
La France pensionne 600 000 retraités vivant en Algérie.
L’Agirc-Arrco a enquêté sur un échantillon de 1000 retraités vivant en Algérie et cela a donné les résultats suivants :
– 179 pensionnés ont été identifiés,
– 691 pensionnés n’ont pas été retrouvés,
– 130 pensionnés étaient décédés.
Avec ces chiffres, la fraude sociale associée est donc de … 82 % !!! Si l’on étend ce pourcentage à l’ensemble des retraités, on obtient un nombre de fraudeurs égal à 492 000 !
Ce qui, pour un montant moyen de retraite de 2 000 euros, aboutit à une fraude annuelle de … 984 millions d’euros. Quasiment 1 milliard par an !
Et le gouvernement a envisagé, pendant quelques jours, de taxer plus durement les 2.500.000 auto-entrepreneurs qui gagnent péniblement entre 1 600 et 2 000 euros par an !
Cherchez l’erreur ! … Et le scandale !
Voici un article de Boulevard Voltaire qui dénonce ce scandale :
Sécu : 14,5 millions de remboursés fantômes !
On fait quelque chose ?
Connaissez-vous le montant du déficit de la Sécurité sociale ? 18 milliards d’euros, en 2024. Et pour 2025, Catherine Vautrin, ministre de la Santé, annonce qu’il devrait dépasser « légèrement » les 22 milliards. Mais, avertissait-elle, mardi, lors d’une audition au Sénat, « si nous ne votions pas ce PLFSS, nous serions à 30 milliards [de déficit] ». Pourquoi ça ? Là n’est pas le sujet. 22 milliards, donc ? Ça représente quoi ? Avec deux milliards de plus, vous vous payez le budget du ministère de l’Intérieur … Et c’est dans ce contexte de discussion et de vote à coups de 49.3 du budget de financement de la Sécurité sociale que l’ancien magistrat Charles Prats, aujourd’hui délégué national de l’UDR, bien connu des lecteurs de BV, balance l’une de ses petites bombes dont il a le secret, ou plutôt dont notre État garde le secret : la Sécu aurait remboursé des soins à 14,5 millions de personnes non identifiées. Le char de l’État serait donc un vaisseau de fantômes ?
Vous avez dit « fraude sociale » ?
Comment se fait-ce ? Sachant que pour 2022, la Sécu a remboursé des soins à 68,7 millions de personnes, qu’il y a seulement 67,8 millions d’habitants et que 20 % d’entre eux ne sont pas allés consulter de médecin, on arrive bien à ce chiffre faramineux de 14,5 millions. Qu’en dit Catherine Vautrin qui, lundi, défendait à la tribune de l’Assemblée le PLFSS en le qualifiant de « texte de protection et de responsabilité » ? De responsabilité ? Tiens, justement, on en parle ?
On dit aux Français, qu’on prend pour de grands enfants, « soyez responsables ! N’abusez pas de médicaments, n’allez pas chez le médecin pour un oui ou pour un non, acceptez qu’on rembourse un peu moins pour sauver le système », etc. Très bien. Mais si on parlait un peu, et « en responsabilité », de la fraude sociale. Car derrière les chiffres révélés par Charles Prats, c’est bien de fraude sociale qu’il est question. La fraude sociale ? Si on écoute la gauche, ça n’existe pas, ou à la marge. Non, son truc à elle, la gauche, c’est la fraude fiscale (voir les propos de Sophie Binet). On pourrait pas s’intéresser aux deux, non ? Mais peut-être que ça demande un petit truc en plus qui s’appelle le courage.
S’attaquer à la fraude sociale, c’est mal !
Du courage et une capacité à s’extirper de l’idéologie. Car s’attaquer à la fraude sociale, c’est mal, c’est forcément s’en prendre aux pauvres, aux étrangers (évidemment), c’est stigmatisant, bref : c’est populiste, pour ne pas dire plus. Alors, les bonnes âmes, Libé en tête, y vont de leurs réactions. Ainsi, les chiffres de Prats seraient « caricaturaux » (!). Les chiffres ne sont ni un dessin ni un propos : soit ils sont faux, soit ils sont vrais, soit ils sont gonflés, soit ils sont sous-évalués. Mais pas caricaturaux. On nous explique qu’il faut « contextualiser » (un classique !) ce chiffre, que même « la Cour des comptes s’est appuyée sur des sources peu pertinentes » (si on ne peut même plus faire confiance à la Cour des comptes présidée par le socialiste Moscovici, où va-t-on !), que « le débat a été mal posé », que « rien ne justifie de se focaliser sur ce nombre » (bah, si, justement…), qu’il y a plusieurs fichiers et que certains ont des doublons. À l’heure de l’IA et des tableaux Excel™, on ne sait pas dédoublonner, c’est dingue. Que « c’est une erreur de penser que le surnombre d’assurés sociaux traduit forcément de la fraude ». Pas « forcément», donc. Donc, on range sagement les chiffres sous le tapis et on continue comme avant, mais en pire.
Des solution, il y en a
Pourtant, Charles Prats n’apporte pas que des chiffres, il a aussi des solutions. L’une d’entre elles, assez simple, a été proposée plusieurs fois. Quelle est-elle ? Nathalie Goulet, sénateur centriste de l’Orne, et Charles Prats ont proposé à plusieurs reprises de croiser les fichiers des titres de séjour et des assurés sociaux pour vérifier la bonne validité des titres de séjour de tous ceux qui sont pris en charge par notre protection sociale, une vérification rendue possible par le Code de la Sécurité sociale. Cela permettrait de faire sortir tout de suite un demi-million d’étrangers sans titre de séjour du système. Nathalie Goulet a interpellé plusieurs fois le gouvernement Attal. En vain. Quant à Charles Prats, il a rencontré, début octobre, Michel Barnier qui avait l’air très demandeur. Évidemment, il ne s’est rien passé. Et on a comme un léger doute qu’il puisse se passer quelque chose avec François Bayrou. Le pire, c’est qu’avec une immigration qui augmente, mécaniquement, ces fraudes augmentent aussi. Or, les chiffres de l’immigration battent tous les records. Hausse des premiers titres de séjour : 1,8 % en plus entre 2023 et 2024, sachant qu’en 2023, ils avaient augmenté de 4 % par rapport à 2022. Bayrou est un plombier qui constate la submersion, mais ne trouve pas le robinet pour le fermer. Et son tâcheron Vautrin à la Santé, otage des socialistes, fait au mieux avec des Rustine™.
On ne pourra pas continuer longtemps à demander des efforts aux Français si l’on continue à bricoler ainsi. Il est normal qu’ils n’acceptent plus aucun sacrifice tant que ce sentiment d’être pris pour des abrutis perdure. Un sentiment qui, comme tous les sentiments aujourd’hui en France, ressemble bien à une réalité.
Gabrielle Cluzel pour Boulevard Voltaire.




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Une réponse à “Taxer les auto-entrepreneurs, pas les fraudeurs sociaux !”
Ils…(les politiques et les autres juges etc)……..ne feront rien pour stopper une fraude devenue une loi implicite!
C’est d’ailleurs le même aveuglement avec la carte vitale…….
Quant à l’immigration……
C’est le ministère de la parole et rien ne se passera…..
C’est beaucoup plus facile de taper et culpabiliser les honnêtes gens et les retraités qui perçoivent une retraite mirobolante de 2000€…….
Lorsqu’un pays n’est plus souverain, c’est la fin à plus ou moins longue échéance!