Respectons la trêve des confiseurs !

Mais au fait d’où vient cette trêve des confiseurs ?

On trouve la réponse à cette question sur le site de la Bibliothèque nationale de France.

Tout d’abord le mot « trêve » trouve son origine au XII ème siècle, avec le mot « treuwa » signifiant contrat, traité, convention. Dans le latin médiéval l’expression « trewa dei », désigne la trêve de Dieu par laquelle l’Eglise limitait les guerres privées entre seigneurs du mercredi soir au lundi matin.

Concernant l’expression « trêve des confiseurs », elle apparait en décembre 1874 dans le contexte des débats plus que vigoureux entre parlementaires républicains, monarchistes et bonapartistes. De peur de nuire au commerce parisien, on ajourna la discussion. C’est ce qu’on appela la « trêve des confiseurs » !

Je me propose, après la période de tumulte politique que nous venons de vivre, de respecter cette « trêve des confiseurs » en évitant de parler politique.

Je veux juste souhaiter Bon Noël à tous les Chrétiens d’Orient et en particulier ceux qui vivent en Syrie et qui se sentent de nouveau menacés.

Je relayerai juste aujourd’hui le message de Noël de Boulevard Voltaire, ce site de ré-information d’utilité publique, même et surtout puisque nos adversaires de gauche le classe dans la fachoshère !

Envers et contre tout … très joyeux Noël à tous !

Chers amis de BV,

Parce que dans Noël, il y a déjà un peu Vendredi saint, surtout pour ceux qui ont perdu un être cher, nos pensées vont d’abord à ceux de nos lecteurs qui ont été éprouvés, cette année, par la disparition d’un proche ou par ceux qui sont seuls, en ce soir de réveillon. Comment ne pas évoquer, à cette occasion, ces familles avec lesquelles nous avons pleuré cette année, celles, notamment, de Philippine, de Nicolas : là, ce n’est plus seulement de tristesse qu’il s’agit, mais de colère. Ce n’est pas un accident ou la maladie, autrement dit la fatalité, qui les a tués mais l’impéritie d’un État failli en matière d’immigration et de sécurité.

Nous pensons ensuite aux Mahorais, victimes d’une catastrophe naturelle, devenue un véritable drame pour les mêmes raisons que ci-dessus évoquées… À tremblement de terre égal, les conséquences ne sont pas les mêmes dans un Japon prévoyant que dans une Turquie à l’urbanisme inconséquent. Il en va de même, mutatis mutandis, des cyclones.

Nous pensons encore à Boualem Sansal, cet écrivain de 75 ans qui passera Noël derrière les barreaux, en Soljenitsyne algérien, comme si, loin de lui servir, sa récente nationalité française était une circonstance aggravante, voire un péché mortel.

Nous pensons, enfin, aux chrétiens d’Orient, en particulier syriens, redoutant de passer de Charybde en Scylla… Ils sont des Cassandre, des lanceurs d’alerte éperdus, que nous autres chrétiens d’Occident aveugles n’écoutons pas.

Mais on ne peut pas à la fois prétendre fêter Noël, nous réunir autour de la crèche – cette innocente crèche devenue enjeu politique -, sans cultiver l’Espérance et la joie : nous vous souhaitons à tous un très heureux Noël !

Boulevard Voltaire.

En complément, voici le très symapthiue message de Noël de Sarah Knafo :

@sarah_knafo Le jour que nous attendions tous est arrivé ! Joyeux Noël ! #france #Noel #joyeuxnoel #fete #fetes #cool #goodvibes #good ♬ son original – Sarah Knafo