le Conseil constitutionnel l’interdit ! Etat de droit !
Je pense qu’une très grande majorité de Français dénoncerait comme moi ces non-sens juridiques !
Quand il y a une rupture d’une ampleur telle entre le peuple et sa justice, c’est signe que la démocratie est bien malade !
« Heureusement que la justice est indépendante ! »
C’est ce qu’a clamé le garde des sceaux, interrogé par Sonia Mabrouk, dans une exercice de langue de bois de haute volée !
Didier Migaut ne s’est même pas autorisé à condamner le propos pourtant inacceptable d’un procureur du procès de Marine Le Pen, alors qu’il a – selon l’Etat de droit, autorité sur lui :
Je n’ai aucun élément mais je ne peux pas demander la relaxe, ça me fait trop mal !
Ce dernier propos n’est-il pas un aveu de partialité qui mériterait une annulation de toutes les réquisitions du Parquet dans ce procès et l’exclusion définitive de ce procureur ? (Voir la vidéo de Gilbert Collard en fin d’article).
Oui, on peut légitimement douter de l’indépendance de la Justice, ou du moins, de celle de certains juges !
La justice veut-elle refaire, avec Marine Le Pen, le coup des costumes de François Fillon ?
Le candidat de la droite dont tous les sondages prédisaient la victoire aux présidentielles, avait été descendu en flammes par le Parquet National Financier qui s’était auto-saisi l’après-midi même de la publication d’un article du Canard enchainé accusant François Fillon.
De mémoire de juriste, on n’avait jamais observé une telle fulgurance de la justice dans l’instruction d’une affaire, ce qui avait abouti, en quelques semaines seulement, à la mise en examen de l’accusé et à son exécution politique ! Voir ce précédent article qui incluait cette illustration :
Mais la justice s’apprête à se surpasser !
En effet, François Fillon, malgré sa mise en examen, avait pu se présenter à l’élection présidentielle tandis que cette fois, la justice demande l’inéligibilité de Marine Le Pen pour 5 ans avec effet immédiat. Ce qui signifie que même si elle fait appel, l’inéligibilité sera maintenue !
C’est une atteinte caractérisée fondamentale à la démocratie.
Et tout ça, au nom de l’Etat de droit !
Je le redis ici :
A quand un Trump et un Musk français pour renverser la table et mettre fin au pouvoir des juges ?
Voici ce que pense l’ancien avocat Gilbert Collard du propos du procureur évoqué plus haut :
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